A Genève, le videur d'un bar branché a provoqué le décès d'un client à coups de poings. A Lausanne, ils seraient la cause de 8% des admissions nocturnes du CHUV. Epinglés par les médias pour de tragiques faits divers, les videurs passent parfois pour des brutes épaisses et dangereuses. Mais au-delà des faits divers, la réalité de ce métier exposé et peu encadré est plus complexe. La Suisse risque un accident nucléaire majeur de type Fukushima, au coeur d'une des régions les plus peuplées du pays. C'est ce qu'affirment les anti-nucléaire, alors que le peuple va se prononcer cet automne sur l'avenir du nucléaire. Car autour de la vénérable centrale de Beznau (AG), dont un réacteur est à l'arrêt, la tension monte. En 2015, un millier d'irrégularités sont découvertes dans la cuve du réacteur 1. Cette pièce cruciale contient les barres d'uranium. Elle ne peut être ni changée, ni réparée. Reste à savoir si ces irrégularités fragilisent ou non la cuve d'une centrale nucléaire mise en service en 1969, ce qui fait d'elle la plus plus vieille du monde.