Au début de ce temps de prière, je me présente avec tout ce que je suis, tout ce qui fera ma journée. Que le Seigneur fasse grandir en moi le désir d’unité, de dialogue et de paix, notamment au cœur de l’Église et de nos communautés. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le chant : “Pars en paix ô mon âme”, interprété par les séminaristes de la Maison sainte-Thérèse.

R/ Pars en paix, ô mon âme,

Car tu as un bon guide pour la route.

Pars en paix, ô mon âme,

Car celui qui t’a créée, t’as aussi

Sanctifiée, gardée et aimée.

Ô mon Seigneur,

Merci de m’avoir créée.

1. Maintenant, ô Maître souverain, +

Tu peux laisser ton serviteur s’en aller

En paix, selon ta parole.

2. Car mes yeux ont vu le salut

Que tu préparais à la face des peuples :

3. Lumière qui se révèle aux nations

Et donne gloire à ton peuple Israël.

4. Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,

Pour les siècles des siècles. Amen.

La lecture de ce jour est tirée du chapitre 11 du livre du prophète Isaïe.

En ce jour-là, un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur – qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Il ne jugera pas sur l’apparence ; il ne se prononcera pas sur des rumeurs. Il jugera les petits avec justice ; avec droiture, il se prononcera en faveur des humbles du pays. Du bâton de sa parole, il frappera le pays ; du souffle de ses lèvres, il fera mourir le méchant. La justice est la ceinture de ses hanches ; la fidélité est la ceinture de ses reins.

Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. La vache et l’ourse auront même pâture, leurs petits auront même gîte. Le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage. Le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra ; sur le trou de la vipère, l’enfant étendra la main. Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer.

Ce jour-là, la racine de Jessé sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Cette prophétie d’Isaïe annonce la venue d’un juge puissant et juste, sur qui reposera l’Esprit du Seigneur. « Esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur. » Mais c’est dans la douceur et la discrétion qu’il apparaîtra : il sera d’abord un rejeton, un rameau. Je contemple cela.

2. Le fruit de cette justice est une création apaisée : sans rivalité, sans violence, sans corruption car « la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer. » J’imagine un instant cette création ajustée.

3. Ce juge puissant et juste, nous le reconnaissons dans le Christ, Fils de Dieu, venu en notre monde, humblement, partageant notre vie, invitant à la conversion, révélant l’amour du Père pour sa création tout entière. Alors que débute l’Avent, que puis-je faire pour hâter ce temps de grâce décrit par Isaïe ?

Écoutons à nouveau cette étonnante prophétie d’Isaïe : d’un simple rameau, une paix cosmique est promise.

Suite à cette nouvelle lecture, une image, une pensée, une intuition m’est venue. Je la recueille précieusement et en parle à Dieu. Il est là à mes côtés et il m’écoute dans le silence.

Notre Père, qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses,

comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation

mais délivre-nous du Mal.

Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen