Au début de ce temps de prière, j’accueille ce qui m’entoure : les couleurs, les bruits, les odeurs. Je prends conscience aussi de ce qui m’habite, me préoccupe, me soucie intérieurement. Tout cela, je le dépose aux pieds de Jésus et je lui demande la grâce de me mettre à son écoute. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le chant "Convertissez-vous” par la Chorale de la paroisse des Dominicains de Toulouse.

R/ Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle

Car son royaume est proche !

1. Le Fils de l’Homme, quand Il reviendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre ?

Qui soutiendra le jour de sa venue ?

Veillez ! Car Il viendra soudain, Celui que vous cherchez.

2. Ô vous qui étiez abattus, prenez courage !

Le Seigneur est fidèle : voici qu’Il vient ! S’Il se fait attendre, espérez sa venue,

Car Il est là à votre porte : Il ne tardera plus.

3. Il vient, le Seigneur, le prince des rois de la terre,

Bienheureux ceux qui sont prêts A courir à sa rencontre.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 10 de l’Évangile selon saint Luc.

En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non, jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Jésus ne maudit pas les habitants de Corazine ou Bethsaïde. Il ne leur souhaite pas d’être malheureux, mais il constate qu’ils le sont; il met des mots sur ce qu’ils vivent. Dans ma vie, y a-t-il des situations qui ont besoin d’être converties ? Quels sont les lieux de malheur en moi et autour de moi ?

2. Corazine, Bethsaïde ou Capharnaüm ont du mal à reconnaître les miracles dont elles sont pourtant témoins. Leurs habitants ne parviennent pas à discerner l’action de Dieu dans la routine de leur quotidien. Et moi, puis-je nommer, reconnaître des petits miracles du quotidien qui me rappellent la joie d’être aimé de Dieu ?

3. Jésus est envoyé par le Père. Ceux qui l’écoutent, lui ou les disciples qu’il a appelés à sa suite, écoutent le Père. Ceux qui le rejettent, rejettent aussi le Père qui l’a envoyé… Je considère le miracle de Dieu qui s’est incarné pour moi, Dieu qui se donne lui-même à moi et me communique tout ce qu’il est.

J’écoute à nouveau l’Évangile en faisant attention aux paroles de Jésus et à la manière dont elles me parlent aujourd’hui.

Pour finir cette prière, je me confie à Jésus. Je prête particulièrement attention aux mouvements intérieurs qui m’habitent, les malheurs qui ont besoin encore d’être évangélisés, les bonheurs pour lesquels je peux rendre grâce.

Âme du Christ, sanctifie-moi.

Corps du Christ, sauve-moi.

Sang du Christ, enivre-moi.

Eau du côté du Christ, lave-moi.

Passion du Christ, fortifie-moi.

Ô bon Jésus, exauce-moi.

Dans tes blessures, cache-moi.

Ne permets pas que je sois séparé de toi.

De l’ennemi, défends-moi.

À ma mort, appelle-moi.

Ordonne-moi de venir à toi, pour qu’avec tes Saints je te loue,

dans les siècles des siècles. Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen