Sarah Udave ,fille d’entrepreneurs dans la mode, développe sa culture musicale chez des disquaires, et un oeil pour l’esthétisme en achetant de nombreux magazines de mode et de musique.

Elle rejoint la marque The Kooples en 2010 et prend en charge la communication de la marque.

Grâce à sa forte culture musicale et à un réseau développé dans l’industrie musicale au fil du temps, elle mène plusieurs projets afin de diffuser - naturellement - la culture de la marque :

👌 Fait participer la marque au festival de musique Pitchfork à Paris

👌 Développe un magazine avec un éditorial plus pointu en invitant des plumes célèbres telles que Jon Savage et John Robb

👌 Invite des célébrités à collaborer avec la marque

👌 Crée des playlists singulières et identitaires pour le Retail

On parle aussi de la responsabilité culturelle des marques, de la rémunération des artistes, des droits d’auteurs 👍

Merci à tous pour vos écoutes !

Le compta insta de Sarah :  

https://www.instagram.com/lesmusiscellanees/

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C'est le premier épisode du podcast avec Adrien Garçia, le célèbre podcasteur de "Entreprendre dans la mode" qui n'a pas hésité à me donner de sont temps pour ma lancer !.

Je vous rediffuse cet épisode où j'avais un trac pas possible 😱. 

C'est le mois du break pour The Tracks Society, le temps de recharger les batteries avec de nouveaux invités. 😊

Je vous souhaite une très bonne écoute !.

Corinne

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Raphael Melki, c’est la référence incontournable sur Prince.

En 1986, Raphael Melki a 13 ans et assiste à un concert de Prince. 

La claque. La rencontre. 😍

Qui l’habite encore puisque depuis, cette passion s’est concrétisée à travers la création d’un site Schkopi et d’une communauté de fans à animer, d’un tout récent podcast « VIOLET », l’organisation d’événements, de concerts, et enfin, un livre publié en 2017, « PURPLE. FAM », un an après la disparition de l’artiste. 

👉 𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐣’𝐚𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐮 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐑𝐚𝐩𝐡𝐚𝐞𝐥, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 :

comment on peut entretenir sa passion pour un artiste et avec quelles sont les étapes pour construire une vraie communauté

quels étaient les éléments qui faisaient qu’une musique pouvait nous « transpercer » et nous poursuivre toute notre vie 

quel avait été le rôle du vêtement pour cet artiste aux multiples facettes

On est en 1982-1983, Michael Jackson explose en France. Arrive le film « Purple Rain » qui est ultra médiatisé. 

Aux Etats-Unis, à Minneapolis plus précisément, c’est un des berceaux les plus importants de la scène musicale, donnant naissance au « Minneapolis Sound » avec des artistes tels que Jessie Jackson.

Prince est originaire de cette ville, produit des artistes et va construire petit à petit un vaste complexe, Paisley Park, avec 3 gigantesques studios d’enregistrement, des salles de concert et un espace réservé à la création de son vestiaire.

Parce que le vestiaire de Prince sur scène, était sensiblement identique « à la ville ». 

Prince ne s’inventait pas un personnage. 

𝐈𝐥 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐞 « 𝐩𝐫𝐢𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐤𝐢𝐭𝐬𝐜𝐡 » 𝐞𝐭 𝐥’𝐞́𝐥𝐞𝐯𝐚𝐢𝐭 𝐚̀ « 𝐥’𝐞́𝐭𝐚𝐭 𝐝’𝐚𝐫𝐭 ».

La confusion du genre à travers ses looks n’était pas militant, la question ne se posait pas voilà tout !. 😉

Prince, c’est un projet global - tout comme une marque - rien n’est laissé au hasard. 😎

Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il y a une évolution tout au long de l’oeuvre de Prince tant d’un point de vue musical que vestimentaire : à chaque tenue correspond un album, des iconographies.

Des codes vestimentaires propres à l’artiste sont réinterprétés de nos jours tels que le crop top, les boutons sur les côtés du pantalon, la dentelle sur des vestes.

Avec l’album Purple Rain, c’est la première fois que l’artiste est associé à une couleur, le violet. 

Des marques de mode et de cosmétique, font d’ailleurs toujours référence au Pantone purple de Prince !.

Dans son livre « PURPLE FAM », Raphael veut témoigner de l’expression de la douleur - souvent incomprise - qu’une personne peut éprouver lors de la disparition d’un artiste qui l’a profondément incarné, habité - « alors même qu’elle ne l’a pas connu ».

Dans son podcast VIOLET, à chaque épisode, c’est partager toute l’oeuvre de Prince avec des experts, et des fans - jeunes et moins jeunes - qui vont livrer leur point de vue - au delà de la période « purple ». 

Je vous souhaite une très belle découverte en compagnie de Raphael !

Les liens vers le travail de Raphael :

https://www.instagram.com/violet.podcast/

https://www.instagram.com/schkopi/

https://www.purplefam.fr/

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𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐞𝐭 𝐞́𝐩𝐢𝐬𝐨𝐝𝐞, 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐥𝐥𝐞𝐳 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐚̀ 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐫 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐮𝐬𝐢𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐫 𝐭𝐨𝐮𝐭 𝐮𝐧 𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐬𝐮𝐩𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐡𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐭 : 𝐞𝐧 𝐦𝐨𝐝𝐞, 𝐞𝐧 𝐩𝐡𝐨𝐭𝐨𝐠𝐫𝐚𝐩𝐡𝐢𝐞, 𝐞𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐜𝐮𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞́𝐭𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐞𝐭 𝐮𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬.

Mais avec un travail de perfectionniste, voire de précurseur…

𝐂𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐟𝐚𝐬𝐜𝐢𝐧𝐞 RONALD 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥’𝐢𝐧𝐝𝐮𝐬𝐭𝐫𝐢𝐞.

Il veut comprendre comment fabriquer des pièces même les plus compliquées, avec une approche presque d’ingénierie.

Il développe alors son savoir-faire en créant des accessoires en cuir, et aux côtés de personnes travaillant dans les usines.

Ce projet, il le développe en lien avec sa culture musicale.

𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐚 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐮𝐬𝐢𝐜𝐚𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐭 𝐬𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.

« 𝙈𝙤𝙣 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡 𝙙𝙚 𝙢𝙤𝙙𝙚, 𝙟𝙚 𝙡𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙘̧𝙤𝙞𝙨 𝙪𝙣 𝙥𝙚𝙪 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙪𝙣 𝙡𝙖𝙣𝙜𝙖𝙜𝙚, 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙙𝙚𝙨 𝙫𝙚𝙨𝙩𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨, 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙥𝙖𝙧𝙡𝙚𝙧 𝙙𝙚 𝙢𝙖 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚 𝙢𝙪𝙨𝙞𝙘𝙖𝙡𝙚. 𝘾’𝙚𝙨𝙩 𝙦𝙪𝙚𝙡𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙝𝙤𝙨𝙚 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙡𝙚̀𝙩𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙞𝙢𝙗𝙧𝙞𝙦𝙪𝙚́ ».

Le Road Trip aux multiples intentions artistiques

Il part à Los Angeles trois étés, chiner des pièces en denim, des blousons en cuir (pièces iconiques du vestiaire rock, influence majeure de Ronald) puis décide d’explorer d’autres régions du Texas, jusqu’à Austin (plus de 2000 kms !).

Il découvre alors des éléments du patrimoine datant des années 30 : des boucles de ceinture de rodéo fabriquées en argent allemand, dans les anciennes mines d’argent qui ont fermées. 

Une projet de vie globale plus qu’une marque mercantile

Ronald se défend de parler d’une collection ou d’une marque : 𝐩𝐥𝐮𝐭𝐨̂𝐭 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐞 𝐠𝐥𝐨𝐛𝐚𝐥 𝐥𝐢𝐞́ 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐧 𝐥𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐲𝐥𝐞.

Ronald Curateur de groupes

Le groupe doit avoir un projet global, avec une direction artistique, des codes vestimentaires qui illustrent leur culture musicale, une image travaillée avec des videos créatives. 

Pour lui, c’est la scène de Los Angeles qui est la plus « hallucinante » de part ses nombreux groupes, ses salles aux architectures incroyables, et son public important.

On retrouve cette notion de rareté et d’identité à part également dans ses choix musicaux à l’opposé du mainstream.

Faire le lien entre de jeunes groupes et des labels

Ce qu’il aimerait d’ailleurs faire c’est recommander des groupes émergents, à potentiel, à des labels; grâce à une forte acuité développée en matière de sons, de saisir les catch-up.

A condition que le label respecte l’identité - sonore - de l’artiste sans le transformer en quelque chose de mainstream.

« 𝙅’𝙖𝙞𝙢𝙚 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙞𝙙𝙚́𝙚 𝙙𝙚 𝙜𝙚́𝙣𝙚́𝙧𝙤𝙨𝙞𝙩𝙚́, 𝙙𝙚 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙚́𝙘𝙤𝙪𝙫𝙧𝙞𝙧 𝙙𝙚 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨 𝙩𝙖𝙡𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙖𝙪 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙜𝙧𝙖𝙣𝙙 𝙣𝙤𝙢𝙗𝙧𝙚 - 𝙘̧𝙖 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙘𝙝𝙖𝙣𝙜𝙚𝙧 𝙡𝙖 𝙫𝙞𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙖𝙧𝙩𝙞𝙨𝙩𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚𝙨, 𝙚𝙣 𝙨’𝙤𝙪𝙫𝙧𝙖𝙣𝙩 𝙖̀ 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙝𝙤𝙨𝙚𝙨 ».

Transformer son style de vie en un projet global : mode, photographie, exposition et livre

Repartir ce printemps durant 3 mois dont un mois entier à voyager à travers le Nouveau Mexique, le Texas, Kansas et le Colorado.

- Finaliser son projet de photographie de villes abandonnées

- Pouvoir archiver ces endroits insolites

- Le documenter grâce à de mini reportages filmés

- présenter ce projet en galerie

- témoigner de ce travail insolite dans un livre 

Pour mieux découvrir ce talent extraordinaire, rendez-vous sur son site ronaldpineau.com  ou sur son compte insta @ronaldpineau.  

Frédéric Baldo est Costume Designer - pour des stars de la musique…😎

Frédéric crée sa marque il y a 20 ans. Il se fait repérer par des artistes, des journalistes pour son travail « aux antipodes du glamour et du sexy » et pour son approche autour de la mutation, du corps, de la peau..

Plus inspiré par les artistes que par les designers, il exprime sa passion à travers un univers fort et une histoire.

« Le vêtement est un moyen de matérialiser ce que je ressentais (…), il est la pour raconter une histoire - d’étrangeté. »

Il commence alors à travailler avec des personnalités comme Britney Spears, Marylin Manson…et fait alors une rencontre « indéfinissable » avec Beth Ditto, la leader du groupe GOSSIP. 😌

« Je pense que la mode, c’est aussi sortir de cette sensation, de sortir des possibles, d’autres univers, d’autres mondes… »

Frédéric Baldo, c’est l’hybridation.

Il est fasciné par David Bowie, « un être mutant, hybride, qui créé ses propres personnages - venus d’ailleurs, en dehors de la réalité ».

Il est d’ailleurs imprégné de la musique de The Knife, groupe suédois, composé de 2 jumeaux qui joue sur le trouble identitaire et sur le genre.

Pour lui, la musique de The Knife, c’est « basculer dans un univers parallèle, perdre pied… ».  🌈

Dans cet épisode, Frédéric nous livre : 

• Comment imaginer un vêtement, une tenue de scène, qui soit en adéquation avec la personnalité de l’artiste mais aussi comment tenir compte des contraintes à la fois physique et des freins psychologiques :)

 👉 Enfin, Frédéric aimerait bien devenir Directeur Artistique pour un chanteur qui aimerait lancer sa marque ! A bons entendeurs :)  👍 

Je vous souhaite une très bonne écoute en compagnie de Frédéric, une personnalité remarquable.

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Depuis que je fais ce podcast, c’est incroyable le nombre de personnes atypiques que je rencontre. 

J’étais loin de me douter que la musique pouvait avoir autant d’impact sur leur mindset et/ou sur leur création. 

𝙌𝙪𝙚 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙧 𝙪𝙣𝙚 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙚́𝙜𝙞𝙚 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙚̀𝙧𝙚 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙢𝙖𝙧𝙦𝙪𝙚 𝙪𝙣𝙚 𝙦𝙪𝙖𝙡𝙞𝙩𝙚́ 𝙙’𝙚𝙨𝙩𝙝𝙚𝙩.

Au fil de mes rencontres, je constate que le sujet de mon podcast qui fait le lien entre la mode et la musique, 𝙨’𝙖𝙙𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚 𝙖̀ 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣𝙣𝙚́𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙪𝙡𝙩𝙪𝙧𝙚.𝙨. 𝘼𝙪 𝙥𝙡𝙪𝙧𝙞𝙚𝙡.

Lorsque je pose des questions à un créateur de marque, il fait référence à des courants musicaux, artistiques, socio-culturels.  

Et lorsque j’ai en face de moi un artiste, chanteur, il me parle de ses collaborations avec des marques.

𝐋𝐞 𝐝𝐞́𝐧𝐨𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐞𝐬𝐭 𝐥'𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐝'𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞́𝐜𝐨-𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞𝐬.

Le désir de faire des rencontres, de collaborer avec des artistes d’autres univers, de mettre en lumière - le talent. 

Quand j’aborde le sujet de la musique, plusieurs invités me disent être imprégnés de culture rock - du streetwear au luxe. 

Ce que je note, c’est surtout 𝙪𝙣 𝙢𝙞𝙣𝙙𝙨𝙚𝙩 « 𝙪𝙣𝙙𝙚𝙧𝙜𝙧𝙤𝙪𝙣𝙙 ».

De voir les choses autrement, de donner une nouvelle dimension à sa marque, à sa création. 

Esthet (Prêt-à-porter)

Créer une marque conceptuelle, activer un levier culturel à travers des collaborations, des drops, des playlists avec des artistes de la diasporas africaine.

JN Mellor Club (objets de luxe)

Aller au delà d’une simple marque et bâtir un esprit club aux accents de La Factory d’Andy Warhol.

Réuni (Prêt-à-porter)

Un état d’esprit de rockeur qui guide la création de pièces au design intemporel et qui ont du « chien ».

Benjamin Durand (co-auteur)

Ce que la Britpop nous enseigne et revendique : pouvoir sortir de sa condition sociale à travers la musique et un look.

Wasted Paris (Streetwear)

Rester fidèle à sa culture et à on univers, éduquer sa communauté en proposant des contenus culturels et des collaborations.

Andy Gardiner (Producteur de labels indépendants et compositeur)

Faire le parallèle entre la mode et la musique : les séries limitées, le physique (vinyle), le digital (streaming).

Lironie, maroquinerie de luxe

L’art du détournement, du second degré. Retranscrire cet état d’esprit dans la création aux influences Punk et ready-made.

Ce podcast, ce sont avant tout des conversations décontractées...

J'espère que vous allez aimer ce best of et on se dit en 2022 !

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👉 Faire une interview dans un studio d’enregistrement avec des fringues punk collectors au mur, j’avais l’impression de passer une audition avec mon micro. 😱

Ed Banger, créé par Pedro Winter, est le label qui a produit Justice. 

Et aussi des fringues - surtout celles de Vivienne Westwood qu’il admire pour son authenticité. 👍

On a voyagé dans les années 75. 

🎤 On a commenté sa collection de pièces vintage qu’il a mis sous cadre dans son studio.  

𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙨𝙚𝙘𝙤𝙣𝙙𝙚 𝙥𝙖𝙨𝙨𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙫𝙚̂𝙩𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩, 𝙞𝙡 𝙡𝙖 𝙙𝙚́𝙛𝙞𝙣𝙞𝙩 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙪𝙣 « 𝙨𝙩𝙖𝙩𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 » , 𝙪𝙣 𝙖𝙧𝙩.

𝙋𝙪𝙞𝙨 𝙤𝙣 𝙖 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙪𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙖𝙡𝙡𝙚̀𝙡𝙚 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙘𝙚𝙨𝙨𝙪𝙨 𝙘𝙧𝙚́𝙖𝙩𝙞𝙛 𝙙’𝙪𝙣𝙚 𝙘𝙤𝙡𝙡𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙚𝙩 𝙙’𝙪𝙣 𝙙𝙞𝙨𝙦𝙪𝙚.

Entre le physique (vinyle) et le digital (streaming). 

Les drops et les séries limitées. Les Remix et Remastered.

Je lui ai aussi demandé ce qu’il pensait des collaborations entre artistes et marques de mode. 🤔

Andy nous démonte avec son franc parlé le système opportuniste que peuvent avoir certaines marques. 😬 

Mais ce qui anime plus que tout mon invité, c’est réaliser son « rêve de gosse » : lancer sa musique - et avec le producteur qui a produit les Cure : Dave Allen himself !. 🚀 

J'espère que cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à commenter et à partager !. MercIII.

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Karine Arabian et Franck Blais nous expliquent comment créer de la valeur en mixant différentes pratiques dans l’art, la mode et la musique.

Lorsqu’on m’a présenté Karine Arabian et Franck Blais, les 2 co-fondateurs du JN Mellor Club, comme passionnés de musique, j’ai été assez intriguée…

Intriguée par leur projet

Intriguée par le nom

Intriguée par le duo…🤔

Ce projet, cette marque, ce club, ce sont des convergences entre la notion de genre, de rock’n’roll et de communauté. 👌

𝐊𝐚𝐫𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐤 𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐫𝐨𝐜𝐤 𝐜𝐡𝐞𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞́𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬, 𝐝𝐮 𝐬𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫-𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐞𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐬. 🙌

Une musique « amplifiée », « électrifiée » leur donne de l’énergie pour créer. 💡

Voir les choses autrement. 💯

Porter un autre regard sur les choses. 👀

Croiser des pratiques issues d’autres domaines et les réinjecter dans la création. 👍

Les références dans cet épisode : Bertrand Lamarche, Galerie Poggi.

Alors prêt pour faire partie du Club ? 

N'hésitez pas à me laisser un commentaire pour savoir ce que vous en pensez 😉

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Esthet, c’est une toute nouvelle marque de mode co-fondée par Faou Soulé et Aissa Boukary. Et ce que je voulais comprendre, c'était leur univers peuplé, et ponctué de co-créations et de collaborations avec des artistes.

L’ambition d’Esthet est de promouvoir une scène artistique, alternative d’Afrique - sans tomber dans les clichés. 

« Cet esprit (alternatif) c’est en marge de la culture mainstream. C’est montré un autre angle de la culture (africaine) par le prisme de la mode, de l’art et de la musique »

Au départ, son projet repose sur 3 piliers : 

L’esthétisme

Un style minimaliste

La qualité

Le nom de la marque « ESTHET » sonne comme une évidence : « j’aimais cette notion d’esthétisme, d’aimer le beau ».

Le projet évolue petit à petit d’une marque-produit à une marque-concept, expérientielle.

Elle agit sur 2 niveaux : les produits et l’univers de la marque à travers des collaborations, co-création et de la curation d’artistes.

Fan d’électro et de Deep House, elle réalise alors des partenariats avec des DJs d’origine africaine afin qu’ils travaillent sur une playlist sur-mesure, et à l’écoute sur son site.

Faou ne s’interdit pas un jour de réaliser des vêtements pour des danseurs, de produire des artistes ou faire de l’événementiel !.

D’inspiration workwear et non genrées, les collections sont réfléchies avec la vision d’un vestiaire à partager, où la signification des couleurs n’a pas d’importance, avec des modèles intemporels ponctués de « drops » et créés en collaboration avec des artistes.  

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Sofia, c’est l'énergie solaire qui vient du Mexique.

Sofia Lombardo fête les 1 an de sa marque de maroquinerie et d’accessoires de luxe, LIRONIE. 

Elle me reçoit au sein de La Caserne, le nouvel incubateur mode des marques éco-responsables, dans un espace immense, alors ça résonne un peu :).

Baignée dans un univers familial artistique, elle s’initie très tôt à la peinture et à l’histoire de l’art. 

Passionnée d’esthétisme et de mode, elle n’a qu’une chose en tête : partir étudier à Paris et travailler pour des maisons de luxe !. 

Elle écoute à la fois de la musique plein de peps comme Christina Aguilera ou Britney Spears mais aussi la pop-rock des Killers, The Kooks, Wombats…

A 19 ans, elle débarque à Paris seule, enchaine les études, obtient un Master en Accessoire de Mode à Barcelone, fait son premier stage chez Julien Martinez puis travaille chez See by Chloé, Lancel, Cartier…

Elle a alors conscience de son talent : une forte sensibilité à la couleur développée grâce à son enfance « colorée » au Mexique et à son expérience au sein des maisons de luxe.

Dans cet épisode, Sofia nous livre comment elle a eu l’idée de lancer sa marque en créant un « objet-signature » assez inattendu : la pince à linge ! en le sublimant et en le détournant.

Sa principale source d’inspiration ? Une fusion de Marcel Duchamp pour le ready-made et l’esprit punk de Vivienne Westwood et des Sex Pistols qui crée cet état d’esprit « ironique ».

Ce que vous allez apprendre dans cet épisode : 

• comment le mélange de sources d’inspirations différentes amènent à un résultat étonnant

Bonne écoute !

The Tracks Society c'est aussi un compte Insta : The_Tracks_Society

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