Comment planifier avec succès les réseaux de transports actifs et collectifs en ville? Dans le cadre du 85e congrès de l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (Acfas), l’étudiante à la maîtrise en urbanisme à l'Université McGill Marie-Pier Veillette propose une visite du centre-ville de Montréal pour se rendre compte de l’importance de la planification des transports. Elle montre notamment en exemple la piste cyclable sur le boulevard de Maisonneuve ou encore le réseau piétonnier souterrain et sa connectivité avec les stations de métro.

L’histoire de l’art a longtemps considéré l’étude des couleurs comme futile, observe l’historien Michel Pastoureau. Celui-ci s’entretient avec Nathalie Bondil, directrice du Musée des beaux-arts de Montréal, au sujet de la place de la couleur dans l’histoire, dans l’art et dans la religion. Tous deux échangent avec passion leurs savoirs sur la symbolique des couleurs.

Animée par Chantal Srivastava, la finale nationale du concours Ma thèse en 180 secondes (MT180) se tenait au Jardin botanique de Montréal. Des étudiants au doctorat présentent au grand public, en seulement trois minutes, leur sujet de recherche avec des termes simples. À la suite de cet ultime exercice de concision et de vulgarisation, les cinq membres du jury ont eu la lourde tâche de désigner trois lauréats, dont deux qui auront la chance de poursuivre l'aventure en Belgique. Avec Chantal Srivastava (animatrice), Damien Mathis, Catherine Girard, Jean Sébastien Goulet, Anissa Brahami, Jérémy Brossard, Eric Dion, Roxann Guerrette, Mohamed Khalil, Nadia Naffi, Lucile Pain, François Peyresaubes, Volatiana Razafindramanana, Nathalie Rey, Sabri Ahmed Rial, Olivier Sulpis, Moussa Thiam, Carolyne P. M. Verret (participants)

Le festival de la radio numérique Transistor est un rendez-vous annuel qui réunit les artistes de la radio et le public sous un thème central : la baladodiffusion. À l’occasion de ce premier festival, Julien Morissette s'est entretenu avec différents artisans de la radio numérique, pour discuter de leurs projets, de leurs réalisations et de la question de la baladodiffusion au Québec. Tables rondes enregistrées au Centre d’artistes Axenéo7 de Gatineau, le vendredi 28 avril 2017, à l'occasion du festival Transistor.

Dans cet entretien avec l'animateur Éric Bédard, le journaliste Yannick Villedieu rend compte du parcours d'Armand Frappier, celui qui a produit et distribué le vaccin contre la tuberculose au Québec. Le médecin et microbiologiste a consacré sa vie entière à la lutte contre les maladies infectieuses. Il a réussi à convaincre Maurice Duplessis, en 1938, d'avancer la somme de 75 000 $ pour fonder l'Institut de microbiologie et d'hygiène de Montréal (IMHM), qui porte aujourd'hui son nom. « Ce qui est extraordinaire, c'est que c'était le début d'une grande institution scientifique, qui existe encore aujourd'hui. Cette idée de produire des produits biomédicaux, et de réinvestir les bénéfices dans la recherche, marchera très bien », raconte Yannick Villedieu. Cette rencontre a été organisée par la Fondation Lionel-Groulx à BAnQ, à l’occasion de la série Figures marquantes de notre histoire.

« J’aime les caractères narquois, un peu étranges, ceux qui nous sortent de la “bien-pensance”. J’aime quand ça va plus loin », raconte Anne Casabonne en entrevue avec la journaliste culturelle Catherine Pogonat. Lors de cette rencontre devant public à l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme, la comédienne confie qu’elle utilise les moments difficiles et les malaises du quotidien pour nourrir ses personnages. « Je n’essaie pas de combattre mes états d’âme, mais je m’en sers sur scène », ajoute-t-elle.

« Le problème de l'intimidation, c'est la loi du silencenbsp&;», explique Yan England. Au cours de cette rencontre publique, l'acteur, animateur et réalisateur discute de son plus récent long métrage, 1:54, qui a connu beaucoup de succès dans les festivals internationaux de même qu'en salle. Traitant de l'intimidation dans les écoles, le film a permis à de nombreux adolescents de s'exprimer sur ce qu'ils vivent lors de discussions après les projections, raconte Yan England. « Ce que vit le personnage de Tim, je le vis tous les jours, et je continue d’aller à l’école », a, par exemple, raconté une étudiante.

« C’est mon devoir d’artiste de parler de tabous, de soulever certaines choses », raconte le peintre Marc Séguin qui revient sur certaines de ses œuvres controversées. Il discute de son parcours d’exception et des choix qui l’ont guidé. « Je fais souvent des choix instinctifs. Je suis collé sur la création », dit-il. Il aborde aussi son premier film, Stealing Alice, qu’il a autofinancé, tourné sur une période de 18 mois dans le nord du Québec, en Italie et à New York.

Réunis au Salon international du livre de Québec, les auteurs India Desjardins, Larry Tremblay et Alexandra Larochelle expliquent en quoi le processus d’écriture d’un livre jeunesse ressemble à celui de n’importe quel autre type de roman. « Quand on a une écriture d’empathie, on peut se mettre dans la peau de [n’importe quelle personne] », affirme India Desjardins, créatrice de la série Le journal d'Aurélie Laflamme. Larry Tremblay abonde dans le même sens et soutient qu’un écrivain « peut imaginer être un chien, une vache, un vieillard ou un enfant » sans que cela change son processus de création. De son côté, Alexandra Larochelle note que l’un des défis liés à l’écriture d’un livre jeunesse est de bien traduire l’oralité du langage des enfants et des adolescents.

Cette table ronde réunit trois femmes de la délégation tunisienne pour discuter de l'expression féminine en Tunisie, pays à l'honneur du Salon international du livre de Québec. Hélé Beji essaie de comprendre ce qui a poussé plusieurs femmes à choisir, après la révolution, une manière plus traditionnelle de vivre, notamment par un retour au port du voile. « Il y a beaucoup de mystères dans ce besoin d'une autre relation au monde », dit-elle. C'est en partie dû, selon elle, à une défaite du féminisme, qui alimente un rapport de force avec l'homme. De plus, si la modernité a amené la révolution sexuelle de la femme, elle a aussi créé de nouvelles formes de culpabilité, comme l'angoisse du vieillissement. « Cette course à la jeunesse et à la beauté est une autre forme d'asservissement à l'homme », précise l'écrivaine. Avec Danièle Bombardier (animatrice), Hélé Béji, Nabila Aïssi et Azza Filali (invitées)