Sarah Smith 🇬🇧, vétérinaire spécialiste en médecine interne équine (Cambridge, 2010) au 🎤 de Sophie.

Cette semaine dans Vet’o micro, cap sur le Royaume-Uni pour rencontrer Sarah, vétérinaire ultra-spécialiste en médecine équine. Diplômée de Cambridge 👩‍🎓 en 2010, Sarah a toujours eu un pied dans l’écurie. Son parcours ? Classique, mais costaud : 5 ans de sciences et années cliniques à Cambridge, un internat et une résidence… rien que ça ! Découvrez une vétérinaire aussi humble que drôle ; bref, un vrai bol d’air… so british !

L’amour des chevaux et un certain héritage médical familial l’ont naturellement amenée à choisir la voie de la médecine vétérinaire. Ça sera l’équine, exclusivement ! À sa sortie de l’école, elle enchaîne alors un internat dans une clinique privée où elle apprend à gérer les urgences avec le légendaire « flegme britannique ». Après une résidence au Royal College de Londres et un diplôme américain en poche, elle vogue entre ambulatoire et hospitalier, en passant par Newmarket (le temple du cheval de course) et l’université de Bristol. Son Graal ? Une équipe pluridisciplinaire, où les cerveaux spécialisés 🧠 collaborent à coups de discussions passionnées — luxe qu’elle avoue regretter un peu aujourd’hui en pratique privée, où le temps presse et les cas s’enchaînent comme les obstacles d’un parcours de cross.

Pour Sarah, la maternité 😍 a radicalement transformé son rapport au travail. Plus empathique avec les clients après avoir arpenté les couloirs du système de santé humain ⚕, elle a compris l’intérêt de développer ses outils de communication. Si soigner les chevaux reste au cœur de son métier, gérer les propriétaires stressés occupe désormais une place centrale.

Aujourd’hui, Sarah œuvre chez B&W Equine Vets avec deux autres spécialistes en médecine interne, dans une équipe high level : deux internes, quatre chirurgiens, un expert en médecine du sport et un en imagerie. Depuis 5 ans, elle y trouve un bon équilibre, entre chasse à courre dans le Devon et chevaux de course 🐎 dans le Gloucestershire. De quoi lui permettre de garder un pied sur le terrain et l’autre dans la réflexion. Mais on ne peut pas le nier, le paysage s’est modifié depuis le temps de son entrée à l’école vétérinaire. Entre une digitalisation galopante et les inévitables évolutions sociétales, la profession a changé sans vraiment se transformer. Pas de nostalgie à outrance ni fatalisme, Sarah continue d’avancer et de s’adapter.

👉 Moins docile, la jeune génération refuse de se faire marcher sur le stéthoscope 🩺 et réclame un meilleur équilibre vie pro / vie perso – et c’est sans doute tant mieux. Mais attention : moins de nuits blanches veut aussi dire montée en compétence plus lente. L’idéal serait un juste milieu entre l’école de la vie et la préservation mentale. En tant que spécialiste, Sarah est d’ailleurs bien placée pour conseiller aux futurs résidents de bien choisir leur discipline, en pensant au mode de vie, et pas seulement aux cas cliniques palpitants 😉

🔗 Liens de l'épisode :

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- https://www.bwequinevets.co.uk/

- https://www.rvc.ac.uk/

Création : Marine Slove - Production : TÉMAvet - Hôte : Sophie Wilford - Enregistrement : Sophie Wilford - Montage : Stéphanie Patiny - Textes : Annabelle Orszag - Musique : Chocolate Cookie Jam - An Jone

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