En Suisse, on consomme deux fois plus de sucre que la quantité recommandée par lʹOMS. Il en va de même pour le sel et les graisses. Pourtant le Parlement rechigne encore à instaurer des taxes sur le sucre, préférant mettre en avant des stratégies qui font la part belle à lʹautorégulation. Comme lʹexplique une récente étude de la Fédération des consommateurs, les habitudes alimentaires sont prises dès le plus jeune âge. Or le marketing pour les produits industriels destinés aux enfants est très agressif et les réseaux sociaux sont le vecteur dʹun nouveau type de publicité où des influenceurs.euses multiplient les concours et défis à base de fastfood. La malbouffe doit-elle être considérée comme un problème de santé publique?