J’accueille paisiblement la présence du Seigneur à mes côtés : même si je ne ressens pas toujours sa présence dans mon quotidien, je sais qu’il est là. Je lui demande la grâce d’être plus attentive à son amour agissant au cœur de ma vie. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen

Nous écoutons le “Chant aux saints anges”, par le groupe Harpa Dei.

Traduction du chant en français :

Ô vivante lumière, ô anges pleins de gloire !

Au-dessous de Dieu,

dans des désirs ardents,

et dans l’obscurité mystique

de toute la Création,

vous regardez les yeux divins

et jamais

vous ne pouvez en être rassasiés.

Ô glorieuses joies

de votre nature

que jamais n’a touchée

l’œuvre du mal !

Ce mal,

né avec votre premier compagnon

l’ange déchu

qui voulut voler

au-dessus du pinacle

caché à l’intérieur de Dieu,

et d’où, pour sa fourberie,

il fut précipité.

Mais l’instrument de sa chute,

il l’a construit lui-même,

en donnant conseil à la créature

du doigt de Dieu.

La lecture de ce jour est tirée du Psaume 18.

La loi du Seigneur est parfaite,

qui redonne vie ;

la charte du Seigneur est sûre,

qui rend sages les simples.

Les préceptes du Seigneur sont droits,

ils réjouissent le cœur ;

le commandement du Seigneur est limpide,

il clarifie le regard.

La crainte qu’il inspire est pure,

elle est là pour toujours ;

les décisions du Seigneur sont justes

et vraiment équitables :

plus désirables que l’or,

qu’une masse d’or fin,

plus savoureuses que le miel

qui coule des rayons.

Textes liturgiques © AELF, Paris

1. Je prête attention à la manière dont le psalmiste loue la loi du Seigneur : elle est parfaite, redonne vie, rend sage le simple, réjouit le cœur, clarifie le regard… Je me laisse toucher par telle ou telle expression.

2. Et moi, quel est mon rapport à la loi ? Est-ce que j’aime la loi comme un don que Dieu me donne pour soutenir ma liberté ? Ou est-ce que cette confiance de fond dont témoigne le psalmiste me fait parfois défaut ?

3. La loi du Seigneur est désirable et savoureuse… Au fond, il ne s’agit pas de savoir si je suis en règle, mais de me laisser conduire par l’amour de la justice, par le désir d’aimer et d’être aimé. Je confie au Seigneur mes grandes aspirations, mes combats, mes limites… je lui demande simplement d’apprendre à aimer avec lui.

Pendant une deuxième écoute, je m’imagine prier ce psaume avec le Christ. Je laisse résonner ses mots avec ma vie.

Pour finir cette prière, je m’adresse à Jésus comme un serviteur parle à son maître, ou comme un ami parle à un ami. Je lui confie le désir qui m’habite intérieurement en écho à ce psaume.

Notre Père, qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses,

comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation

mais délivre-nous du Mal.

Amen

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Amen