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By TSFJAZZ
The podcast currently has 185 episodes available.
Une légende du jazz et de la musique américaine tire sa révérence. Le compositeur, trompettiste, chef d'orchestre et producteur américain Quincy Jones est décédé à 91 ans.
Véritable Pygmalion de la "Great Black Music", Quincy Jones avait d'abord affûté sa plume d'arrangeur pour Clifford Brown et Helen Merrill en 1954 tout en jouant de la trompette chez Lionel Hampton. Directeur artistique du label Barclay en France, il avait ensuite étudié avec la pédagogue et cheffe d'orchestre Nadia Boulanger.
Quincy Jones avait par ailleurs travaillé avec Frank Sinatra, Sarah Vaughan et Ray Charles tout en signant la B.O. du film Dans la chaleur de la nuit. Son champ d'action, enfin, avait débordé le jazz, notamment à travers l'épopée Michael Jackson ponctuée par le triomphe de Thriller. Il continuait par ailleurs à découvrir ou produire de jeunes artistes, à l'instar de la chanteuse Nikki Yanofsky et du pianiste cubain Alfredo Rodriguez.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était une figure du milieu musical depuis plus de 35 ans : TSFJAZZ rend hommage au producteur et homme de jazz Jean-Philippe Allard ce jeudi de 18H à 21H le temps d'une émission spéciale.
Invité, Bruno Guermonprez, ancien animateur de l'émission "59 Rue des Archives". Jean-Philippe Allard avait associé son nom à de multiples artistes, de Charlie Haden à Kenny Barron, en passant par Stan Getz en duo avec Helen Merrill, Christian Escoudé, mais aussi Juliette Gréco.
Les pianistes Kenny Barron et Sullivan Fortner, le producteur Brian Bacchus et l'ingénieur du son Jay Newland apporteront leur témoignage.
A 20h, Jazzlive spécial avec "People Time", les concerts mythiques de Stan Getz et Kenny Barron.
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1964, 2024.
Il y a 60 ans sortait en salles le film de Jacques Demy "Les parapluies de Cherbourg" qui obtenait la même année la palme d'or à Cannes. A cette occasion, Tsfjazz rend hommage au cinéaste jeudi 16 mai à 19h. Cette émission réalisée par Thierry Lebon, regroupe une quinzaine de témoignages pour évoquer l'univers singulier et musical du réalisateur des " Demoiselles de Rochefort" et de "Peau d'Âne. Un cinéaste qui a marqué l'histoire du 7ème art et dont les plus grands succès sont associés à Michel Legrand. L'émission permet aussi d'entendre des chansons des films devenus des standards de jazz." Watch What Happens " et" I Will Wait For You" (Les Parapluies de Cherbourg), "You Must Believe in Spring" (Les Demoiselles de Rochefort)
Avec les témoignages de : Michel Legrand (archive TSFJAZZ), Macha Méril, (la femme de Michel Legrand) Jacques Perrin (archive TSFJAZZ, le comédien a joué dans « Les demoiselles de Rochefort » et « Peau d’Âne »), Costa-Gavras ( Le cinéaste a été l’assistant de Jacques Demy pour le film « La baie des anges », Agnès Varda ( archive TSFJAZZ, la femme de Jacques Demy). Rosalie Varda ( la fille de Jacques Demy qui a aussi été sa costumière ). Lambert Wilson ( le comédien a tourné dans le film de Jacques Demy « Lady Oscar »), Richard Berry ( Le comédien a tourné dans le film de Jacques Demy « Une chambre en ville »), Richard Galliano ( Accordéoniste qui a joué avec Michel Legrand), Pierre Boussaguet (contrebassiste de Michel Legrand). Marie Oppert ( La comédienne et chanteuse a joué les rôles féminins principaux des « Parapluies de Cherbourg » et de « Peau d’Âne » sur scène, Stéphane Lerouge (spécialiste des musiques de films), Rémi Carémel (Spécialiste du doublage de film), Virginie Efira (fan de Jacques Demy), Isabelle Carré (Fan de Jacques Demy)
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On installe notre studio à l'Hôtel de Pontalba, la résidence officielle de l'Ambassadrice des États-Unis en France, Denise Campbell Bauer, en plein coeur du 8e arrondissement de Paris.
Jon Hendricks sans armes sur les plages normandes, les jam sessions dans les bases des GI’s, Django qui s’apprête à retrouver Grappelli... 80 ans après, soirée spéciale Débarquement allié ce vendredi 12 avril à 19h à l’ambassade des Etats-Unis à Paris avec pour la partie musicale le Collectif Paris Swing, le clarinettiste Giacomo Smith et le trompettiste Ludovic Louis. Également à notre micro, l’universitaire Anne Legrand et le guitariste des Primitifs du Futur Dominique Cravic, directeur artistique de la collection Patrimoine des Productions Frémeaux.
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Née à Newark le 27 mars 1924, Sarah Vaughan aurait eu 100 ans cette année. TSFJAZZ célèbre à la fois une voix et une femme qui ont marqué le jazz moderne à travers un abécédaire qui retrace le parcours de celle qu'on surnommait Sassy, ou encore La Divine ..
F comme Féminisme. Sarah Vaughan a été au cœur de deux biographies aux États-Unis, dont l'une, parue en 2018 sous le titre Queen of Bebop: The Musical Lives of Sarah Vaughan, a privilégié une lecture résolument féministe, et plus précisément Black Feminism, du parcours de la chanteuse. D'après l'historienne Elain M. Hayes, celle qu'on surnommait Sassy aura été une pionnière du "crossover", déjouant sans cesse, en passant d'un genre à l'autre, les stéréotypes de genre ou de couleur suscités par une voix féminine noire tout en subissant, notamment dans sa vie conjugale, les affres du patriarcat. Aspirant dans le même temps au respect qu'on témoigne envers les grandes cantatrices d'opéra, Sarah Vaughan aura ainsi été une chanteuse très politique, même si elle ne s'est jamais engagée publiquement pour telle ou telle cause.
G comme George Treadwell. C'est en septembre 1946 que Sarah Vaughan épouse le trompettiste George Treadwell qui l'accompagnait au Café Society et qui devient bientôt son manager et directeur musical. C'est lui qui arrache Sarah Vaughan au be-bop pour la transformer en diva. Cours de diction, robes de scène, nouvelle dentition... Ainsi remodelée au regard des stéréotypes de l'époque, Sassy signe ses premiers succès sur le label Musicraft, comme par exemple It's Magic ou encore Tenderly. Dès la fin des années 40, et grâce à George Treadwell avec lequel elle sera en couple jusqu'à la fin des années 50, la chanteuse a changé de braquet. Plus aucun club new-yorkais n'a les moyens de se l'offrir, contrairement au label Columbia Records qui lui offre, toujours par l'intermédiaire de George Treadwell, un contrat en or en 1949.
H comme Héritières. L'œuvre de Sarah Vaughan a si bien résisté à l'érosion du temps qu'elle a inspiré d'autres voix, à l'instar de la chanteuse Dianne Reeves qui, en 2001, consacrait tout un album à Sarah Vaughan sous le titre The Calling. Dans un tout autre registre, Amy Winehouse idolâtrait Sarah Vaughan, la citant nommément dans l'une de ses chansons, October Song, avant de reprendre sa version de Lullaby of Birdland. Cécile McLorin-Salvant a souvent également cité Sarah Vaughan parmi ses influences, tout comme Samara Joy, aussi mutine, joyeuse et sincère dans son rapport à la mélodie que son illustre devancière.
I comme I'll Wait and Pray. C'est le premier enregistrement de Sarah Vaughan, mais pas sous son nom. C'est en effet pour l'orchestre de Billy Eckstine qu'elle grave le 5 décembre 1944 I'll Wait and Pray, une ballade que John Coltrane revisitera également en 1960. Immédiatement séduit par cette performance alors qu'elle n'a que 19 ans, le critique et producteur Leonard Feather demande alors à Sarah Vaughan d'enregistrer, le 31 décembre de la même année, quatre autres morceaux mais cette fois-ci sous son nom, parmi lesquels East of The Sun ainsi qu'Interlude, une version vocale de A Night in Tunisia signée Dizzy Gillespie, qui accompagne la chanteuse.
J comme John Malachi. Le pianiste John Malachi, qu'elle a connu dès ses débuts, va accompagner Sarah Vaughan de 1952 à 1954. C'est à lui qu'elle doit son diminutif, Sassy, qui signifie impertinente en français. Bel hommage à son indépendance d'esprit, mais aussi réminiscence, peut-être, d'un épisode plus trivial lors d'une tournée.
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A comme Apollo Theater. Il y a foule en ce mercredi d'automne 1942 à l'Apollo Theater, au cœur d'Harlem, où se déroule un concours de musique amateur assez réputé. Encouragée par des amis qui connaissent ses talents de musicienne, Sarah Vaughan s'est décidée à concourir même si sa mère, Adda, qui a contribué à sa formation musicale et qui est blanchisseuse à Newark, dans la banlieue de New-York, redoute l'ambiance quelque peu dissolue, dit-on, du côté de Harlem. Et pourtant, Sarah Vaughan triomphe devant un public exigeant en chantant Body & Soul. Elle remporte ainsi le prix d'un montant de 10 dollars, et surtout un engagement un peu plus tard dans l'orchestre de l'Apollo en première partie d'une certaine...
B comme Black-out. Alors que sa performance de 1942 au concours pour amateurs de l'Apollo d'Harlem lui ouvrait une voie royale, les tout débuts de Sarah Vaughan ont fait l'objet d'un véritable black-out, et pour cause... Alors que le pianiste Earl Hines venait de l'engager dans son orchestre aux côtés de Dizzy Gillespie et Charlie Parker, la musique de cette formation n'a jamais pu se transmettre sur le plan discographique en raison d'un conflit assez sévère, de 1942 à 1944, entre le syndicat des musiciens et celui des disquaires... Et le syndicat des musiciens a répondu par la grève pure et simple des studios. Il n'y a donc aucun témoignage en cabine de cet orchestre. C'est seulement après la fin de cette grève en 1944, et dans le big band de Billy Eckstine, que la voix de Sarah Vaughan pourra enfin être enregistrée.
C comme Clifford Brown. C'était l'un de ses albums préférés. Le 18 décembre 1954, Sarah Vaughan signe une session historique avec le jeune trompettiste Clifford Brown qui se tuera un an et demi plus tard dans un accident de la route. La chanteuse venait alors de signer chez Mercury et sa division jazz, Emarcy, tandis que Clifford Brown enchaînait une série d'enregistrements avec de grandes chanteuses. Après Dinah Washington et avant Helen Merrill, il est vraiment au top aux côtés de Sarah Vaughan, à l'instar d'une version d'anthologie de Lullaby of Birdland, la composition de George Shearing, arrangée et orchestrée par Ernie Wilkins avec notamment Roy Haynes à la batterie, Paul Quinichette au ténor et Herbie Mann à la flûte.
D comme Dualité. Dualité ou double jeu ? Très vite, Sarah Vaughan a adopté un mode de fonctionnement binaire: d'un côté, les enregistrements pour le grand public, et de l'autre, des enregistrements pour elle et son plaisir de musicienne de jazz. C'est surtout le label Columbia qui va exploiter à partir de la fin des années 40 cette facette glamour et pop star de celle qu'on surnomme Sassy, mais on trouve aussi, sur le même label, des enregistrements avec d'authentiques jazzmen, à l'instar de ce All Stars de 1950 où figure un certain Miles Davis. Même dualité en 1954 quand elle signe pour Mercury et sa division jazz, Emarcy. "Mon contrat pour Mercury, c'est pour la chanson populaire, dira-t-elle, Emarcy, c'est pour moi". Pari gagnant, même si le succès est un peu moins au rendez-vous à partir du début des années 60.
E comme Ella Fitzgerald. Quand elle est engagée en 1ère partie d'Ella Fitzgerald à l'Apollo Theater, quelques mois avoir remporté le fameux concours de musique amateur, Sarah Vaughan est sensible aux recommandations de son aînée qui lui conseille d'attendre un peu avant de se lier par contrat à l'un des nombreux agents qui rodent désormais autour d'elle. Ceci étant, il n'y a pas que des agents qui stationnent à l'Apollo à cette époque. Les deux premiers employeurs de Sarah Vaughan, Earl Hines et Billy Eckstine sont également là...
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Il était considéré comme l'un des plus grands noms du jazz français.
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès soudain du guitariste Sylvain Luc à l'âge de 58 ans.
Né à Bayonne, Sylvain Luc avait été révélé en 1993 avec un album en guitare solo, Piaia. Technicien hors-pair alliant la tradition de la guitare jazz (Joe Pass, John Scofield), la filiation avec le classique et la musique brésilienne, mais aussi une culture instrumentale marquée par le son du rock, Sylvain Luc avait collaboré notamment avec Richard Galliano, Michel Portal, Stéphane Belmondo, ou encore Biréli Lagrène, sans oublier Michel Jonasz. On se souvient aussi du trio Sud qu'il avait formé avec André Cecarrelli et Jean-Marc Jafet. Sylvain Luc s'était encore produit tout récemment sur la scène parisienne du Baiser Salé.
Hommage ce soir à 18h
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