Dans son épître, Jacques semble encourager ses lecteurs dans une situation de faiblesse particulière, apparement une maladie, à appeler les anciens afin qu'ils prient pour lui et l'oignent d'huile. Que signifie cette pratique ? Est-elle pertinente pour nous ?

Dès le début de cet épisode, Guillaume rappelle que la structure globale de Jacques est l'objet de nombreux débats, et que dans ce passage particulier sont utilisés certains termes termes peu communs dans le NT pour désigner la prière et l'onction d'huile.

Afin d'analyser cette question, nous regardons dans cet épisode :

(1) Le contexte dans lequel l'appel aux anciens de la part de la personne souffrante doit être fait

(2)L'importance très visible de la prière dans l'ensemble de la section

(3)La question du rapport entre la maladie et un ou plusieurs péchés

(4)Le lien entre guérison, pardon, et onction d'huile

Cette question a une vertu très importante, celle de nous amener à nous questionner sur la manière dont Dieu répond à nos requêtes et à nos prières. Certains estiment que ce passage enseigne que toute prière faite avec foi et "selon les règles" amène automatiquement la guérison du croyant.

Dans cet épisode, nous concluons qu'il s'agit d'une grave erreur...

À vos réactions !

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Le livre de Jonas est l'un des textes de l'Ancien Testament que les commentateurs critiques regardent avec le plus de suspicion. Celui-ci serait tardif et surtout rempli de nombreuses exagérations. Que faut-il en penser ?

Dans cet épisode, nous regardons plus en détail quatre affirmations du livre de Jonas réputées être de grossières exagérations :

- La taille de la ville de Ninive —"une ville de trois jours de marche"

- La taille de population de Ninive —120 000 personnes selon le texte, voire 600 000 selon certains spécialistes

- Le fait que Ninive soit qualifié de "ville de taille importante" en utilisant le temps passé, un indice qui plaiderait pour une rédaction plus tardive.

- Le fait que le titre "roi de Ninive" n'existe pas dans les annales assyriennes et qu'il parait être déconnecté du milieu que le livre de Jonas prétend représenter.

Guillaume répond à chacun de ces points et conclut que les accusations d'exagérations ne sont pas fondées :) Écoutez ses arguments dans cet épisode, et faites-nous part de vos réactions.

Au passage, nous mentionnons plusieurs ressources dans cet épisode :

- Notre série de sermons sur le livre de Jonas : https://bit.ly/2zPRK0V

- Comment l'Ancien Testament a-t-il pris forme écrite ?https://bit.ly/2uKdohe

- Interpréter l'histoire des origines : https://bit.ly/2LsE9h7

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Suis-je né de nouveau ? Suis-je réellement "saint" ?

Ces questions nous sont régulièrement adressées, mais on pourrait difficilement mieux exprimer qu'ici :

"Je ne crois pas que je puisse perdre le salut mais j'ai tout simplement bien peur de n'être jamais né de nouveau. Comment savoir si je le suis réellement ? Je commets de nombreux péchés, j'ai l'impression de ne jamais pouvoir me repentir réellement, je n'en vois pas le bout. Je me dis qu'un chrétien ne devrait jamais faire ces choses et voici qu'elles sont présentent dans ma vie. Puis-je réellement savoir si je suis né de nouveau ? "

Que répondre à quelqu'un qui passe par de telles difficultés ? Voici les éléments apportés par Guillaume dans cet épisode :

(1)Une discussion sur les notions de sanctification initiale (ou définitive) et de sanctification progressive

(2)Une discussion sur la notion de péché rémanent et sur la normativité de l'expérience de Paul en Romains 7 (à ce sujet, voir cet épisode de Coram Deo : :http://leboncombat.fr/esclave-peche/)

(3)Quelques questions concrètes, pratiques, pour évaluer l'authenticité de mon expérience. Ce ne sera peut-être pas celles que vous attendiez !

(4)Une brève discussion, très pratique, sur le rôle que nos chutes peuvent jouer dans le processus de sanctification...

Prenez le temps d'écouter ce 114ème épisode ! Quel est votre avis sur la question ?

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Comment faut-il comprendre l'étrange passage d'Exode 4.24-26, qui prend place au moment où Moïse s'apprête à retourner au pays d'Égypte suite à l'épisode du buisson ardent :

"Pendant le voyage, en un lieu où Moïse passa la nuit, l’Eternel l’attaqua et voulut le faire mourir. Séphora prit une pierre aiguë, coupa le prépuce de son fils, et le jeta aux pieds de Moïse, en disant: Tu es pour moi un époux de sang! Et l’Eternel le laissa. C’est alors qu’elle dit: 'Epoux de sang!' à cause de la circoncision."

Ce texte a suscité un nombre impressionnant d'interprétations que nous ne nous aventurerons pas à lister dans cet épisode. Traditionnellement, l'opinion évangélique estime que Moïse risque la mort pour avoir omis —volontairement ou non— d'avoir circoncis son fils selon les préceptes qui avaient été transmis à Abraham. Mais est-ce réellement Moïse qui est menacé de la sorte ?

D'autre part, plusieurs éléments étonnent : pourquoi Dieu a-t-il tenté de tuer Moïse ? Pourquoi Sephora, une madianite, s'engage-t-elle à circoncire Guershom ? Pourquoi l'appelle-t-elle "époux de sang" ?

Voici les questions auxquelles nous tentons de répondre dans ce 113ème épisode :) Bonne écoute !

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Question de JD, l'un de nos auditeurs assidus : peut-on tirer des applications de l'Ancien Testament des applications qui soient directement pertinentes pour nous, croyants du XXIème siècle ?

Pour répondre à cette question, Guillaume Bourin commence par rappeler que l'Ancien Testament a forcément des choses à dire aux lecteurs modernes, voire post-modernes. Le Nouveau Testament en particulier tire des applications très pratiques de sections narratives de l'ATt. Toutefois, il nous faut nous souvenir que ces passages n'ont jamais été écrits dans l'intention de s'adresser directement à une telle audience.

Guillaume conclut avec 4 principes pour tirer des applications pertinentes des sections narratives de l'Ancien Testament :

(1) Déterminer la grande idée de la péricope

(2)Évaluer nos conclusions à la lumière de la moralité de Dieu

(3)Comparer honnêtement notre contexte à celui du passage en question

(4) Éviter la "sur-typologie".

Bonne écoute !

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Que faut-il penser du récit de Genèse 11.1-9, dans lequel des hommes venus de l'est ou voyageant vers l'est s'établissent dans une plaine, construisent une ville et une tour, apparement pour s'opposer à Dieu, et finissent par être dispersés et leurs langues brouillées ? Ce récit se présente-t-il comme de l'histoire, ou bien faut-il y voir une parabole historique regroupant en une seule narration des siècles d'évènements humains ?

Dans cet épisode, Guillaume propose une brève exposition du texte et de sa richesse littéraire, puis il se tourne vers les principales difficultés exégétiques, en premier lieu desquelles se trouve l'interprétation du nom "Babel" proposée au verset 9.

Bonne écoute !

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Que faut-il penser des "ministères de discernement", ces oeuvres dont le but principal est d'exposer les dérives —réelles ou supposées— d'autres oeuvres chrétiennes ? Est-ce une pratique biblique ? Devrions-nous supporter de tels ministères ?

Afin de répondre à cette question, Guillaume commence par rappeler la nécessité du discernement, maintes fois mise en avant dans les Ecritures. Il estime toutefois que, paradoxalement, les ministères de discernement ne favorisent pas le véritable discernement biblique (écoutez pourquoi !)

Enfin, ces ministères sont évalués à la lumière de celui de Paul. En effet, dans certaines de ses lettres, des opposants sont parfois nommés. Faudrait-il y voir un argument en faveur du "discernement" —c'est à dire, de la dénonciation—  tel que pratiqué par ces oeuvres ? Nous ne le pensons pas. Écoutez pourquoi :)

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. Ces dérives peuvent être d'ordre théologique ou morales. Souvent, lorsqu'un dossier est monté, ces deux aspects sont présents

L'une de nos auditrices nous écrit de la région Grenobloise :

"Je lisais dans Actes des Apôtres 1:12-15 le choix du remplaçant de Judas. Il y est dit que les Apôtres après avoir prié ont tiré au sort pour savoir qui des deux proposés allait être choisi. Que faut il comprendre:

1/ Le choix de tirer au sort était la directive reçue?

2/ Qu’ils n’ont pas suffisamment attendu la réponse claire de Dieu?

3/ Que tirer au sort m’est permis?

Merci beaucoup et big up!"

Ce texte contient des difficultés indéniables, et la question du tirage au sort est l'une d'entre elles. Voici les questions auxquelles nous répondons :

(1)Quel est le contexte de ce passage ? Pourquoi cette situation est-elle si particulière ?

(2) Quels sont les critères objectifs ayant présidés à la short-list de deux personnes sur laquelle le tirage au sort est effectué ?

(3) Pourquoi recourir au tirage au sort ?

(4) Cette pratique est-elle prescriptive ? Devons-nous l'observer pour choisir nos responsables ?

Faites-nous part de vos retours et de vos commentaires !

Suivez notre toute nouvelle chaîne Youtube ici >> https://bit.ly/2Ls2tAg

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Voici la question qu'un lecteur de République Démocratique du Congo nous a fait parvenir : "Je viens d'Afrique sub-saharienne, je m'apprête à me marier, et ma future belle-famille me demande de payer une somme au titre de la dot. Certes, cette somme est avant tout symbolique, et ma belle famille prend en compte mes moyens financiers limités. Mais je m'interroge : cette pratique est-elle biblique ? Dois-je la contester ?"

Cette question revient régulièrement, notamment par nos lecteurs/auditeurs de cette sous-région. Pour y répondre, Guillaume aborde les points suivants :

(1) Un bref survol des différents types de dot qui existent et de leur fonction culturelle

(2) Un rapide survol des rares textes mentionnant la dot dans la Bible, essentiellement dans l'Ancien Testament

(3) Quelques prescriptions aux chrétiens du 21ème siècle concernant la pratique de la dot.

Peut-être êtes-vous directement concernés par cette question ? Vos réactions nous intéressent ! Contactez nous via le formulaire de contact du blog en cliquant sur ce lien : http://leboncombat.fr/contact/

Bonne écoute !

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Qu'arrivera-t-il aux petits enfants morts avant d'avoir pu accepter l'évangile? Voici la question qui taraude nombre de familles frappées par une mort précoce.

Il n'existe pas de réponse directe à cette question, et nous pouvons appréhender la gêne qu'elle a suscité tout au long de l'histoire de l'Eglise. Dans cet épisode, nous analysons les trois principales positions possibles :

- l'expiation définie

- l'universalisme

- la position de "l'exclusion radicale"

Guillaume commente chacune d'entre elle, justifie son choix, et propose une opinion défendue par Al Mohler qui, s'il opte pour l'expiation définie, suggère que tous les enfants qui meurent en bas âge sont sauvés.

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