📌 💎 Montres de luxe, œuvres d’art, diamants ou lingots d’or : faut-il payer des impôts en Israël lorsqu’on revend ?
Beaucoup de francophones installés en Israël s’interrogent sur la fiscalité des biens de luxe. Entre collection personnelle, héritage, investissement ou simple passion, il est parfois difficile de distinguer ce qui est imposable… et ce qui ne l’est pas.
Dans cet épisode du Podcast FiscAlyah, animé en collaboration avec le Cabinet d’Expertise Comptable et Fiscale DRAY & DRAY (Jérusalem & Tel-Aviv), nous faisons toute la lumière sur ce sujet sensible et souvent mal compris.
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🧐 Au programme de cet épisode :
* Quand la revente d’un objet personnel (montre, tableau, bijou) échappe à l’impôt.
* La différence entre collectionneur et marchand aux yeux du fisc israélien.
* La fiscalité particulière des lingots d’or et pierres précieuses.
* Les précautions à prendre pour éviter d’être soupçonné de blanchiment d’argent.
* L’importance de conserver des preuves d’achat et parfois même de faire une déclaration de patrimoine.
* Que se passe-t-il en cas d’héritage d’objets précieux ?
✅ Conseils pratiques donnés par notre expert :
* Toujours conserver factures, certificats et preuves bancaires.
* En cas de collection importante, préparer une déclaration préventive de patrimoine.
* Ne pas négliger les démarches avec votre banque : la conformité anti-blanchiment est aussi cruciale que l’aspect fiscal.
* Se faire accompagner par un expert-comptable agréé en Israël pour anticiper toute problématique.
1. Quand la revente d’un objet personnel échappe à l’impôt
En Israël, la règle est claire : la vente occasionnelle d’un bien personnel (par exemple une montre portée au quotidien, un bijou offert ou un tableau décoratif) n’est pas imposée.
➡️ Autrement dit, si vous avez acheté une montre de luxe pour votre plaisir et que vous la revendez quelques années plus tard avec une plus-value, vous n’êtes pas taxé.
Mais attention : tout dépend de la nature et de la fréquence des transactions. Si l’administration fiscale constate un volume élevé de ventes ou un comportement assimilable à une activité commerciale, la qualification peut basculer vers celle de marchand, et là, la fiscalité change complètement.
2. Collectionneur ou marchand ? La frontière aux yeux du fisc
C’est l’une des grandes questions : quand devient-on marchand aux yeux du fisc israélien ?
* Le collectionneur conserve ses pièces, les revend occasionnellement, souvent par passion.
* Le marchand, lui, achète dans l’intention de revendre régulièrement, avec une logique de bénéfice.
Cette distinction est cruciale :
👉 Le collectionneur n’est pas imposé sur ses ventes.
👉 Le marchand est soumis aux impôts classiques : impôt sur le revenu, TVA, et éventuellement obligations comptables.
La frontière n’est pas définie par un chiffre précis (ex. 3 montres par an), mais par une appréciation globale du comportement : nombre d’objets, valeur, fréquence des ventes, appartenance à des clubs spécialisés ou participation à des enchères.
3. La fiscalité des lingots d’or et pierres précieuses
Contrairement à une montre ou un tableau, un lingot d’or ou un diamant n’est pas considéré comme un bien personnel, mais comme un actif financier.
* Leur revente est imposable en Israël au titre de la plus-value.
* Ces biens sont assimilés à des actions ou autres instruments financiers.
* 👉 L’or, l’argent et les diamants ont historiquement servi de moyens de transfert de valeur à travers les frontières. C’est pourquoi le fisc les surveille particulièrement, et leur traitement fiscal est bien plus strict que pour des biens de luxe classiques.
4. Les précautions contre le soupçon de blanchiment d’argent
Même si la fiscalité exonère certains biens personnels, les banques israéliennes appliquent des règles très strictes en matière de lutte contre le blanchiment.
* Un virement important issu de la revente d’un objet de luxe peut déclencher des vérifications.
* Le directeur de votre agence bancaire est personnellement responsable en cas de manquement aux obligations de conformité.
En pratique :
👉 Il est fréquent que la banque demande des justificatifs (facture d’achat, attestation comptable, preuve de provenance).
👉 Sans ces preuves, le transfert peut être bloqué, même en l’absence d’imposition fiscale.
5. L’importance des preuves d’achat et de la déclaration de patrimoine
Pour se protéger, il est essentiel de conserver tous les documents :
* Factures d’origine, certificats d’authenticité, relevés bancaires liés à l’achat.
* Contrats de cession ou simples écrits lors de la revente (comme pour une voiture).
👉 Dans certains cas, notamment pour les nouveaux immigrants (olim hadashim) ou les personnes disposant d’un patrimoine mobilier important, il est recommandé de faire une déclaration préventive de patrimoine.
Cela permet de figer la valeur et la possession des biens à l’arrivée en Israël, et de se protéger en cas de contrôle fiscal plusieurs années plus tard.
6. L’héritage d’objets précieux : quelle fiscalité ?
En cas d’héritage, la situation est plus simple :
* En Israël, il n’existe pas d’impôt sur les successions.
* Les objets précieux reçus (montres anciennes, bijoux, tableaux, instruments de musique, etc.) sont donc transmis sans taxation directe.
Cependant :
👉 Lors de la revente ultérieure, la banque ou le fisc peut demander une preuve de provenance.
👉 En pratique, il est recommandé de documenter la transmission, par exemple via le notaire en France ou un inventaire de succession, afin de lever tout soupçon ultérieur.
🔑 Conclusion
La fiscalité des biens de luxe en Israël repose sur une règle simple :
* Usage personnel = pas d’impôt
* Activité assimilable à du commerce = imposition
Mais au-delà du fisc, c’est la banque qui impose la plus grande vigilance, au titre de la lutte contre le blanchiment.
👉 En résumé : conservez vos preuves, documentez vos transactions, et n’hésitez pas à consulter un expert-comptable pour anticiper toute difficulté.
👔 À propos du Cabinet DRAY & DRAY
Implanté à Jérusalem et Tel-Aviv, DRAY & DRAY accompagne les francophones en Israël dans tous leurs besoins en fiscalité, comptabilité et conseil stratégique.
Notre mission : rendre les sujets complexes accessibles et protéger vos intérêts face à l’administration fiscale israélienne.
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