Dans cet épisode de Je ne suis pas raciste, mais, Donia Ismail reçoit l'humoriste Djamil Le Shlag, qui joue son spectacle Exode(s) au théâtre de La Scène Parisienne et anime le podcast Les Grands remplaçants. C'est l'occasion pour lui de partager sa vision du métier d'humoriste, qu'il a commencé à exercer à 30 ans.

Ensemble, ils s'interrogent: «Peut-on rire de tout, est-ce qu'on ne peut vraiment plus rien dire?» Djamil Le Shlag se confie également sur les circonstances de son départ de France Inter.

Ressources et recommandations:
- Homecoming King, réalisé par d'Hasan Minhaj (Netflix)
- Tout simplement noir, réalisé par Jean-Pascal Zadi
- Malcolm X, réalisé par Spike Lee
- La bataille d'Alger, réalisé par Gillo Pontecorvo
- Djurdjurassique Bled, un spectacle de Fellag

Un mardi sur deux, dans Je ne suis pas raciste, mais, Donia Ismail analyse le racisme qu'on dit ordinaire, mais qui n'a rien d'ordinaire, à travers des témoignages et des entretiens avec des spécialistes. Si vous aimez Je ne suis pas raciste, mais, pensez à l'exprimer en lui donnant la note maximale sur Spotify, Apple et ailleurs, en en parlant autour de vous et en laissant plein de commentaires bienveillants sur les réseaux sociaux.

Je ne suis pas raciste, mais est un podcast de Donia Ismail, produit par Slate Podcasts.
Direction éditoriale: Christophe Carron
Production éditoriale et prise de son: Nina Pareja
Montage et réalisation: Marius Sort
Musique: Thomas Loupias
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Dans cet épisode de Je ne suis pas raciste, mais, Donia Ismail reçoit Marie-France Malonga, sociologue des médias et chercheuse à l'université Paris-II. Ensemble, elles reviennent sur le parcours d'Ebony au sein de l'émission «Star Academy» sur TF1. Ce n'est pas tant au sein du télécrochet que la jeune femme de 20 ans a subi le plus de racisme, mais davantage sur les réseaux sociaux.

Pour Marie-France Malonga, le cas d'Ebony est représentatif de l'expérience vécue par les personnes non blanches dans les émissions de télévision. Sofia Essaïdi, participante de «Star Academy» en 2003, était ainsi parvenue à se hisser dans le dernier carré de la compétition, mais avait été jugée «manipulatrice» ou hautaine par les médias. Elle a mis «des semaines à s'en remettre».

Cette saison encore, Ebony raconte avoir été jugée «arrogante» après l'émission. Alors qu'elle affrontait Marine, une jeune femme blanche, en finale, la récupération politique a été massive. Marine a été applaudie par l'extrême droite, et Ebony attaquée par celle-ci.

Ressources et recommandations:
-Le site de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage (FME).
-Le livre Misogynoir Transformed par l'autrice Moya Bailey aux éditions NYU Press.
-Le roman Fille, femme, autre par l'autrice Bernardine Evaristo.
-Le compte instagram anglophone vibes of a blackgirl.
-L'enquête des journalistes Christelle Murhula et Estelle Ndjanjo pour la Déferlante sur les violentes sexuelles chez les artistes racisées.

Un mardi sur deux, dans Je ne suis pas raciste, mais, Donia Ismail analyse le racisme qu'on dit ordinaire, mais qui n'a rien d'ordinaire, à travers des témoignages et des entretiens avec des spécialistes. Si vous aimez Je ne suis pas raciste, mais, pensez à l'exprimer en lui donnant la note maximale sur Spotify, Apple et ailleurs, en en parlant autour de vous et en laissant plein de commentaires bienveillants sur les réseaux sociaux.

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Dans cet épisode, Donia Ismail reçoit Rémi Carayol, journaliste indépendant (Afrique XXI, Mediapart, Le Monde diplomatique) et auteur de Mayotte (La Fabrique). Ils reviennent ensemble sur la situation dans ce territoire dévasté par le passage du cyclone Chido en décembre 2024.

Rémi Carayol évoque le bilan de la catastrophe naturelle à Mayotte, mais aussi la réponse politique française. Il a fallu seize jours au nouveau Premier ministre François Bayrou pour s'y rendre. Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a lui choisi de blâmer l'immigration. Quant à Élisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, il lui a été reproché de ne pas répondre aux questions d'enseignants préoccupés. Rémi Carayol explique qu'on assiste ici à un «drame écrit d'avance», notamment au vu de l'histoire coloniale du territoire. En 1966, l'espérance de vie à Mayotte était de 44 ans, contre 75 en France hexagonale.

Ressources et recommandations:
- Histoires crépues sur YouTube, Seumboy Vrainom, en pleine levée de fonds. 
- Tropiques toxiques – Le scandale du chlordécone, Jessica Oublié (Steinkis)
- Le kit Outre-mer de l'AJAR

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Dans cet épisode, Donia Ismail reçoit Éric Fassin, professeur de sociologie à Paris-VIII, coauteur de De la question sociale à la question raciale ? (La Découverte) et de Roms et riverains (La fabrique).

Ensemble, ils discutent du racisme dit «anti-Blancs». On part de l'exemple de Léonard, marqué et blessé par une insulte, celle de «sale babtou» («sale blanc», ndlr). Si Léonard a le droit d'avoir été marqué ou même de se sentir peiné d'être réduit à sa couleur de peau, il ne fait pas sens de parler de racisme anti-Blancs de manière systémique, comme si cela était comparable avec le vécu des personnes noires, arabes ou asiatiques.

Ressources et recommandations
- Mécanique du privilège blanc, Estelle Depris (Binge Audio)
- Le racisme anti-blanc #1, Djamil le Shlag, via YouTube
- Race, Sarah Mazouz (anamosa)
- De la question sociale à la question raciale, Éric Fassin (La Découverte)

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Dans cet épisode, Donia Ismail et ses invitées Nadia Bouchenni, journaliste et cofondatrice du média en ligne Dialna, et Thu-An Dong, cofondatrice du média associatif Bissaï Media, explorent les notions de communautarisme et de communauté.

Ensemble, elles se demandent pourquoi le terme de communautarisme est utilisé uniquement quand les personnes qui se regroupent et se rassemblent sont racisées, et pourquoi il a une connotation si négative. Les deux journalistes ont créé des médias «pour nous» et «par nous», qui revendiquent se besoin de parler depuis sa communauté à sa communauté.

Dans cet épisode, elles abordent également le sujet des espaces en non-mixité, un besoin souvent mal compris en France. On se souvient notamment de grandes polémiques en 2017 à la suite de l'organisation d'ateliers en non-mixité dans le cadre d'un festival afroféministe, par ailleurs ouvert à tous.

Ressources et recommandations
- Communautarisme?, Marwan Mohammed et Jules Talpin, PUF.
- Stormzy avec Merky
- Face B
- Tracy De Sà et ses Pussy Talks
- Sofiabnb
- Barbes Blues, Hajer Ben Boubaker
- GNX, le dernier album de Kendrick Lamar

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Montage et réalisation: Marius Sort et Mona Delahais
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Comment se manifestent les discriminations dans le monde de la mode? Comment le vivent les personnes concernées ? Pour répondre à ces questions, la journaliste Donia Ismail reçoit Christelle Bakima Poundza, autrice de Corps noirs – Réflexions sur le mannequinat, la mode et les femmes noires, et Camélia Barbachi, créatrice de la marque franco-tunisienne Chez Nous.

Ensemble, elles déconstruisent les canons de beauté français calqués sur les corps blancs et occidentaux. Pour Christelle Bakima Poundza, le manque de produits de beauté pour les corps noirs traduit un sentiment d'effacement: «Ça veut dire qu'on ne pense pas à toi. On ne pense pas qu'en tant que personne et qu'en tant que consommateur, tu existes. […] Pour certaines femmes, cela peut relever de l'humiliation.»

L'entre-soi du monde de la mode est également évoqué par l'autrice: «Il y a des gens qui n'ont pas fait de grandes études, mais qui par leur milieu social se sont retrouvés à côtoyer des personnes qui étaient dans cette industrie. C'est un système d'appartenance très fort.» Cet esprit de cooptation explique selon elle les difficultés des personnes non blanches à s'insérer dans cette industrie.

Ressources:
–Decolonized Mind, une série de vidéos de @bentma_ sur Instagram
–La série documentaire Suprem Models, à retrouver sur YouTube
–L'appropriation culturelle, Khémaïs Ben Lakhdar Rezgui, Stock
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Montage et réalisation: Mona Delahais
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Nouveau nom, exclusion de son père: Marine Le Pen tente depuis des années de changer l'image de son parti, le Rassemblement national (RN), pour le rendre plus respectable. Avant le RN, il y avait le Front national. Fondé par Jean-Marie Le Pen en 1972, le mouvement porte en lui une matrice raciste.

Cinquante-deux ans après, le Rassemblement national est-il vraiment différent du Front national? Les idées de Jean-Marie Le Pen sont-elles toujours au cœur du programme du parti dirigé par Jordan Bardella?
Dans cet épisode de Je ne suis pas raciste, mais, Donia Ismail reçoit Nicolas Massol, journaliste à Libération et auteur de L'Extrême droite, nouvelle génération aux éditions Denoël, et Rachid Laïreche, journaliste à Libération et auteur de Il n'y a que moi que ça choque? aux éditions Les Arènes. Ensemble, ils examinent le champ de l'extrême droite en France et déconstruisent l'exercice de quête de dédiabolisation initié par Le Pen fille.


Ressources:
- Le Pen et la torture, Fabrice Riceputi, Le Passager clandestin
- Streetpress, média indépendant
- Et un jour je suis devenu arabe, Anas Daif, Tumulte
- La Machine à gagner, Tristan Bertelot, Seuil
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À l'heure où le nouveau ministre de l'Intérieur du gouvernement Barnier, Bruno Retailleau, réclame «la reprise du contrôle de notre immigration», dans Je ne suis pas raciste, mais, on s'interroge sur notre manière de parler des personnes migrantes en France.

Il y a plusieurs termes pour désigner les personnes qui ne vivent pas dans leur pays de naissance: émigrés, migrants, expatriés, réfugiés. Comment sont-ils distingués? Qu'est-ce que ces distinctions racontent de la France? Me Magda El Haitem, avocate au barreau de Paris travaillant aux questions du droit des étrangers, et Laïla Bouchenni, conseillère en insertion professionnelle dans le quartier de la Goutte d'Or, sont là pour en parler avec Donia Ismail.

On ne peut pas parler de ce sujet sans évoquer la loi du 26 janvier, dite «loi immigration». La Cimade la décrit comme «l'une des plus répressives de ces quarante dernières années. Elle constitue un cap supplémentaire vers des atteintes sans précédent aux droits des personnes migrantes.»

Ressources:
- Karen Akoka, L'asile et l'exil, édition La Découverte
- «Qui est “l'Arabe du coin”?», Noujoud Rejbi sur LSD, La Série Documentaire.
- Une visite au Musée de l'immigration
- Site de la Cimade

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Musique: Thomas Loupias
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Dans ce nouvel épisode, Donia Ismail reçoit Hajer Ben Boubaker, autrice du livre Barbès Blues (Seuil) qui fait le récit d'une «histoire populaire de l'immigration maghrébine» dans ce quartier parisien. À l'occasion du 70e anniversaire du 1er novembre 1954, qui signe le début de la guerre d'Algérie, on discute avec la chercheuse indépendante de la perception des Arabes en France. Pourquoi les Algériens sont-ils à part dans les stéréotypes racistes véhiculés?

Cet épisode est aussi l'occasion de revenir sur la colonisation algérienne par la France, qui a duré 132 ans. C'est elle qui a cristallisé ces imaginaires encore présents aujourd'hui. Dans le livre d'Hajer Ben Boubaker, Barbès est le lieu témoin des violences et des stéréotypes subis. Elle évoque aussi la Brigade nord-africaine (BNA), l'ancêtre d'une police cette fois bien connue, la BAC.

Ressources:
- 
Récits d'Algérie, une plateforme d'archivage des mémoires de la guerre d'Algérie.
- Récits d'Algérie, Faces Cachées, 2022.
- La race tue deux fois, Rachida Brahim, Syllepse, 2021.
- La police parisienne et les Algériens, Emmanuel Blanchard, Nouveau monde, 2011.

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Il a beaucoup été question d'Aya Nakamura ces derniers mois. Pas pour les chiffres records de l'artiste, ni pour son nouveau single Hypé, mais pour sa participation à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. À la télé, les débats étaient souvent violents: «C'est pas un beau symbole, c'est une provocation supplémentaire d'Emmanuel Macron», «je vais vous parler de sa tenue, de sa vulgarité, elle chante pas français», «elle danse mal», «musicalement, c'est faible».

Dans cet épisode, Donia Ismail reçoit la journaliste Christelle Murhula, autrice du livre Amours Silenciées aux éditions Daronnes, pour déconstruire le racisme qui se cache derrière ces propos. Qu'est-il reproché à Aya Nakamura, glorifiée à l'international et vitrine de la scène musicale française, lorsque l'on parle de ses performances vocales et artistiques? Quelles sont les origines de la haine qu'elle a subi lors de sa représentation pour les JO?

Ressources:
– Misogynoir Transformed – Black Women's Digital Resistance de l'autrice Moya Bailey
– Corps noirs – Réflexions sur le mannequinat, la mode et les femmes noires, de l'essayiste Christelle Bakima Poundza
– Le compte Instagram @doucedibondo–La charge raciale, de l'essayiste Douce Dibondo

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