Ce magicien des touches noires et blanches s’appelle Oscar Peterson. En soixante années de carrière et une discographie de plus de 200 enregistrements, ce musicien prodige, supersonique et hyperactif est devenu l’un des pianistes les plus influents du 20ème siècle.
Ella Fitzgerald, Louis Armstrong, Count Basie, Ben Webster, Dizzy Gillespie, Lionel Hampton… La liste des artistes avec lesquels Peterson a collaboré semble sans fin... A tel point qu’on en viendrait presque à se demander comment, en une seule vie, le pianiste a su mener de front son rôle d’accompagnateur et sa propre carrière. En véritable maître du temps, il aura réussi à confectionner les plus beaux écrins jazz pour les autres tout en créant une œuvre personnelle confinant au génie musical. Du solo au quartet en passant par l’orchestre symphonique, le pianiste aura toujours été dans son élément. Pourtant sa formation de cœur, la plus précieuse et celle qu’il ne cessera de renouveler et révolutionner, c’est bien le trio. Une forme royale à laquelle il a donné ses lettres de noblesse. Dans notre enquête du jour, on vous raconte comment Oscar Peterson en est devenu le maître incontesté.
Étagère 6… Boîte n°3… Dossier OP 1925… Oscar Peterson, le Maharajah du Trio.