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Rafle des enfants juifs d'Izieu : le dernier survivant témoigne “Ma mère a dû se battre pour que nous puissions survivre.” Samuel Pintel n’a que six ans lorsqu’il échappe au chef de la Gestapo Klaus Barbie. Trente ans après le procès de celui que l’on surnommait “le Boucher de Lyon”, cet ancien enfant de la colonie d’Izieu — qui a mis à l’abri, de mai 1943 à avril 1944, des centaines de jeunes juifs, en pleine Occupation — se souvient du jour où sa mère lui a ordonné, le jour de la rafle de l’Hôtel des Marquisats à Annecy, de suivre la seule femme non juive. Une maman alors déportée, un papa détenu dans un stalag en Bavière… Elle, l'amènera se réfugier à Chambéry, avant de rejoindre la Maison d’Izieu en novembre 1943. Son autre grand souvenir est celui du jour de son départ, en février 1944 : Samuel Pintel laisse alors derrière lui les 44 enfants victimes de la rafle ordonnée par Klaus Barbie deux mois plus tard. “Le dernier gamin à quitter la maison sauf, c’est moi.” C’est cette histoire qu’il raconte dans son livre “L’enfant d’Izieu”, “une occasion supplémentaire de leur rendre un modeste hommage”, écrit avec la collaboration de Grégoire Mabille. La France pourrait-elle se passer de son outre-mer ? Emmanuel Macron entame ce lundi une visite de deux jours à 7 000 km de l’Élysée, en Guyane, un département en proie à de nombreuses difficultés et qui a massivement voté pour Marine Le Pen aux dernières élections. Si le président français ne s’est pas déplacé à Cayenne depuis 2017, 4 % de la population française — soit 2,2 millions d’habitants — vit pourtant dans un département éloigné de la métropole. L’outre-mer représenterait aussi 18 % du territoire français en superficie. Espace maritime, agriculture tropicale, pas de tir spatial : les avantages à garder ces anciennes colonies sont nombreux mais se heurtent à d’autres difficultés. Plusieurs territoires comme Mayotte ou la Nouvelle-Calédonie réclament leur indépendance territoriale, sur fond de coût de la vie exorbitant — sujet sensible pour le gouvernement —, de tensions sociales et d’impression d’être abandonnés par la Métropole. D’abord DOM-TOM, puis DROM-COM, le statut politique de ces territoires semble tout aussi instable. La France pourrait-elle se passer de son outre-mer ? L’Hexagone fait-il exception en Europe avec ces « confettis » de l’Empire colonial ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.
By ARTE Radio4.1
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Rafle des enfants juifs d'Izieu : le dernier survivant témoigne “Ma mère a dû se battre pour que nous puissions survivre.” Samuel Pintel n’a que six ans lorsqu’il échappe au chef de la Gestapo Klaus Barbie. Trente ans après le procès de celui que l’on surnommait “le Boucher de Lyon”, cet ancien enfant de la colonie d’Izieu — qui a mis à l’abri, de mai 1943 à avril 1944, des centaines de jeunes juifs, en pleine Occupation — se souvient du jour où sa mère lui a ordonné, le jour de la rafle de l’Hôtel des Marquisats à Annecy, de suivre la seule femme non juive. Une maman alors déportée, un papa détenu dans un stalag en Bavière… Elle, l'amènera se réfugier à Chambéry, avant de rejoindre la Maison d’Izieu en novembre 1943. Son autre grand souvenir est celui du jour de son départ, en février 1944 : Samuel Pintel laisse alors derrière lui les 44 enfants victimes de la rafle ordonnée par Klaus Barbie deux mois plus tard. “Le dernier gamin à quitter la maison sauf, c’est moi.” C’est cette histoire qu’il raconte dans son livre “L’enfant d’Izieu”, “une occasion supplémentaire de leur rendre un modeste hommage”, écrit avec la collaboration de Grégoire Mabille. La France pourrait-elle se passer de son outre-mer ? Emmanuel Macron entame ce lundi une visite de deux jours à 7 000 km de l’Élysée, en Guyane, un département en proie à de nombreuses difficultés et qui a massivement voté pour Marine Le Pen aux dernières élections. Si le président français ne s’est pas déplacé à Cayenne depuis 2017, 4 % de la population française — soit 2,2 millions d’habitants — vit pourtant dans un département éloigné de la métropole. L’outre-mer représenterait aussi 18 % du territoire français en superficie. Espace maritime, agriculture tropicale, pas de tir spatial : les avantages à garder ces anciennes colonies sont nombreux mais se heurtent à d’autres difficultés. Plusieurs territoires comme Mayotte ou la Nouvelle-Calédonie réclament leur indépendance territoriale, sur fond de coût de la vie exorbitant — sujet sensible pour le gouvernement —, de tensions sociales et d’impression d’être abandonnés par la Métropole. D’abord DOM-TOM, puis DROM-COM, le statut politique de ces territoires semble tout aussi instable. La France pourrait-elle se passer de son outre-mer ? L’Hexagone fait-il exception en Europe avec ces « confettis » de l’Empire colonial ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau ! 28 Minutes est le magazine d’actualité d’ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.

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