A Alger, Nadia se déshabillait pour qu'on puisse la dessiner. Quelle femme algérienne est capable d’un tel courage, d’une telle audace, celle de se dévêtir au nom de l’art dans un pays musulman ? Nadia n’a pas d’arme, ni de fusil, pourtant son corps semble aussi puissant que la déflagration d’une bombe. Il est la manifestation réelle et symbolique d’une figure libre et d’une femme moderne. Nadia est cette héroïne algérienne. Une héroïne moderne et ambiguë, et en creux, le portrait de la société algérienne contemporaine, de l'Indépendance aux années noires.

Un documentaire signé Seham Boutata réalisé par Alexandra Kandy Longuet Mixage : Jean-Ghislain Maige

Avec : Nadia Benbouta, Mustapha Adane, Denis Martinez, Abderrahmane Aïdoud, Kheira Slimani, Fatma-Zohra Tadjerouni, Karim Sergoua, Fatma Oussedik, Ammar Bouras, et Nadia, la Vénus d’Alger.

Merci aux étudiant.e.s des Beaux-Arts d'Alger pour leur participation, à Faïka Medjahed, Mourad Krinah, Naziha Magniez, Pascale Tison, et Christophe Ono-dit-Biot. Un grand merci à Adel Abdessemed par qui tout a commencé.

La Vénus d’Alger a reçu le soutien de Gulliver, une initiative de la RTBF, de la fédération Wallonie Bruxelles, de la SCAM et de la SACD, France et Belgique, et de la RTS.

En co-production avec France Culture.

Photo : Statue Eve de Paul Belmondo dans la cour de l'Ecole Supérieur des Beaux-Arts d'Alger - Seham Boutata

  

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