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Or
La première fois que j’ai lu un livre en anglais, j’avais 13 ou 14 ans. J’avais commencé à apprendre la langue dès l’âge de 9 ans, à l’école ; mais mes lectures s’étaient toujours limitées à des courts textes dans les manuels scolaires, des chansons ou des poèmes.
Un jour, je me suis dit qu’il était temps de passer aux choses sérieuses, et de lire un livre entier, un roman. Je ne sais plus pour quelle raison, j’avais choisi Animal Farm, de George Orwell. Le titre me plaisait, sûrement, ou bien quelqu’un me l’avait conseillé.
Au début, je lisais lentement. ; j’interrompais ma lecture lorsque je rencontrais un mot que je ne connaissais pas, c’est à dire très fréquemment. Petit à petit, j’ai été si absorbé que je n’ai plus lâché le livre ; le contexte me permettait de suivre l’intrigue, et mon imagination complétait les lacunes de mon vocabulaire.
Ce livre m’a profondément marqué. Encore aujourd’hui, c’est l’un de mes romans préférés. Cette expérience de lecture m’a aussi fait réaliser que tout un univers me devenait accessible, celui de la littérature anglaise et américaine. Les traducteurs font un travail formidable, mais il y a quelque chose de puissant dans le fait de pouvoir lire et comprendre un texte dans sa langue d’écriture, sans intermédiaire. Comme disent les italiens, Traduttore, traditore Traducteur, traître…
Des années plus tard, lorsque j’ai commencé à apprendre le portugais, je vous laisse deviner mon premier roman… Et donc, j’ai lu Animal Farm, j’ai lu A Revolução dos Bichos, mais je n’ai jamais lu La Ferme des Animaux !
4.9
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La première fois que j’ai lu un livre en anglais, j’avais 13 ou 14 ans. J’avais commencé à apprendre la langue dès l’âge de 9 ans, à l’école ; mais mes lectures s’étaient toujours limitées à des courts textes dans les manuels scolaires, des chansons ou des poèmes.
Un jour, je me suis dit qu’il était temps de passer aux choses sérieuses, et de lire un livre entier, un roman. Je ne sais plus pour quelle raison, j’avais choisi Animal Farm, de George Orwell. Le titre me plaisait, sûrement, ou bien quelqu’un me l’avait conseillé.
Au début, je lisais lentement. ; j’interrompais ma lecture lorsque je rencontrais un mot que je ne connaissais pas, c’est à dire très fréquemment. Petit à petit, j’ai été si absorbé que je n’ai plus lâché le livre ; le contexte me permettait de suivre l’intrigue, et mon imagination complétait les lacunes de mon vocabulaire.
Ce livre m’a profondément marqué. Encore aujourd’hui, c’est l’un de mes romans préférés. Cette expérience de lecture m’a aussi fait réaliser que tout un univers me devenait accessible, celui de la littérature anglaise et américaine. Les traducteurs font un travail formidable, mais il y a quelque chose de puissant dans le fait de pouvoir lire et comprendre un texte dans sa langue d’écriture, sans intermédiaire. Comme disent les italiens, Traduttore, traditore Traducteur, traître…
Des années plus tard, lorsque j’ai commencé à apprendre le portugais, je vous laisse deviner mon premier roman… Et donc, j’ai lu Animal Farm, j’ai lu A Revolução dos Bichos, mais je n’ai jamais lu La Ferme des Animaux !
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