La diaspora tamoule de l'Îlam en France a été centrale dans l'élaboration de ce podcast et il n'est pas un hasard qu'il s'agisse du troisième épisode sur cet imaginaire des luttes (cf. l'épisode avec Apinaya K sur l'histoire de l'Îlam et celui avec Vishni Francis Jeyaratnam à propos du projet National Museum of Eelam). Cette centralité est un double mouvement: celui d'enrichir l'imaginaire politique antiraciste/anticolonial en France a travers l'exemple de la resistance eela tamoule (en particulier a travers l'organisation des Tigres de Libération de l'Îlam Tamoul) et imaginer la possibilité de solidarités envers une lutte toujours en cours. Ce troisième épisode est réalisé avec Vimirsan Vimalanathan et Suvetha Suthan, tou·tes deux membres de l'association eela tamoule en France, Em Inam, qui multiplie les formats de formation et d'action au service de la diaspora et de sa lutte contre les politiques génocidaire de l'état sri lankais.

The Funambulist's 59th issue (March-April 2025) is dedicated to Palestinian Return, which led to two collaborations with friends: the exhibition d'abord les fraises, ensuite les fleurs at FORDE in Geneva, and the hosting of this podcast, Architecture of Repair on our plateform. This podcast deliberately makes bridges with our issue, inviting some its contributors Dima Srouji, Areej Ashhab, Mahar Musleh, and Lobna Sana, as well as Mohammed Al Hawajri, Mona AlMsaddar, and Khalid Dader to provide their perspective on the question of Repair, in a similar way we asked our contributors about Return.

Presentation of the podcast by the producers/hosts ///

Architecture of Repair in Palestine is a nomadic forum that brings together architects, conservators, artists, community members, activists and academics to discuss, imagine and elaborate visions of repair for the liberation of Palestine. To help us attune to a language, we have asked a number of Palestinians to share with us their reflections in the form of a monologue that anchors and captures the stream of consciousness of this present moment as they attend to the question: What does repair mean amid genocide and mass destruction? And, is it even still a possibility?

The Funambulist's 59th issue (March-April 2025) is dedicated to Palestinian Return, which led to two collaborations with friends: the exhibition d'abord les fraises, ensuite les fleurs at FORDE in Geneva, and the hosting of this podcast, Architecture of Repair on our plateform. This podcast deliberately makes bridges with our issue, inviting some its contributors Dima Srouji, Areej Ashhab, Mahar Musleh, and Lobna Sana, as well as Mohammed Al Hawajri, Mona AlMsaddar, and Khalid Dader to provide their perspective on the question of Repair, in a similar way we asked our contributors about Return.

Presentation of the podcast by the producers/hosts ///

Architecture of Repair in Palestine is a nomadic forum that brings together architects, conservators, artists, community members, activists and academics to discuss, imagine and elaborate visions of repair for the liberation of Palestine. To help us attune to a language, we have asked a number of Palestinians to share with us their reflections in the form of a monologue that anchors and captures the stream of consciousness of this present moment as they attend to the question: What does repair mean amid genocide and mass destruction? And, is it even still a possibility?

The Funambulist's 59th issue (March-April 2025) is dedicated to Palestinian Return, which led to two collaborations with friends: the exhibition d'abord les fraises, ensuite les fleurs at FORDE in Geneva, and the hosting of this podcast, Architecture of Repair on our plateform. This podcast deliberately makes bridges with our issue, inviting some its contributors Dima Srouji, Areej Ashhab, Mahar Musleh, and Lobna Sana, as well as Mohammed Al Hawajri, Mona AlMsaddar, and Khalid Dader to provide their perspective on the question of Repair, in a similar way we asked our contributors about Return.

Presentation of the podcast by the producers/hosts ///

Architecture of Repair in Palestine is a nomadic forum that brings together architects, conservators, artists, community members, activists and academics to discuss, imagine and elaborate visions of repair for the liberation of Palestine. To help us attune to a language, we have asked a number of Palestinians to share with us their reflections in the form of a monologue that anchors and captures the stream of consciousness of this present moment as they attend to the question: What does repair mean amid genocide and mass destruction? And, is it even still a possibility?

In this conversation, recorded on March 20th 2025, we speak with Dawn Marie Paley. With Raquel Gutiérrez Aguilar, she is the co-founder of Ojalá, a digital weekly dedicated to journalism and analysis that aims to foster a common sense of dissidence. Dawn speaks about her motives for launching Ojalá, born from a broader lack of critical leftist reportage on leftist regimes in Latin America, specifically in the English-speaking world. She discusses the role of feminism and autonomous indigenous organizing to these struggles, to the work of Ojalá, and to the recent marches across Mexico for March 8th, the first International Women’s Day under president Claudia Sheinbaum.

Cette conversation, enregistrée le 14 décembre 2024, présente les différentes facons dont les habitant*es du quartier Alma Gare à Roubaix s'organisent contre la destruction de leur lieu de vie. Véritable exemple de quartier auto-conçu à la fin des années 70, Alma Gare est aujourd'hui la cible de la spéculation gentrificatrice de la mairie. Florian Vertriest, l'une des figures du combat, nous parle de l'histoire du quartier, de ses habitant*es, et de la manière dont celleux-ci pensent et pratiquent des stratégies pour contrer ce projet et ses démolitions.

Quelques mois après que la Révolution bangladeshie ait poussé le gouvernement à la fuite, nous parlons avec Charza Shahabuddin de l'imaginaire des luttes de chaque membre de la diaspora bangladeshie en France, en particulier la guerre de libération de 1971 pour se séparer du Pakistan. A ces deux grands pans de cet imaginaire, nous n'oublions pas les luttes des peuples Avidashis (autochtones) dans le Sud-Est du Bangladesh.

Charza Shahabuddin est doctorante associée au Centre d'Etudes Sud-Asiatiques et Himalayennes de l'EHESS. Elle est également enseignante à Sciences Po et l'INALCO. Son sujet de recherche porte sur la production de normes islamiques au Bangladesh.

Certes la diaspora kazakhe en France ne compte sans doute pas plus que quelques centaines de membres, celle-ci se joint néanmoins aux autres diasporas centre-asiatiques (kirghize, ouzbèke, tadjike et turkmène), et meme à d'autres ayant survécu au colonialisme de l'Empire russe, puis à celui de l'Union des républiques socialistes soviétiques dans une histoire contenant des moments communs (la Grande Révolte centre-asiatique de 1916 par exemple) mais aussi de nombreuses spécificités. Dans cet épisode, nous parlons avec Dilda Ramazan de l'importance de différencier Kazakh·e·s e Kazakhstanais·e·s, de leurs resistances anticoloniales, des structures ethnocentriques de l'Etat kazakhstanais, ainsi que de la vision centre-asiatique qu'elle propose en tant que curatrice. Cette conversation peut etre écoutée en parallele d'une lecture de notre numéro de septembre-octobre 2024, Impérialismes Asiatiques.

Dilda Ramazan est curatrice et doctorante à Sorbonne Université. Sa recherche porte sur les artistes contemporains d'Asie centrale. Elle fait partie des collectifs DAVRA, Beyond the post-soviet (Btps) et MATA.

This conversation between Shivangi Mariam Raj and Hafsa Kanjwal focuses on the affect and mythologies deployed by India to condense Kashmir into a landscape of desire, into a territory of control, on slow and invisibilized forms of violence embedded in infrastructures of assimilation, and on the complex forms of statecrafting under successive client regimes that have contributed to the strengthening of India’s settler-colonial project in Kashmir today. We also discuss methods of resistance practiced by the peoples of Jammu and Kashmir and how they help us think about liberation in the global landscape of postcolonial colonialism.

Dans ce 18ème épisode du podcast, Jean-Alex Quach nous parle de son travail en tant que designeur et médiateur en relation à la diaspora cambodgienne en France. La question de la cuisine, ainsi que celle du riz de Carmague y sont centrales et permettent de meler « l'Histoire avec un grand H avec les petites histoires » comme il le dit lui-meme. La deuxième partie de notre conversation consiste dans un survol historique de la lutte de libération anticoloniale, des bombardements étasuniens et des quatre ans meurtriers du Kampuchea Démocratique sous l'emprise des Khmers rouges.

Jean-Alex est un designer de 29 ans basé à Paris, en France. Diplômé en 2022 de l’ENSCI – Les Ateliers en tant que designer industriel, il a recemment fondé son propre studio d’art et de design, Entre les Rives, un espace créatif qui explore les questions de l’héritage culturel, de la transmission et des savoir-faire. En tant que jeune designer français sino-cambodgien, ses projets lui permettent de créer un lien entre les différents espaces culturels à travers lesquels il évolue. En tant que designer médiateur, il lui tient à coeur de créer des synergies entre les  différents contextes qu'il explore et les personnes qu'il rencontre.