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En avril dernier, une vague d’actions ciblait le système carcéral français. A chaque fois, le sigle DDPF pour Défense des Droits des Prisonniers Français était retrouvé sur les lieux. En parallèle, un canal Telegram revendiquait cette campagne et en explicitait les revendications, soit le respect des droits des prisonniers décrits comme systématiquement bafoués. Dans un brillant article récemment publié dans lundimatin (lire ici), l’historien Alessandro Stella revenait sur cette « affaire » pour la recontextualiser à la fois dans le moment politique présent mais aussi plus généralement dans l’histoire du « narcotrafic » et de la politique pénale qui prétend réprimer la vente et la consommation de stupéfiants. Dans ce lundisoir, nous accueillons Anne Coppel, sociologue et pionnière en France de l’étude du prohibitionnisme des drogues, Fabrice Olivert, militant historique pour la défense des consommateurs de drogue et fondateur d’ASUD (Auto support des usagers de drogues) ainsi qu’Alessandro Stella.
 On verra comment une pratique millénaire et anthropologiquement banale, -l’usage de psychotropes-, est devenue en quelques décennies le prétexte à une criminalisation et une répression de masse des populations pauvres et plus particulièrement racisées. Comment les figures du « drogué », du « dealer » et maintenant du « narcotrafiquant » ont été construites politiquement et se sont tellement bien ancrées dans nos représentions que lorsque une campagne d’actions en solidarité avec les personnes incarcérées se diffuse aux quatre coins de la France, personne dans le champs public n’entreprend de la soutenir ou à tout le moins de la comprendre.
Vous aimez ou au moins lisez lundimatin et vous souhaitez pouvoir continuer ? Ca tombe bien, pour fêter nos dix années d’existence, nous lançons une grande campagne de financement. Pour nous aider et nous encourager, C’est par ici.
 By lundimatin
By lundimatinEn avril dernier, une vague d’actions ciblait le système carcéral français. A chaque fois, le sigle DDPF pour Défense des Droits des Prisonniers Français était retrouvé sur les lieux. En parallèle, un canal Telegram revendiquait cette campagne et en explicitait les revendications, soit le respect des droits des prisonniers décrits comme systématiquement bafoués. Dans un brillant article récemment publié dans lundimatin (lire ici), l’historien Alessandro Stella revenait sur cette « affaire » pour la recontextualiser à la fois dans le moment politique présent mais aussi plus généralement dans l’histoire du « narcotrafic » et de la politique pénale qui prétend réprimer la vente et la consommation de stupéfiants. Dans ce lundisoir, nous accueillons Anne Coppel, sociologue et pionnière en France de l’étude du prohibitionnisme des drogues, Fabrice Olivert, militant historique pour la défense des consommateurs de drogue et fondateur d’ASUD (Auto support des usagers de drogues) ainsi qu’Alessandro Stella.
 On verra comment une pratique millénaire et anthropologiquement banale, -l’usage de psychotropes-, est devenue en quelques décennies le prétexte à une criminalisation et une répression de masse des populations pauvres et plus particulièrement racisées. Comment les figures du « drogué », du « dealer » et maintenant du « narcotrafiquant » ont été construites politiquement et se sont tellement bien ancrées dans nos représentions que lorsque une campagne d’actions en solidarité avec les personnes incarcérées se diffuse aux quatre coins de la France, personne dans le champs public n’entreprend de la soutenir ou à tout le moins de la comprendre.
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