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Pas facile d’innover dans l’industrie en France tout en restant aligné sur ses valeurs et en voulant préserver la planète. Mais ils l’ont fait, et surtout ils ont montré la voie au point d’attirer la curiosité partout dans le monde. Aboutissement de plus de dix ans de recherche : la ferme verticale d’Amiens, la plus grande au monde, 36 mètres de hauteur. Elle pourra à terme produire 200 000 tonnes de protéines par an. Cela ne vous dit rien ? Ces protéines pourront nourrir 30 à 40% des saumons consommés chaque année par les Français ! Surtout, c’est l’impact carbone qui est remarquable. Pour un élevage d’insectes, il faudra 40 fois moins d’eau, 30 fois moins de terre qu’avec un élevage animal classique, il émettra 40 fois moins de CO2. Un atout majeur dans un contexte de crise climatique. Prochaine étape pour Ynsect, la nourriture pour les hommes. Les autorisations ont déjà été accordées et certains pays européens la commercialisent déjà. Mais il n’est pas question de proposer des insectes entiers à la consommation. « Les insectes entrent comme ingrédients dans la production d’autres aliments », explique Antoine Hubert. Ces insectes étant extrêmement bons pour la santé, l’enjeu est aussi de « rediversifier » l’alimentation. Depuis des décennies, les trois-quarts de la population mondiale mangent la même base alimentaire. L’agriculture s’est trop concentrée sur quelques animaux, quelques viandes, quelques fruits et légumes, ce qui fait une grosse pression sur les ressources et les éco-systèmes. D’où l’urgence de découvrir autre chose.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Pas facile d’innover dans l’industrie en France tout en restant aligné sur ses valeurs et en voulant préserver la planète. Mais ils l’ont fait, et surtout ils ont montré la voie au point d’attirer la curiosité partout dans le monde. Aboutissement de plus de dix ans de recherche : la ferme verticale d’Amiens, la plus grande au monde, 36 mètres de hauteur. Elle pourra à terme produire 200 000 tonnes de protéines par an. Cela ne vous dit rien ? Ces protéines pourront nourrir 30 à 40% des saumons consommés chaque année par les Français ! Surtout, c’est l’impact carbone qui est remarquable. Pour un élevage d’insectes, il faudra 40 fois moins d’eau, 30 fois moins de terre qu’avec un élevage animal classique, il émettra 40 fois moins de CO2. Un atout majeur dans un contexte de crise climatique. Prochaine étape pour Ynsect, la nourriture pour les hommes. Les autorisations ont déjà été accordées et certains pays européens la commercialisent déjà. Mais il n’est pas question de proposer des insectes entiers à la consommation. « Les insectes entrent comme ingrédients dans la production d’autres aliments », explique Antoine Hubert. Ces insectes étant extrêmement bons pour la santé, l’enjeu est aussi de « rediversifier » l’alimentation. Depuis des décennies, les trois-quarts de la population mondiale mangent la même base alimentaire. L’agriculture s’est trop concentrée sur quelques animaux, quelques viandes, quelques fruits et légumes, ce qui fait une grosse pression sur les ressources et les éco-systèmes. D’où l’urgence de découvrir autre chose.
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