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Casque sur la tête, en quelques secondes, le visiteur se retrouve transplanté à la fois dans le futur mais aussi très loin dans notre histoire, bien avant la préhistoire. Sans tout dévoiler, dans un parcours millimétré, il s’agit de suivre une scientifique et son robot à travers différentes périodes qui représentent autant de mondes disparus : cela va de l’Hadéen au Carbonifère en passant par le Crétacé et les dinosaures jusqu’à aujourd’hui… Des mondes qu’on parvient à revivre et à expérimenter grâce à la technologie, des mondes dont le visiteur lambda ignore tout aujourd’hui, des univers poétiques et merveilleux. Le visiteur comprend que « la biodiversité d’aujourd’hui, dont nous faisons partie, est le fruit d’une longue histoire de milliards d’organismes pendant des milliards d’années », explique Gaël Clément, le commissaire scientifique de cette exposition. Pour lui, l’autre enseignement de cette exposition est de montrer quelque part que la nature n’a pas été créée uniquement pour les yeux des hommes et nous en faisons pleinement partie !
Ce que l’on comprend aussi en parcourant cette exposition, c’est que tous les changements que l’on observe -de paysage, de climat, de températures -se font selon des cycles naturels très lents et très longs. Aujourd’hui, nous sommes dans un cycle naturel très lent mais depuis 150 ans, depuis la révolution industrielle, les activités humaines ont complètement accéléré les modifications des environnements et les organismes - dont nous faisons partie -n’ont pas le temps de s’adapter pour répondre à ces changements environnementaux. « Cela entraîne les difficultés que l’on commence à discerner mais également beaucoup d’autres à venir », explique le scientifique. L’exposition est une prouesse technologique, et les scientifiques ont travaillé main dans la main avec les créatifs, les spécialistes de la réalité virtuelle pour reconstituer une centaine d’espèces végétales et plus de 120 espèces animales… On comprend mieux la devise du Muséum d’Histoire Naturelle après avoir vu « Mondes Disparus » : émerveiller pour instruire. Peut-être qu’en quittant cette exposition, d’ailleurs, le visiteur aura envie de mieux protéger le vivant qui l’entoure, comprenant qu’il peut disparaître à son tour ?
Bonne écoute avec Impact Positif.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Casque sur la tête, en quelques secondes, le visiteur se retrouve transplanté à la fois dans le futur mais aussi très loin dans notre histoire, bien avant la préhistoire. Sans tout dévoiler, dans un parcours millimétré, il s’agit de suivre une scientifique et son robot à travers différentes périodes qui représentent autant de mondes disparus : cela va de l’Hadéen au Carbonifère en passant par le Crétacé et les dinosaures jusqu’à aujourd’hui… Des mondes qu’on parvient à revivre et à expérimenter grâce à la technologie, des mondes dont le visiteur lambda ignore tout aujourd’hui, des univers poétiques et merveilleux. Le visiteur comprend que « la biodiversité d’aujourd’hui, dont nous faisons partie, est le fruit d’une longue histoire de milliards d’organismes pendant des milliards d’années », explique Gaël Clément, le commissaire scientifique de cette exposition. Pour lui, l’autre enseignement de cette exposition est de montrer quelque part que la nature n’a pas été créée uniquement pour les yeux des hommes et nous en faisons pleinement partie !
Ce que l’on comprend aussi en parcourant cette exposition, c’est que tous les changements que l’on observe -de paysage, de climat, de températures -se font selon des cycles naturels très lents et très longs. Aujourd’hui, nous sommes dans un cycle naturel très lent mais depuis 150 ans, depuis la révolution industrielle, les activités humaines ont complètement accéléré les modifications des environnements et les organismes - dont nous faisons partie -n’ont pas le temps de s’adapter pour répondre à ces changements environnementaux. « Cela entraîne les difficultés que l’on commence à discerner mais également beaucoup d’autres à venir », explique le scientifique. L’exposition est une prouesse technologique, et les scientifiques ont travaillé main dans la main avec les créatifs, les spécialistes de la réalité virtuelle pour reconstituer une centaine d’espèces végétales et plus de 120 espèces animales… On comprend mieux la devise du Muséum d’Histoire Naturelle après avoir vu « Mondes Disparus » : émerveiller pour instruire. Peut-être qu’en quittant cette exposition, d’ailleurs, le visiteur aura envie de mieux protéger le vivant qui l’entoure, comprenant qu’il peut disparaître à son tour ?
Bonne écoute avec Impact Positif.
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