Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) 

Saviez-vous que plus de 4 millions de mégots sont ramassés chaque jour à Paris ?
Et que derrière ces chiffres se cachent des femmes et des hommes qui œuvrent chaque jour pour la propreté urbaine, souvent dans l’ombre ?

🎙️ Dans cet épisode de Radio Circulab, Justine donne la parole à Ludovic Franceschet, éboueur parisien depuis 8 ans… mais aussi influenceur TikTok aux 400 000 abonnés, militant infatigable de l’économie circulaire et auteur du livre Plus tard, tu seras éboueur.

Avec une franchise désarmante, Ludovic nous parle des défis de son métier, le manque de respect parfois rencontré, mais surtout sa passion inébranlable pour rendre nos villes plus propres et sensibiliser à la protection de notre planète.

• Comment, du "cul du camion" à des défis incroyables comme un Paris-Marseille de 800 km en collectant 15 tonnes de déchets, est-il devenu une figure inspirante sur les réseaux sociaux avec plus de 413 000 abonnés sur TikTok ?
• Comment touche-t-il particulièrement les jeunes et les incite à changer leurs comportements ?

Il nous partage tous les détails de son livre "Plus tard, tu seras éboueur", son projet d'application "Stop Mégo" pour lutter contre les mégots sauvages, et même son single "Médecin des rues" ainsi que son prochain one-man show !

💡 Un épisode inspirant, sans filtre, drôle et engagé, qui remet de la dignité, du sens et de la fierté là où on ne l’attend pas.

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Aujourd'hui, Justine pose un dilemme éthique à Brieuc : Circulab peut-il accompagner la transition d'une entreprise d'extraction minière ?

Ensemble, nous nous posons les questions fondamentales soulevées par cette demande d'accompagnement :

• Avec quels types de clients une entreprise engagée pour la durabilité doit-elle travailler ?
• Faut-il boycotter les secteurs à fort impact environnemental ou saisir l'opportunité d'impulser un changement profond de l'intérieur ?

Vous comprendrez nos réflexions sur la possibilité de réinvention des modèles d'affaires, passant d'une logique d'extraction à des approches plus circulaires et régénératives. Est-il envisageable de transformer une entreprise minière en acteur de l'approvisionnement durable en matières, explorant le minage urbain, les matières secondaires et de nouveaux procédés ?

Le plus important finalement est notre interlocuteur au sein de l'entreprise cliente. Son engagement, sa capacité à initier un véritable changement et son pouvoir de décision sont des critères essentiels pour envisager une collaboration fructueuse.

• Comment définir des critères internes clairs pour la sélection des clients, à l'instar d'organisations comme "1% For The Planet" ?
• Comment aborder l'utilité des secteurs d'activité au 21e siècle et la limite éthique de certaines collaborations ?
• Quel est le potentiel d'une mission à engendrer une prise de conscience et un changement de mentalité au sein des équipes ?
• Peut-on réellement passer d'une logique d'extraction à une vision de régénération ?

Qu'en pensez-vous ?

Avez-vous des pratiques pour valider vos missions et amplifier votre impact ?

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Comment changer une industrie quand on n’en vient pas ?
Et comment rebondir après l’avoir bousculée pendant plus de 10 ans ?

Dans cet épisode, Brieuc reçoit Laëtitia Van de Walle, fondatrice de Lamazuna, pionnière de la cosmétique solide en France mais forcée de cession en juin 2024, et créatrice d’Andromée, une nouvelle marque d’huiles végétales upcyclées et engagées dans une démarche zéro déchet.

🎙️ Au programme de cette conversation riche et sincère :

• L’histoire derrière les premières lingettes démaquillantes lavables
• Le succès fulgurant de Lamazuna, son apogée… puis la descente
• Les impacts du confinement, de la concurrence et des choix structurels
• Quels sont les principaux enseignements qu'elle tire de cette aventure ? Comment la générosité et la mission de l'entreprise ont-elles contribué à son succès ?

Aujourd'hui, Laëtitia rebondit avec Andromée, une marque d'huiles upcyclées, pressées artisanalement dans la Drôme, et engagée dans une démarche zéro déchet.

• Comment l'idée d'Andromée a-t-elle émergé après la cession de Lamazuna ?
• Comment les huiles Andromée sont-elles fabriquées et quels sont leurs avantages ? Comment gère-t-elle l'approvisionnement en matières premières ?
• Comment le packaging d'Andromée a-t-il été conçu pour être à la fois esthétique et respectueux de l'environnement ?

🧼 Un épisode inspirant pour toutes celles et ceux qui veulent entreprendre autrement, concevoir de façon plus responsable, et bâtir des entreprises belles, utiles et résilientes.

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Nous vous présentons nos excuses pour le désagrément dû à un enregistrement à distance.

L'échange spontané est très riche et rempli d'anecdotes. Nous avons, tout de même, choisi de vous le partager.

Merci pour votre compréhension.

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Bonjour à tous et à toutes.

L'hiver étant bien installé, je me sens d'une heure nostalgique, nostalgique de l'été 2024 pour deux raisons. La première raison, j'allais avoir sept ans, donc mes premiers souvenirs de vie remontent plus ou moins à cette période-là.

La seconde raison, et attention, pas des moindres, un événement planétaire, m'avait marqué. Les Jeux Olympiques et Paralympiques.

Alors que ce soit les cérémonies d'ouverture ou de clôture ou les différentes épreuves, l'enthousiasme qui s'en dégageait avait marqué la petite fille que j'étais. Alors que le monde était déjà malheureusement à votre époque sous tension, avec des guerres et des actes criminels, gravissimes, les gens partageaient leur joie de vivre et un fort sentiment de cohésion ressortait de ces événements-là.

Alors avec du recul, je me demande comment, dans un pays aussi miné par les conflits, vous avez pu faire preuve d'un élan collectif aussi fort. Alors c'était peut-être consciemment ou inconsciemment, mais tout le monde avait un objectif commun, une fois les jeux ouverts.

Réussir, c'est les Jeux Olympiques et Paralympiques. Alors une fois cet objectif posé, on voyait bien que les énergies, les dynamiques et les forces convergeaient dans le même sens et pouvaient même renverser les montagnes.

Alors je sais que je me répète, mais ce sont vraiment ces élans collectifs, cette cohésion qui vous aideront à relever les défis de votre époque. C'est en agissant ensemble et non les uns contre les autres que nous pouvons créer un futur réellement résilient et durable.

Alors après ces quelques mots, qui je l'espère, vous aideront dans vos prochains défis.

Je vous dis à bientôt, Joséphine, depuis 2034.

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Chaque année, 20 millions de lunettes sont vendues en France. Et pourtant, 100 millions dorment encore dans nos tiroirs.

Dans cet épisode de Radio Circulab, Justine reçoit Carole Riehl, opticienne, blogueuse (Les Lunettes Écologiques) et fondatrice de l’association RecyclOptics, pour parler du manque de circularité dans l’industrie de l’optique-lunetterie et structurer une véritable filière de réemploi et de recyclage.

Dans cet épisode, Carole raconte son chemin :

• Son constat d’un secteur peu engagé en matière d’écologie
• Les premières initiatives

  et les collaborations avec 150 opticiens

• Les projets de R&D pour trouver des exutoires concrets aux déchets d’optique
• Les blocages qu’elle rencontre encore aujourd’hui — notamment du côté des mutuelles et des modèles de remboursement.

On parle aussi de RSE, de responsabilité élargie du producteur (REP), de législation en mouvement, mais surtout d’engagement personnel, d’optimisme, et de l’envie de faire bouger les lignes, pas à pas, avec d’autres.

Si elle devait ouvrir aujourd'hui un magasin d'optique, elle le repenserait pour sensibiliser les clients et les faire participer à un mouvement écoresponsable.

"Vos lunettes ont un impact. Posez-vous les bonnes questions !".

🙏 Si l’épisode vous a plu, pensez à laisser ★★★★★ et à le partager : chaque écoute est un coup de pouce à une économie circulaire concrète et ambitieus

Nouvelles depuis l'enregistrement du podcast - Carole a dû fermer pour des raisons économiques Optic for Good et continue à pousser la création d'une filière pour le recyclage des lunettes avec RecyclOptics et le COLD, 1er congrès consacré à l’Écologie dans l’industrie de l’Optique-Lunetterie.

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Après avoir échangé avec Coco Tamlyn, dans l'épisode 66, Brieuc expose à Justine le projet de création de la Coral Guardian Community, une initiative visant à étendre l'impact de l'association Coral Guardian.

En effet, depuis 2016, Circulab est partenaire de l'association et l'accompagne bénévolement dans son développement.

Coral Guardian se concentre sur la sensibilisation et la conservation marine, avec un accompagnement de longue durée des associations locales. Actuellement, Coral Guardian accompagne des projets pendant 3 ans, offrant suivi, outils, formations, et un financement allant jusqu'à 90%. Cependant, avec plus de 600 projets de restauration corallienne dans le monde, l'association ne peut en soutenir que trois simultanément. C'est ici qu'intervient le projet de la Coral Guardian Community.

• Il existe deux types d'acteurs de la communauté : les porteurs de projets et les partenaires financeurs. Les porteurs de projets sont de profils variés, allant de ceux qui ont une expérience scientifique à ceux qui n'ont aucune expérience. Les financeurs, eux, cherchent de la visibilité, des contenus engageants et des avantages fiscaux, et souhaitent s'engager dans le temps avec des projets spécifiques.
• Les besoins des porteurs de projet varient entre ceux qui débutent et ceux qui cherchent à passer à l'échelle. Les premiers ont besoin d'aide pour démarrer, tandis que les seconds ont déjà des bases et cherchent à développer leurs projets. Les exemples de projets sont impressionnants, notamment un projet en Inde qui a développé une IA pour mesurer la croissance des coraux.
• L'offre de la Coral Guardian Community inclut des formations et des outils no-code pour rendre les associations autonomes dans la transmission des connaissances. L'association veut passer d'un accompagnement sur mesure à une offre plus large avec des consultations et une base de données de FAQ. La communauté permettrait d'améliorer l'impact de l'association et son assise financière.
• L'impact et l'utilité des projets sont souvent une question de survie pour les populations locales. Les projets les plus aboutis se trouvent parfois dans les pays avec peu de moyens.
• L'importance d'une relation personnalisée entre les donateurs et les projets, qui va au-delà de l'adoption d'un corail et qui permet de choisir un projet en fonction de ses valeurs et de ses intérêts.

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Un opérateur télécom qui ne vend pas de téléphones et vous incite à consommer moins de données ?
C’est possible, et c’est ce que propose TéleCoop, la première coopérative télécom française.

Dans cet épisode, Brieuc reçoit Marion Graeffly, cofondatrice de TéleCoop, qui partage un parcours inspirant : du marketing agroalimentaire vendant des M&Ms aux réseaux coopératifs, avec une volonté constante d’agir pour un numérique plus sobre et plus juste.

On y parle de fracture numérique, d’inégalités d’accès, mais aussi de solutions concrètes :
des outils pour réparer son téléphone, un forfait mobile 100 % 4G pensé pour la sobriété, un modèle économique aligné avec les valeurs de l’économie sociale et solidaire.

Marion nous raconte comment l’idée a germé avec Pierre Paquot, les premières galères, les réussites (5 000 clients gagnés pendant son congé maternité), et comment la coopérative approche aujourd’hui les 10 000 abonnés, sans renier sa mission.

🌿 Ce n’est pas juste un projet télécom. C’est un projet de société.

Une invitation à reprendre la main sur nos usages numériques, à questionner leur impact, et à imaginer des modèles plus sobres, plus coopératifs, plus durables.

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Bonjour à tous et à toutes.

Avec le recul, vous comprendrez que 2023 et 2024 sont des années bascules, que ce soit d'un point de vue du vivant ou spécifiquement du point de vue de l'humanité. Vous l'avez bien compris, les repères du monde d'avant ont désormais disparu.

Une septième limite planétaire est bientôt dépassée. Les records de température de l'air, de l'océan ont explosé. Et je ne vous parle même pas des guerres fratricides qui se multiplient sans que le reste de l'humanité réagisse.

De quoi mettre en colère, me direz-vous. Alors cette colère, elle sera d'autant plus nécessaire qu'elle sera l'initiative des transformations dont nos sociétés ont bien besoin. Et bonne nouvelle à votre époque, cette colère, elle est bien plus génératrice de transformation que ne peut l'être l'espoir.

Alors ce que je peux vous dire, de là où je suis, c'est de ne pas laisser votre prochaine raison d'exprimer votre colère. Elle sera le lit de notre transformation collective.

Après ces quelques mots, je vous dis à bientôt, Joséphine, depuis 2034.

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Cette semaine, Justine reçoit Fabien Sauleman pour partager son retour d'expérience entrepreneuriale.

En effet, Fabien est un entrepreneur aguerri, ayant fondé plusieurs entreprises avec des valeurs fortes en matière d'impact social et environnemental. Parmi ses projets notables, on trouve Poulehouse, une entreprise innovante dans le secteur des œufs. Poulehouse se distingue par son approche unique : produire des œufs sans abattre les poules à l'âge de 18 mois, contrairement aux pratiques courantes de l'industrie. Fabien nous raconte comment il a commencé sa carrière en tant que salarié dans de grands groupes avant de se lancer dans l'entrepreneuriat, avec une volonté de créer des modèles d'affaires qui respectent à la fois la planète et les êtres vivants.

Poulehouse a dû replier ses ailes début 2022 face à ses difficultés de financement pour se développer.

Depuis, Fabien met tout son savoir-faire au service de la mission de Jay&Joy, une alternative au fromage vegan et bio !

• Quel était le fonctionnement de Poulehouse ?
• Comment l'entreprise a innové en gardant les poules en vie après leur premier cycle de ponte ?
• Quels ont été les défis rencontrés, notamment la résistance de l'industrie ?
• Pourquoi rester optimiste quant à l'avenir de l'agriculture durable ?

• Comment rebondir après avoir tout donné dans un projet professionnel ?

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Bonne année à toutes et tous ! Et merci pour votre fidélité !

Justine démarre l'année en proposant une expérimentation à Brieuc : la semaine de 4 jours pour toute l'agence Circulab.

Cela fait longtemps que l'on y pense et que l'on tente de travailler 4 jours par semaine. Mais pour l'instant nos initiatives ont échoué.

Nous avons besoin d'aide. Et ça tombe bien, Justine a reçu une proposition très intéressante.

Il existe un programme d'accompagnement pour aider les entreprises à passer à la semaine de 4 jours. Ce programme, proposé par "4 jours", comprend des ateliers collectifs, de la formation, un accompagnement juridique et organisationnel. Il s'inscrit également dans une démarche de recherche en collaboration avec l'EM Lyon.

Nous sommes convaincus des avantages de la semaine de 4 jours. Ce changement permettrait aux employés d'être moins stressés, plus productifs, plus créatifs et d'avoir une meilleure qualité de vie. Et cela serait cohérent avec les valeurs de l'entreprise, qui met l'accent sur le sens plutôt que sur la croissance.

Le passage à la semaine de 4 jours serait une expérimentation. Cela signifie que l'entreprise pourrait tester différentes formules pour trouver celle qui lui convient le mieux. Si l'expérimentation n'est pas concluante, nous pourrons revenir à la semaine de 5 jours.

Le "Disconnect Day" serait une journée libre où les collaborateurs pourraient faire ce qu'ils veulent. L'entreprise n'aurait aucun droit de regard sur cette journée et les employés seraient libres de se reposer, de s'adonner à des activités personnelles ou de s'engager dans des projets associatifs.

Et vous, êtes-vous tentés par l'expérience ? Convaincus ou pessimistes ?

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