Le système Hyperloop, imaginé par Elon Musk, le patron de SpaceX et Tesla Motors, qui serait capable de nous transporter par voie terrestre à plus de 1200 km/heure prend un sérieux retard. C’est la raison pour laquelle l’entreprise Virgin Hyperloop One concentre ses efforts sur le transport de fret à très grande vitesse en dévoilant son concept de Cargospeed sans passagers, qui filera à plus de 1000km/h
Le transport idéal du 21ème siècle se nomme bien Hyperloop, c’est un mixage entre plusieurs technologies empruntées au train à sustentation magnétique et à l’avion supersonique qui a été imaginé en 2013 par le multimilliardaire, Elon Musk, patron de SpaceX, concepteur de modules spatiaux et de Tesla Motors qui commercialise des bolides fonctionnant à l’électricité.
Ce système de transport à très grande vitesse consiste à propulser par un champ magnétique, dans un tube à basse pression atmosphérique, des capsules circulant sur toute la longueur du cylindre. Les navettes reposent sur des cousins d’air pressurisés, leur vitesse peut atteindre les 1200 km/heure, avec une dépense énergétique minime si le courant est toutefois assuré par des panneaux photovoltaïque. Les tubes qui sont suspendus à des pylônes suivraient les infrastructures routières existantes. Avec ce genre d’engin, un Paris-Marseille s’effectuerait en quelques dizaines de minutes, le tout pour la somme ridicule d’une vingtaine d’euros, affirment les entreprises qui se sont lancées dans le développement du projet.
Depuis 2013, beaucoup de tests prometteurs ont déjà été réalisés, mais pas une « rame » d’Hyperloop ouverte au public, n’a encore pointé le bout de son nez. Les voyageurs du 21ème siècle devront attendre, comme le prévoit la société Virgin Hyperloop One avec son projet DP World Cargospeed.
Ces navettes de frets de petites dimensions répondraient à l’envolée du commerce en ligne pour acheminer à 1000 km/heure entre des mégalopoles distantes des livraisons express, expliquent ses concepteurs à grand renfort de vidéo sur la Toile.
Ce réseau de fret Hyperloop accomplirait en seize heures un trajet qui prendrait quatre jours par camion pour des tarifs équivalents à ceux du fret routier, indique le site web de l’entreprise du très médiatique Richard Branson.
Cependant, on reste encore très loin de la concrétisation de ce projet qui semble s’inspirer directement, mais à plus grande échelle, des « tubes pneumatiques » inventés au 19ème siècle permettant d’acheminer physiquement du courrier et de petits paquets d’un immeuble à l’autre.
Une façon comme une autre de faire du neuf avec de vieux concepts en quelque sorte, en négligeant toutefois cette part de rêve qui nous proposait des voyages à la vitesse du son bien avant la fin du 21ème siècle.
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