Antoine reprend le fil de ses journées, entre cafés tièdes, métro bondé et rendez-vous manqués. Paris bruisse autour de lui, indifférente à sa confusion intérieure. Le rythme reprend, les habitudes aussi. Mais sous la surface du quotidien, une question persiste : où est Gabriel ?
Dans cet épisode suspendu entre le fonctionnel et l’intime, Antoine enregistre un podcast sur les fantasmes et la peur de l’engagement, croise des regards, fantasme sur un livreur, et traverse la ville comme on traverse une mémoire. Rien d’exceptionnel, et pourtant, tout résonne.
Le silence de Gabriel devient assourdissant. Était-ce vraiment une histoire ? Ou juste une projection ? Antoine doute, observe, se replie. Il flotte entre deux états, entre deux histoires, entre deux vérités.
Une journée ordinaire, teintée de mélancolie lucide, où l’on comprend que parfois, avancer c’est simplement accepter de ne pas tout comprendre.
Un épisode comme un battement de cœur un peu trop lent, un peu trop fort.
Un épisode qui murmure ce qu’on n’ose pas toujours dire : parfois, la confusion, c’est déjà une forme de vérité.