Share Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots
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By Assez parlé par l'école d'écriture Les Mots
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The podcast currently has 31 episodes available.
Entrez dans l'univers littéraire de Kamel Daoud
Quels sont les mots qui le bouleversent, l’accompagnent, le transportent ? Quelles références littéraires conseille-t-il à quelqu’un qui souhaite progresser dans l'écriture ? Ensemble, nous explorerons son univers en découvrant les références, les phrases et les inspirations qui ont façonné son parcours, pendant 45 minutes.
Cette conversation entre nos participants et l’écrivain et journaliste franco-algérien, d'une durée d'une heure et demie, est le format idéal pour découvrir l'auteur de Meursault contre-enquête, Goncourt du premier roman, prix Cino Del Duca de l’Académie Française, ou encore de Zabor ou les psaumes, prix Méditerranée.
Les Mots de Kamel Daoud
"Parler d’écriture, c’est prétendre connaître des réponses, mais en réalité, c’est toujours définir encore mieux les questions. « Le roman n’est pas un genre réponsif, mais interrogatif », affirme Cercas, l’écrivain espagnol, dans Le point aveugle, un manuel d'écriture et une réflexion sur cet art. J’y adhère pleinement. J'espère que nous partagerons, ensemble, durant cet atelier, mille autres questions sur ce genre qui a quelque chose d’infini en lui, selon Borgès. C’est ce qui en fait l’intérêt à mes yeux et j’espère auprès de vous aussi : y apprendre à nous interroger."
Kamel Daoud
L'écrivain Kamel Daoud
Kamel Daoud est un écrivain, journaliste et chroniqueur franco-Algérie.
Il a travaillé dans les principaux quotidiens algériens mais aussi comme chroniqueur dans des journaux internationaux (le New York Times, La reppublica, le Monde, le Point...etc). Il est l'auteur de Meursault contre enquête, Goncourt du premier roman, du prix Cino Del Duca de l'Académie Française et du Prix Méditerranée pour le roman Zabor ou les psaumes.
Son livre, Houris (qui signifie «femme très belle promise par le Coran aux Musulmans fidèles qui accéderont au paradis»), accorde la parole à son héroïne narratrice, Aube, qui est devenue muette à la suite d’une tentative d’égorgement lors du massacre de Had Chekala en décembre 1999 lorsqu’elle avait cinq ans. Le roman est sa prise de parole pour raconter son histoire et celle de son pays à Houri sa fille, dont elle est enceinte. «Mon personnage ne peut pas parler, mais il imagine une langue et moi j’ai vécu le français comme une langue intime, c’est une langue secrète», a confié l’écrivain au micro de la journaliste Sonia Devillers.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Regarder intensément, s’émerveiller, s’inquiéter… C’est ce qui définit le rapport au monde de Belinda Cannone depuis la petite enfance. Imitant son père qui passait son temps à griffonner ses pensées dans des carnets, l’écrivaine est progressivement sortie de son journal intime - tout en suivant, en partie, certains chemins tracés par son père - pour s’adresser à “l’autre” et entretenir ce qu’elle appelle aujourd’hui une “conversation avec son époque”.
Romancière et essayiste, récompensée - entre autres, par les prix de l’Académie française et de la Société des gens de Lettres, elle est l’autrice de plus de trente livres - romans, essais, récits, recueils de nouvelles, travaux universitaires et d’innombrables tribunes dans la presse - à travers lesquels elle scrute la société qui l’entoure, source d’inquiétude et de joie intense. Dans cet épisode, enregistré juste après la parution des “Vulnérables”, un recueil de nouvelles chez Stock, l’écrivaine nous fait entrer dans son laboratoire d’écriture de la façon la plus généreuse possible en nous permettant de découvrir l’écho - jamais dévoilé - entre ses brouillons de recherche et le résultat final de l’une de ses nouvelles. Une leçon d’écriture inégalable.
A l’école Les Mots, Belinda Cannone anime régulièrement un atelier d’écriture qui s’appelle “Écrire la fiction”. Les participants apprennent à renouveler leurs techniques, à lâcher leur marotte pour écrire autrement !
Extraits lus dans l’épisode
“La chair du temps” de Belinda Cannone (Stock, 2012)
“Le secret des passages”, dernière nouvelle du recueil “Les Vulnérables” de Belinda Cannone (Stock, 2024)
Crédits pour l’épisode 29
Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : Thomas Aguettaz Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet épisode consacré à Nina Bouraoui a été enregistré en public sur la grande scène du Centre Pompidou dans le cadre du festival “Effractions”. Pour sa 5e édition, du 6 au 10 mars 2024, ce festival consacré aux littératures contemporaines sur le thème du “Réel”, a réuni son équipe et celle de l’école Les Mots pour choisir un ou une invitée. Le nom de Nina Bouraoui a tout de suite été prononcé.
D’abord parce qu’elle vient de publier l’un de ses récits les plus personnels, « Grand Seigneur », chez JC Lattès, dans lequel elle raconte les derniers jours de la vie de son père admis en soins palliatifs à la maison médicale Jeanne-Garnier en mai 2022. Elle dit dans ce livre les mystères qu’elle sait de lui et la façon dont elle l’a regardé, admiré, depuis toute petite jusqu’à ses derniers jours.
Aussi, parce qu’en parallèle de ce livre d’une grande ampleur littéraire, elle publie « Le désir d’un roman sans fin », recueil de chroniques et de textes intimes sur le réel de notre société et sur la façon dont une écrivaine parvient à le traduire, parfois à le transformer. Et surtout, parce que les écrits de Nina Bouraoui questionnent l’écriture comme acte de désir, de sensualité, un feu tendu vers l’autre qui cherche à être vue, à être aimée, qui cherche l’invention comme source même de la vérité.
Lire ces deux livres en parallèle permet d’avoir une perspective précise de la place de l’écriture dans la vie de cette romancière. « Écrire est un acte, lit-on chez Nina Bouraoui. Le livre est le résultat d’une liaison, d’un désir, d’un rapport. Il ne s’agit pas de naissance, un livre n’est pas un enfant. Il s’agit de sexualité ».
Livres mentionnés et cités dans l’épisode
“Grand seigneur” (Lattès, 2024)
“Le désir d’un roman sans fin” (Lattès, 2024)
Crédits pour l’épisode 28
Création et réalisation : Lauren Malka.
Montage : Lauren Malka
Mixage : avec la collaboration de Thomas Aguettaz
Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Nina Jovanovic.
Direction générale : Elise Nebout.
Crédit photo Nina Bouraoui : © Patrice Normand
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Qu’est-ce qu’une écriture engagée ?
Les écrivain(e)s actuel.les affrontent cette question de façon plus brûlante qu’auparavant. Non seulement parce que la presse les encourage à prendre position dans les débats de société. Mais aussi parce que la figure de l’écrivain.e engagée, tombée en disgrâce après les années 1970, reprend ses lettres de noblesse ces jours-ci. Il ne s’agit pas seulement d’intervenir dans les débats, mais aussi de chercher des formes littéraires qui remettent en question l’ordre établi et aident à envisager le monde d’après. Qu’en pensent les écrivain(e)s qui animent des ateliers à l’Ecole Les Mots ? S’agit-ils, selon eux.elles, d’injonctions à s’engager ? Se sentent-ils écrivain(e)s ? Ou y perçoivent-ils une urgence incontournable face aux grandes questions que notre société traverse ?
Dans cet épisode, nous posons la question à Louise Browaeys, Belinda Cannone, Emmanuelle Favier, Grégory Le Floch, Denis Michelis. Cinq écrivain(e)s que nous avons choisi(e)s parce que leurs œuvres nous inspirent un lien fort à la notion d’engagement - parfois, et c’est ce que révèle cet épisode, à leur corps défendant !
Ecrivain(e)s qui interviennent dans cet épisode :
Louise Browaeys, autrice de trois romans : La Dislocation, en 2020 (HarperCollins), Fais Battre ton tambour, en 2022, (HarperCollins) et La Reverdie en 2023 aux Editions de La Mer Salée.
Belinda Cannone, romancière et essayiste. Ses livres les plus récents sont des essais : “Le Nouveau Nom de l'amour”, Stock, 2020, Petit éloge de l'embrassement, Gallimard, coll. « Folio 2 euros », 2021 et un recueil de nouvelles “Le vis-à-vis, nouvelles érotiques”, éd. La Pionnière, 2023
Emmanuelle Favier, romancière, poétesse, dramaturge et nouvelliste. Elle est autrice de trois romans parus chez Albin Michel “Le Courage qu'il faut aux rivières” (2017), puis “Le Livre de Rose”, paru en 2023 aux éditions Les Pérégrines. Elle vient de faire paraître aussi sa traduction de “La Mégère apprivoisée” de Shakespeare, aux Belles Lettres.
Grégory Le Floch, auteur de quatre romans : “Dans la forêt du hameau de Hardt” (Éditions de l'Ogre) paraît en 2019, “De parcourir le monde et d’y rôder chez Christian Bourgois, roman qui remporte les Prix Décembre, Wepler et Transfuge Découverte. “Gloria, Gloria”, Christian Bourgois Éditeur, 2023. Et “Éloge de la plage” aux éditions Rivages. Il gagne aussi en 2023 le prix Sade pour son roman Gloria, Gloria.
Denis Michelis, auteur de “La chance que tu as” chez Stock en 2014, “Le Bon Fils” (2016), “État d'Ivresse” (2019) et “Encore une Journée Divine” (2021) en cours d’adaptation au théâtre. En janvier 2024, il publie “Amour Fou” chez Noir sur blanc.
Crédits :
Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : avec la collaboration de Thomas Aguettaz Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Romancière et autrice de fictions radio sur France Culture, Sophie Lemp tient en équilibre sur un fil littéraire, nostalgique et cadencé sur lequel elle nous entraîne depuis son tout premier roman, “Le Fil” (Editions de Fallois, 2015) - un livre construit à partir de sa correspondance réelle avec sa grand-mère. En 2023, elle achève deux projets très personnels et cruciaux pour elle : d’un côté l’écriture d’une fiction audio sur l’un des cinéastes-bonnes fées qui s’est penché sur son berceau d’écrivaine, Jacques Demy - dans ce podcast, elle cite d’ailleurs d’autres cinéastes, écrivain.es, musicien.nes ont participé à sa vocation : Barbara, Claude Sautet, mais surtout Annie Ernaux avec qui elle entretient une forme d’amitié littéraire unique et précieuse. Et en parallèle, elle publie l’un de ses romans les plus intimes “La Fille que tu étais” (Herodios Editions, 2023) sur les amitiés quasi-amoureuses, passionnées et douloureuses de l’adolescence. Dans cet épisode, elle parle de la place que cette période occupe dans ses pensées, dans ses carnets et sous sa plume. Lorsqu’elle écrit, nous explique-t-elle, c’est dans le corps de la fille qu’elle était à l'époque qu’elle replonge immanquablement, sans le décider. On la suivrait jusqu’au bout de son île, à pas feutré, en suivant le fil de sa plume délicate, mi-triste mi-entraînante, sans hésiter.
En 2024, Sophie Lemp projette de travailler les voix d’Annie Ernaux sous la forme d’une création audio et de poursuivre ses ateliers d’écriture à l’Ecole Les Mots : “Trouver sa voix” et “Ecrire la vie”.
Extrait lu dans l’épisode
“Le Fil” de Sophie Lemp (Editions De Fallois, 2015)
Autres oeuvres citées dans l’épisode
“La fille que tu étais” de Sophie Lemp (Editions Herodios Editions, 2023)
“Les miroirs de Suzanne” de Sophie Lemp (Allary Editions, 2019)
“Leur séparation” de Sophie Lemp (Allary Editions, 2019)
“Jacques Demy, éclats d’une vie” de Sophie Lemp sur France Culture (2023)
“Billie Hollyday night and day” de Sophie Lemp sur France Culture (2016)
“L’événement” d’Annie Ernaux adapté par Sophie Lemp sur France Culture (2011)
Crédits pour l’épisode 26
Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Maison Dīcēs. Direction générale : Elise Nebout.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour Eric Faye, le “réel” est un tremplin à destination de son imagination ! Les rebonds l’emmènent vers des nouvelles, des romans, des récits de voyage, parfois des essais… Impossible de savoir à l’avance ce que lui réserve sa création. Ce qui est sûr, c’est qu’il danse avec elle depuis qu’il est un enfant.
Montage : Lauren Malka
Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe
Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Maison Dices.
Direction générale : Elise Nebout.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogé sur son parcours depuis ses premiers écrits d'enfance jusqu'à son dernier roman.
À l'époque où il cherchait sa vocation, Serge Joncour a exercé tous les métiers possibles - maître-nageur, livreur de journaux, cuisinier, rédacteur-publicitaire.... Mais il n'a jamais réalisé son rêve ultime : devenir nageur de combat ! Le voici donc écrivain. Mais pourquoi cela ? Comment en est-il arrivé là ?
Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogé sur son parcours depuis ses premiers écrits d'enfance jusqu'à son dernier roman, en passant par ses nombreux succès (prix Femina 2022, Landerneau, Interallié... adaptations au cinéma, traductions dans plus de quinze langues), ses doutes, ses renoncements, ses "pressentiments". Il lui arrive de répondre à certaines de ces questions. Mais la plupart du temps, il procède par digressions sinueuses, tours et détours oulipiens autour de la grande question qui le préoccupe ce soir-là : comment peut-il finir sa trilogie ? Sur quelle scène finale peut-il dire adieu aux personnages avec lesquels il vient de passer quatre ans de sa vie ?
Y est-il parvenu ? La réponse est en partie dans cet épisode et en partie dans son prochain roman, la suite de Nature humaine, Chaleur humaine, en librairie en septembre 2023 (Flammarion). On compte sur vous pour ne pas manquer ces deux rendez-vous !
Crédits pour l’épisode 24
Création et réalisation : Lauren Malka
Montage : Lauren Malka
Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe
Musique : “Machine à écrire”
Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Nina Jovanovic
Direction générale : Elise Nebout
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Poétesse d’expression française, essayiste, romancière, traductrice née au Japon et installée en France depuis 25 ans, Ryoko Sekiguchi parle d'écriture comme d'un nouveau met qu'elle s'apprête à déguster. Le plaisir et la légèreté semblent à chaque fois se renouveler. Pendant son enfance, elle considérait qu’elle ne parviendrait jamais à écrire car elle ne se sentait pas capable d’ « inventer d'histoires ». Elle imaginait un lapin mais le laissait aussitôt de côté car elle ne savait pas où l’emmener. Alors pour assouvir sa soif littéraire (et retrouver tous ces lapins abandonnés !), elle pensait devenir bibliothécaire.
A 16 ans, Ryoko Sekiguchi découvre que l’on peut inventer des mondes sans forcément commencer par "il était une fois". La voilà donc poétesse et très vite primée par un jury de poésie pourtant peu ouvert d’esprit avec les femmes de lettres.
Autrice d'une vingtaine de livres en français et en japonais, elle a aujourd'hui imposé sa voix comme la poétesse et écrivaine de langue française la plus reconnue pour écrire, sublimer et penser les langues, les cuisines et les parfums du monde ! Ses thèmes de prédilection sont la gastronomie, la poésie, les voyages, les mots et les êtres. Son dernier livre, 961 heures à Beyrouth et 321 plats qui les accompagnent vient de paraître chez Folio.
Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclasse suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 22 septembre 2022, elle raconte son étonnant parcours, de Tokyo à Paris en passant par Beyrouth, son rapport aux langues qui lui donnent l’impression d’habiter d’autres corps que le sien, son rapport aux villes, aux odeurs, aux goûts mais surtout aux voix des êtres (et parfois des choses) avec lesquelles elle tisse ce qu’on appelle en japonais le “kikigaki”, une littérature de l’écoute (un terme intraduisible en français). La conversation si joueuse, parfois fantasque et profonde sur son rapport à l'écriture a été suivie d’exercices créatifs auxquels les personnes présentes ont pu se prêter.
Livres cités pendant l’épisode
Cassiopée Péca, 1993
Calque, P.O.L, 2001.
Ce n'est pas un hasard, Chronique japonaise, P.O.L., 2011.
L'Astringent, éditions Argol, coll. Vivres, 2012.
Manger fantôme, Argol, coll. Vivres, 2012.
Le Club des gourmets et autres cuisines japonaises, P.O.L, 2013.
Fade, Les ateliers d'Argol, coll. Paradoxes, 2016.
Nagori, la nostalgie de la saison qui s'en va, P.O.L, 2018.
961 heures à Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent), P.O.L., 2021
Crédits pour l’épisode 23
Création et réalisation : Lauren Malka.
Montage : Lauren Malka
Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Nina Jovanovic.
Direction générale : Elise Nebout.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elle est entrée par ici, elle ressortira par là ! En un mot, elle est imprévisible. Autrice jeunesse multi-primée en France et au Royaume-Uni, poétesse, Clémentine Beauvais est aussi enseignante-chercheuse à l’université de York (Grande-Bretagne), brillante essayiste et traductrice de grandes écrivaines anglophones comme Sarah Crossnan, Christina Rossetti, Audre, Lordre, Maya Angelou et … J. K. Rowling ! Cling ! Mais quelle tour de magie nous réserve-t-elle encore ?
Publiée pour la première fois à 21 ans, Clémentine Beauvais a trouvé le temps très long avant cette première parution. Et pour cause. Ses manuscrits étaient prêts depuis très longtemps. Dans cet épisode, elle raconte les premiers romans qu’elle a adressés aux maisons d’édition, à seulement 9 ans, accompagnés de lettres rédigées à la main : “Cher éditeur, voici mon premier livre, il est super !”. Elle revient sur les premiers retours d’éditeur.rice.s, les rencontres qui ont fait évoluer son rapport à l’écriture, à la noirceur, à la satire, à la légèreté et à la poésie. Et elle nous parle de sa conception de la littérature jeunesse et de l’incompréhension si fréquente dont celle-ci fait l’objet.
A l’école Les Mots, Clémentine Beauvais anime régulièrement un atelier d’écriture à distance sur le thème “Ecrire l’enfance”, un sujet qui la passionne et sur lequel elle s’est, comme elle dit, "trituré la cervelle” depuis très longtemps.
En novembre 2022, elle enfilera sa casquette de chercheuse pour publier “Ecrire comme une abeille” chez Gallimard, un essai documenté, impressionnant d’érudition, qui se déguste comme un bonbon d’intelligence, pour s’interroger, entre autres, sur le rôle des parents dans le vaste monde imaginaire que créent les enfants.
Extrait lu dans l’épisode :
“Décomposée” de Clémentine Beauvais (L’iconopop)
Crédits pour l’épisode 22 :
Création et réalisation : Lauren Malka.
Montage : Noémie Sudre
Musique : “Machine à écrire”
Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand
Identité graphique : Nina Jovanovic.
Direction générale : Elise Nebout.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Emmanuelle Bayamack-Tam revient sur ses “lectures omnivores”, ses premiers travaux d’écriture qui ne se réduisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient déjà de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand éditeur Jérôme Lindon...
Emmanuelle Bayamack-Tam ressemble à un personnage de fiction. On l’imagine bien, en forçant à peine le trait, jouer son propre rôle au cinéma : celui d'une écrivaine reconnue, aussi altière et tranchante que sa plume, sur laquelle des étudiant.e.s pourraient se pencher pour rédiger leurs travaux universitaires. Elle expliquerait aux un.e.s et aux autres, comme dans ce podcast, la façon dont elle fait vivre ses personnages mutants et travaille ses obsessions romanesques depuis l’enfance.
Autrice de 12 romans sous son nom et de 4 autres signés du pseudonyme Rebecca Ligheri, Emmanuelle Bayamack-Tam construit une œuvre exigeante et extravagante, qui transgresse les codes, et ne craint jamais de déranger le lecteur, voire de le transformer. L’un de ses derniers romans, “Arcadie” (POL), met en scène une adolescente de 14 ans, Farah, qui grandit dans une communauté libertaire au sein d’un lieu situé en zone blanche, nommé “Liberty house” et se lance dans une enquête très personnelle sur son identité sexuelle. On retrouve dans ce livre ce qui fait la singularité d’Emmanuelle Bayamack-Tam. Une audace subversive, un mélange d’érudition et d’humour familier et surtout une façon unique de questionner le corps, le genre, la monstruosité et la normalité.
Dans cet épisode, l’écrivaine revient sur ses “lectures omnivores”, ses premiers travaux d’écriture qui ne se réduisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient déjà de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand éditeur Jérôme Lindon, à 17 ans, dans des circonstances terriblement intimidantes. Nous ouvre les coulisses de sa création, en décrivant précisément ses systèmes de brouillon et son rapport, de plus en plus assumé à deux piliers essentiels de sa liberté d’écriture : d’une part le pseudonyme et d’autre part, l’emprunt.
En juin 2021, Emmanuelle Bayamack-Tam avait animé à l’école Les Mots une masterclass en tandem avec le jeune romancier Hugo Lindenberg sur le thème “faire vivre ses personnages”. Elle en a tiré une autre masterclasse sur le même thème que vous pouvez visionner en replay à tout moment. https://lesmots.co/atelier/masterclass-faire-vivre-ses-personnages-avec-emmanuelle-bayamack-tam
Extrait lu dans l’épisode
“Arcadie” d’Emmanuelle Bayamack-Tam (POL) Page 14
Crédits pour l’épisode 21
Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Noémie Sudre Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
The podcast currently has 31 episodes available.
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