Dans ce premier épisode, cap sur la question de la citoyenneté. Tout un programme ! 

Le véritable défi réside non seulement dans la reconnaissance de notre appartenance à la République. Mais aussi dans l'affirmation de notre identité unique. Nous sommes pris dans l'étau d'une double allégeance. Citoyen de la France, certes, mais aussi gardien de nos racines caribéennes. 

Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il souligne le poids du passé colonial, qui bouleverse le sens donné à la notion de citoyenneté. Anicet Soquet, qui a réhabilité le quartier dense de Volga Plage à la Martinique, évoque la nécessité pour ses concitoyens de reconnaître et de préserver leur identité culturelle et historique. 

Une coproduction France Télévisions et MAS Productions avec le soutien de la CTM, la Collectivité Territoriale de Martinique

 Dans ce deuxième épisode, cap sur la question cruciale de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire. Tout un programme !   "L'agriculture actuelle porte encore l'empreinte des cadastres coloniaux, masquant une hiérarchie sociale héritée d'époque, sombre sous une façade d'inégalités." Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il pointe le poids de l'histoire des territoires d'Outre-Mer, qui empêche d'atteindre la souveraineté alimentaire. Pour André-Jude Cadasse, fondateur de l'exploitation “Le petit cocotier” en Martinique, il faut savoir trancher.

Une coproduction France Télévisions et MAS Productions avec le soutien de la CTM, la Collectivité Territoriale de Martinique
Un concept de Nicolas Benoît et Arnauld Rosine
Journaliste en Martinique Jean-Marc Kromwel
À la réalisation, Jean-Christophe Bisson et Arthur Aubeneau
À la production, Yann Rosine
À l'écriture et à la voix, Daphnée Breytenbach
Co-écriture de Jean-Marc Cohr
Avec les voix additionnelles d'Anne-Sophie Nallino et de Pierre Tissot  

 Dans ce troisième épisode, cap sur les questions culturelles.    Se vivre pleinement en peuple-nation revient à se battre pour vivre, en « mondialité relationnelle » Cette acceptation demande (pour atteindre à une intensité féconde) des politiques culturelles et symboliques structurantes. Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il dit ce que les Outre-Mer ont de plus précieux : leur culture vivante, exigeante, ancestrale, singulière. Marie-Michel Darsières, présidente de l'association martiniquaise “Mémoires Habitées”, prolonge la réflexion de l'écrivain.  

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Dans ce quatrième épisode, cap sur les changements institutionnels, l'assimilation et l'autonomie.  "Aménagement statutaire. Évolution institutionnelle. On ne veut pas en entendre parler. On ne veut pas y réfléchir !" . Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il veut une révolution constitutionnelle, mais les jeunes Martiniquais, eux, sont plus branchés identité que constitution, selon le Dr. Bertrand-François Lubin de l'Université des Antilles : "Ce qui les intéresse, c'est de savoir comment ils vont pouvoir s'épanouir." Comment motiver les jeunes à s'impliquer dans des enjeux qui semblent loin de leur précarité sociale ? Le défi, c'est aussi de trouver l'équilibre entre la différence des Outre-Mer et les valeurs universelles de la République.

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Dans ce cinquième épisode, cap sur la question cruciale des défis sanitaires et de la santé. 

- L'empoisonnement par la chlordécone. (…) L'obésité. (…) Les maladies cardiovasculaires, elles, tracent leur sillon mortifère dans nos veines. (…) Et que dire du diabète, cette maladie insidieuse qui gangrène notre peuple ? (…) temps est venu de regarder ses vérités en face. De prendre la mesure de notre histoire pour retrouver le chemin de notre santé. 

Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il dénonce les fléaux sanitaires qui abîment les territoires ultra-marins. Pour Lyane Ormès, qui dirige le Centre d'action sociale du Lorrain en Martinique, il faut agir pour préserver sa santé.

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Dans ce sixième épisode, cap sur la question très importante de la mobilité. 

- Comment parler des Antilles sans évoquer les tracas incessants de transports ? Les embouteillages étouffent les artères de nos îles, paralysant nos journées, faisant du déplacement un parcours du combattant ?

Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il dénonce les déplacements difficiles, les routes étroites et sinueuses... Béatrice Bellay, directrice des services de la Communauté d'agglomération de L'espace Sud Martinique, abonde dans son sens de l'écrivain : le transport en Martinique est un défi persistant.

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 Dans ce septième épisode, cap sur les questions d'énergie et d'écologie. 

- L'écologie est notre nouvelle tutelle, le principe directeur de tout engagement. Elle nous rappelle que le vivant est complexe, interconnecté et défie la simplification binaire. N'est il pas temps de prendre la barre de notre propre navire avant qu'il ne sombre dans l'indifférence de la grande mer néolibérale ? 

Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Selon lui, une solution à l'échelle caribéenne est nécessaire. Franz Ebadère le directeur général d'Easy Drive et d'Easy Solar, soulève la question de l'addiction trop coûteuse au pétrole.  

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Dans ce huitième épisode, cap sur le financement des collectivités et ses défis. Tout un programme !

 "Une colonie n'est pas faite pour elle-même. Ni pour sa population, ni pour son environnement. Elle est une création au service des intérêts profit d’une métropole. Son principe ? L'extraction prédatrice. Frappant sans ambages la nature, les humains, le vivant. 

Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il parle de cette idée de dépendance entretenue. Mais est-ce spécifique aux Outre-Mer ? Sans aucun doute, selon Fred Sainte-Rose Rosemont, consultant expert du secteur public

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Un concept de Nicolas Benoît et Arnauld Rosine
Journaliste en Martinique Jean-Marc Kromwel
À la réalisation, Jean-Christophe Bisson et Arthur Aubeneau
À la production, Yann Rosine
À l'écriture et à la voix, Daphnée Breytenbach
Co-écriture de Jean-Marc Cohr
Avec les voix additionnelles d'Anne-Sophie Nallino et de Pierre Tissot

Dans ce neuvième épisode, cap sur la question essentielle de la langue. 

- Il est temps que ce langage prenne la place qui lui revient dans nos écoles, nos institutions, nos discours publics. Que sa singularité, sa modernité soient enfin reconnues et célébrées. Car le créole est bien plus qu'un patois. C'est la clé de notre devenir, le socle d'une identité enfin libérée. Le créole n'est pas le murmure du passé. Mais le cri révolutionnaire de l'avenir.

Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il défend le créole en tant qu'expression moderne et innovante de l'identité antillaise et déplore sa marginalisation. Le professeur de créole Jean-Marc Rosier met en avant son rôle central dans la communication quotidienne mais souligne aussi son potentiel économique 

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Dans ce dixième et dernier épisode, cap sur la question très importante des violences. 

 - La violence se dessine en traits indélébiles. Ici. Ce n'est pas seulement la brutalité physique qui écrase. Mais une violence sociale corrosive. Découlant de l'illettrisme, de la précarité, de l'agonie, des économies familiales englouties par la toxicomanie. 

Ça, ce sont les mots de Patrick Chamoiseau. Il dénonce une violence sociale qui résulte de l'illettrisme, de la précarité, de la toxicomanie, avec des réponses policières superficielles. Fabienne Sainte-Rose, membre de l'association 1000 et une victimes, défend une approche axée sur la compréhension des causes, pour éliminer le problème de manière durable. 

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