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Le salon mondial du tourisme 2025 s'est achevé mi-mars à Paris. D'après une récente étude du cabinet Protourisme, le nombre de Français prévoyant de partir en vacances cet été devrait diminuer par rapport à 2024. Ceux qui maintiennent leurs projets de voyage ajustent leur budget en réduisant certaines dépenses du quotidien. Si le choix de la destination reste une préoccupation majeure, une autre question se pose de plus en plus : avec qui partir ? Le tourisme en solo séduit un nombre croissant de voyageurs. Qui sont-ils ? Quels sont les avantages de partir seul ?
Agences de voyage, offices de tourisme, vendeurs d'équipement... Le Salon mondial du tourisme regorge d'idées pour les voyageurs. Dans son modeste stand, Didier Jehannot est un des spécialistes du tourisme en solo. Il travaille à l'association Aventure au bout du monde. Ses 1 200 adhérents partagent astuces et bonnes adresses :
« Je pense qu'il y a de plus en plus de gens qui réfléchissent à partir différemment. Les jeunes avant 30 ans, beaucoup de femmes aussi qui partent en solo parce qu'elles ont moins peur... Et quand on part en autonomie et en indépendant, en individuel si vous voulez, ça permet aussi de concrétiser son voyage, de le préparer. Quand on ne sait pas avec qui partir, le mieux, c'est de se lancer tout seul dans l'aventure. »
Maria a 22 ans. Sac à dos sur les épaules, elle revient justement de son premier voyage en solitaire : « C'était trop bien. J'aimerais bien répéter. Je suis allée juste deux jours. Je suis partie à Milan. Je suis partie juste pour visiter la ville et il n'y a personne pour me dire ce que je dois faire, parce que je suis toute seule. »
Hors des circuits balisés, la tendance du voyage solo peut sembler casse-cou. Pas pour cette quinquagénaire dynamique et ses 32 ans d'expérience en solitaire : « On ne drague pas, on ne fume pas et on ne boit pas. Et là, déjà, ça va mieux. Quand on est dans sa pleine conscience, on apprécie aussi tout ce qui est autour de nous. On est tout le temps en observation, et en même temps, quand il y a des rencontres, on se lâche complètement et c'est chouette. »
À lire ou à écouter aussiDévorer le monde
Rencontres et échanges culturelsDes rencontres, par exemple en auberge de jeunesse ou lors d'une nuit chez l'habitant quand on ne dort pas à la belle étoile, sont autant de solutions pour ménager son budget. Et c'est plus facile en solo. « Ça ne coûte rien. J'y suis allée au Ladakh, qui est un pays à 5 000 mètres au nord de l'Inde, et ça m'a coûté, avec le billet d'avion, moins de 2 000 € pour un mois et demi par exemple, alors que pour certains, cette même destination leur coûtera entre 4 500-5 000 € pour 15 jours », poursuit l'expérimentée vacancière.
Philippe Mélul est un expert en la matière. Il a visité les 197 États indépendants du monde, souvent en solitaire. Il apprécie particulièrement les échanges culturels que ces conditions permettent : « Comme on est seul, on s'imprègne plus des contacts avec la population. On recherche le contact, donc on va vers les gens. Mais les gens viennent davantage vers vous aussi. Quand ils voient un couple, ils se disent ''on ne va pas les déranger''. Alors que si c'est une personne seule, le contact se fait plus facilement. »
Selon une étude menée par le Salon mondial du tourisme, près d'un voyageur sur quatre prévoit de partir seul cette année.
À lire aussiTourisme: y'a-t-il un effet Jeux olympiques en France ?
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Agences de voyage, offices de tourisme, vendeurs d'équipement... Le Salon mondial du tourisme regorge d'idées pour les voyageurs. Dans son modeste stand, Didier Jehannot est un des spécialistes du tourisme en solo. Il travaille à l'association Aventure au bout du monde. Ses 1 200 adhérents partagent astuces et bonnes adresses :
« Je pense qu'il y a de plus en plus de gens qui réfléchissent à partir différemment. Les jeunes avant 30 ans, beaucoup de femmes aussi qui partent en solo parce qu'elles ont moins peur... Et quand on part en autonomie et en indépendant, en individuel si vous voulez, ça permet aussi de concrétiser son voyage, de le préparer. Quand on ne sait pas avec qui partir, le mieux, c'est de se lancer tout seul dans l'aventure. »
Maria a 22 ans. Sac à dos sur les épaules, elle revient justement de son premier voyage en solitaire : « C'était trop bien. J'aimerais bien répéter. Je suis allée juste deux jours. Je suis partie à Milan. Je suis partie juste pour visiter la ville et il n'y a personne pour me dire ce que je dois faire, parce que je suis toute seule. »
Hors des circuits balisés, la tendance du voyage solo peut sembler casse-cou. Pas pour cette quinquagénaire dynamique et ses 32 ans d'expérience en solitaire : « On ne drague pas, on ne fume pas et on ne boit pas. Et là, déjà, ça va mieux. Quand on est dans sa pleine conscience, on apprécie aussi tout ce qui est autour de nous. On est tout le temps en observation, et en même temps, quand il y a des rencontres, on se lâche complètement et c'est chouette. »
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Philippe Mélul est un expert en la matière. Il a visité les 197 États indépendants du monde, souvent en solitaire. Il apprécie particulièrement les échanges culturels que ces conditions permettent : « Comme on est seul, on s'imprègne plus des contacts avec la population. On recherche le contact, donc on va vers les gens. Mais les gens viennent davantage vers vous aussi. Quand ils voient un couple, ils se disent ''on ne va pas les déranger''. Alors que si c'est une personne seule, le contact se fait plus facilement. »
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