Qu’il pleuve, qu’il grêle ou qu’il chute, rien décidément n’arrête Pogacar. Le champion slovène est fait d’un autre métal que les autres, un alliage incassable qui lui a permis de remporter pour la 3e fois les Strade Bianche malgré cette gamelle impressionnante à 50 kms de l’arrivée. Et dans Grand Plateau nous allons revenir sur ce fait de course qui a rendu la classique italienne bien plus trépidante que prévue même si au bout du compte c’est finalement toujours le même qui finit par l’emporter. Une gamelle qui pourrait avoir des conséquences à court terme sur la saison de Pogacar, non pas en raison de ses blessures mais plutôt en raison de la peur que cette chute a inspiré au staff de son équipe.  Et pendant que Pogi fait des cascades sur les chemins de Toscane, Jonas Vingegaard lui serre les dents et va tenter tout au long de cette semaine qui le conduira vers la côte d’Azur, d’éviter les gamelles, de parfaire sa forme et de montrer qu’il est bien encore le patron de la Visma. Un statut que son lieutenant et vainqueur sortant de Paris-Nice Matteo Jorgenson pourrait bien lui disputer. L’Américain est très ambitieux et plutôt du genre pressé. 

Avec Christophe Cessieux, Pierre-Yves Leroux, Kevin Morand et Jérôme Pineau