Les Matins Jazz

A l’occasion du XIXe Sommet de la Francophonie qui va se tenir demain et samedi à Paris et Villers-Cotterêts, le site The Conversation vient nous rappeler l’importance de Paulette Nardal, pionnière oubliée de la négritude, qui n'a jamais pardonné cet oubli : « Césaire et Senghor ont repris les idées que nous avions brandies et les ont exprimées avec beaucoup plus d’étincelle. Nous n’étions que des femmes. Nous avons balisé la piste pour les hommes »

Il y a aussi un Festival de la Francophonie cette fin de semaine, qui se déroule à la Gaîté Lyrique (Paris), avec plein de choses passionnantes, dont un concours mondial d'éloquence. On vous guide.

Guide, toujours, Léa Chauvel-Lévy lit vous nous chaque semaines plusieurs romans qu'elle partage avec nous (mais que les coups de cœur). Aujourd'hui, une "exo-fiction" sur le fondateur de la méthode Coué : La vie meilleure d’Etienne Kern (Ed. Gallimard) et Wunderland, de Pauline Clavière (Ed. Albin Michel).

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C’est un couple qui va mal. Ou plutôt un couple qui ne va plus du tout et ça fait longtemps que ça dure. Alors chacun réagit à sa manière : lui, il sort et il enchaîne les conquêtes. Elle, elle reste à la maison et se vautre dans les soap opéras. Un jour, le mari ramène une copine à la maison, alors que la femme est comme toujours devant sa télé.

“Projection privée”, c’est une pièce caustique de Rémi De Vos qui se joue jusqu'au 29 décembre au Théâtre du Petit Saint-Martin, à Paris. Jean-Michel Ribes, qui la met en scène, nous en parle ce matin.

A part ça, comme chaque mercredi, on parle photojournalisme avec Dimitri Beck, de Polka Magazine, qui remet en contexte une photo prise au Liban qui a marqué l'actu cette semaine.

Et enfin, on vous dit tout des morceaux que Lady Gaga chante dans "Joker - Folie à deux", enfin au cinéma!

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« Les images littérales finissent par ne plus émouvoir, il faut passer par un autre chemin, pour que les gens en face puissent exister et ressentir, dans un vrai face à face avec les images. » 

Depuis que son film « Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles » a été désigné il y a deux ans par une revue britannique comme le « meilleur film de tous les temps”, l’œuvre de Chantal Akerman est partout, et en particulier en ce moment, à la faveur d’une rétrospective en salles, d’une expo au musée du Jeu de Paume (Paris) et de la sortie prochaine d’un imposant coffret de 46 films.

“Tenir debout” est un joli spectacle à voir encore pour une semaine au Théâtre du Rond-Point à Paris, puis en tournée ensuite. Il y a quelques années, alors qu’elle venait de rater un concours pour entrer dans une école de théâtre, la jeune Suzanne de Baecque s’est inscrite, sur les conseils mi sérieux mi ironiques de son beau père, a un concours de Miss. C’est ensuite qu’est né ce spectacle, drôle, tendre, touchant, avec la complicité de l’impeccable Raphaëlle Rousseau, “Tenir debout”. Suzanne de Baecque nous parle de cette expérience, qui a changé son regard.

Enfin, Yaël Hirsch, du magazine en ligne cult.news, partage avec nous ce matin sa lecture de Les portes de Gaza, d'Amir Tibon (Ed. Christian Bourgois) 

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"Si les acteurs travaillent autant, c'est qu'ils ont souvent besoin d'argent!" Ce matin, on se souvient de la classe, de l'humour et du franc-parler de Marcello Mastroianni, à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance ce week-end. 

On parle d'art aussi, comme chaque lundi, avec Olivier Celik, le rédacteur en chef du magazine L'Œil. Aujourd'hui, il est question de peinture figurative, de justice… et de champagne!

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En ce 27 septembre, les Matins Jazz célèbrent le centenaire de la naissance d’un des pianistes les plus novateur du jazz moderne : Bud Powell. La vélocité de sa main droite, son inventivité harmonique, la façon dont il a su transposer au piano un style jusqu'alors réservé aux cuivres, ont fait de lui une figure légendaire, source d'inspiration pour des générations de pianistes. 

Mais en parallèle, ce complice de Thelonious Monk et Charlie Parker, entre autres, a lutté toute sa vie contre la maladie mentale et les addictions. Un parcours cabossé que son ami français Francis Paudras a raconté dans son livre La Danse des infidèles, point de départ du film de Bertrand Tavernier, Autour de Minuit (1986). 

Bud Powell, omniprésent dans la mythologie du jazz... Et pourtant : ce n'est que cette année qu'il a eu droit à une pierre tombale, grâce à une collecte de fonds organisée par ses admirateurs. 

On rend donc hommage à ce personnage mystérieux, qui n'était "vraiment vivant que lorsqu'il jouait" pour reprendre les mots de son biographe américain Peter Pullman.

On vous parle aussi de ce qui relie James Baldwin, Miles Davis, Nina Simone, Melvin Van Peebles, et Joséphine Baker… Leur engagement, d’abord, mais aussi le fait que tous - à un moment où un autre de leur vie - ont choisi la France pour s’y établir. La journaliste Yasmina Jaafar raconte dans son dernier livre Ils ont choisi la France (ed. Nouveau Monde) l’attrait qu'a exercé la société française sur ces artistes et intellectuels Africains-américains.

Enfin, la famille bourgeoise américaine passée à la loupe, dans le cadre d'une grande rétrospective consacrée à la photographe Tina Barney, visible dès demain au Jeu de Paume à Paris.

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C’est la fête pour les amateurs de littérature américaine! Ce week-end, c'est le Festival America qui accueille tous les deux ans des auteurs d’Amérique du Nord. Cette année se dessine un axe d'échange avec des auteurs européens, il y a des auteurs stars comme James Ellroy ou Colson Whitehead qui seront là, des expos aussi, autour du blues, du jazz et de NYC… Gros plan aujourd'hui sur la soirée d'ouverture, qui nous emmène à Harlem, en musique et en texte, autour du nouveau roman de Colson Whitehead… On en parle avec son directeur, Pascal Thuot.

Dans ces Matins Jazz entièrement consacrés à la littérature aujourd'hui, le romancier Philippe Jaenada nous parle de son nouveau roman, pour lequel il a arpenté la France des bistrots "par les bords". La désinvolture est une bien belle chose (Ed. Mialet Barrault) est déjà en lice pour plusieurs grands prix littéraires, dont le Goncourt et le Renaudot.

Et enfin, comme chaque jeudi, Léa Chauvel-Lévy partage avec nous son coup de cœur de cette semaine. Aujourd'hui, elle nous parle de Frapper l’épopée d’Alice Zeniter (Ed. Flammarion).

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Quel est votre film préféré de Louis Malle? Quand on aime le jazz, le film de Louis Malle à revoir en priorité sur la plateforme ArteTV qui lui consacre un cycle, c’est "Ascenseur pour l'échafaud", avec sa musique créée par Miles Davis. Pourquoi le jazz? Sans doute parce c'était la musique moderne du moment, qui collait le mieux à l'image du Paris moderne que voulait filmer Louis Malle, il nous l'explique lui-même dans les Matins Jazz. 

Œuvre culte ou classique, "Ascenseur pour l'échafaud"? Aujourd'hui, on s'interroge sur la notion de "culte", à l'occasion du festival Cultissime qui se déroule ce weekend à Angers. 

Et comme chaque mercredi, Dimitri Beck, de Polka Magazine, commente en photo l'actu de la semaine, avec un hommage au sulfureux photojournaliste Yan Morvan.

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Le duo Catel & Bocquet vient de publier son nouveau livre, consacré à la vie fascinante d'Anita Conti (Ed. Casterman), pionnière de l'écologie, océanographe formée sur le terrain, documentariste, photographe, journaliste, essayiste et lanceuse d'alerte dès les années 30 sur les dangers de la pollution des mers et de la surpêche. On a eu envie ce matin de savoir comment ils concevaient leurs livres… C'est l'écrivain José-Louis Bocquet qui nous en parle. 

Pour compléter la lecture du livre : exposition "Anita Conti, la dame aux semelles de vent" au Musée des Pêcheries de Fécamp jusqu'au 5 janvier 2025.

Et comme chaque mardi, Yaël Hirsch, de Cult.News, nous parle de l'actu culturelle, et en particulier du film "Emmanuelle" qui sort demain au cinéma.

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Quand j’ai commencé avec Art Blakey, il ne gagnait pas beaucoup d'argent alors qu’il aurait dû être millionnaire. Il m’a dit : "Qu'est ce que je pourrais faire?” Je lui ai dit : "Tu dois créer un nouveau groupe."" 

Et voilà comment le saxophoniste Benny Golson est devenu le grand réformateur des Jazz Messengers, à qui il a apporté, plus encore que des idées, de grandes compositions entrées dans l'histoire du jazz, à commencer par la célèbre "Blues March", dont on l'entend nous parler ce matin.

Aujourd'hui, les Matins Jazz rendent hommage au saxophoniste, disparu dans le week-end à l'âge de 95 ans. So long, Benny…

Et comme on est lundi, Olivier Celik, le rédacteur en chef du magazine d'art L'Œil vient nous donner des nouvelles du monde des arts. Aujourd'hui, il évoque entre la collection Borghese à découvrir pour la réouverture du musée Jacquemart-André (Paris).

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Les Matins vous embarquent à la Nouvelle Orléans, ce vendredi ! Ou plutôt, à la Goutte D’or, à Paris… car le quartier sera empli, l’espace d’un week-end, de l’atmosphère trépidante de NOLA, grâce au Festival Jazz Nouvelle Orléans qui se tient jusqu’à dimanche au 360. 

Au menu : trois jours de concerts, de fanfares, de projections, de conférences et d’ateliers culinaires pour représenter toute la richesse et la diversité de la Cité du croissant. Parmi ce programme alléchant, deux temps forts à ne pas manquer : la conférence-concert du saxophoniste, chef d'orchestre et pédagogue Raphaël Imbert, baptisée « New Orleans, l’atelier créole d’un monde nouveau ! » (samedi à 14h), ainsi que la masterclass de l'historienne américaine Dianne Honoré autour d'une tradition méconnue, celle des Baby Dolls de New Orleans, (samedi à 15h30).

Puis nous mettons cap à l'Est, direction l'Alsace, à l'occasion du Festival européen du film fantastique de Strasbourg (le FEFFS) qui démarre ce weekend, et dont la programmation fait la part belle au cinéma sous stéroïdes de John McTiernan. 

Enfin, on vous raconte ce matin le parcours d'un contrebassiste, qui a laissé son empreinte dans l'histoire du jazz : Slam Stewart, dont le style unique consistait à chanter ses solos une octave au dessus de sa ligne de basse. Hommage, alors qu'on célèbre ce weekend les 110 ans de sa naissance.

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