Russie : ils ont voté, et puis après ? Avec Jean de Gliniasty | Entretiens géopo

L’élection présidentielle russe se tiendra du 15 au 17 mars 2024 et les jeux semblent déjà faits. Si trois candidats (Leonid Sloutski, Vladislav Davankov et Nikolaï Kharitonov) se présentent face au chef du Kremlin, ils ne représentent pas une réelle opposition. Vladimir Poutine devrait ainsi renouveler son mandat pour les six prochaines années.

Si peu de doutes demeurent sur les résultats, cette élection fait en revanche émerger des questionnements quant à l’avenir de la Russie. Vladimir Poutine avait certes joué un rôle prépondérant dans le redressement économique de la Russie à l’issue des années Elstine qui lui avait permis de bénéficier d’une image positive auprès de l’opinion publique russe. Cependant, alors que le dirigeant a plongé son pays dans la guerre contre l’Ukraine, conservera-t-il la confiance de la société russe ? Ne risque-t-il pas plutôt de dilapider son héritage politique ? À l’aulne du scrutin, la lassitude du conflit se fait-elle sentir ? Par ailleurs, alors que le pays risque de subir les conséquences, notamment économiques, de la guerre en Ukraine sur le long terme, le futur déclin de la Russie est-il le prix à payer pour la guerre ?

Autant d’enjeux qu’aborde Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l’IRIS et ancien ambassadeur de France en Russie.

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