Un air de campagne

Un air de campagne, votre rendez-vous politique avec Aurélie Herbemont

Ecoutez Un air de campagne avec Aurélie Herbemont du 08 juillet 2022

Un air de campagne, votre rendez-vous politique avec Aurélie Herbemont

Ecoutez Un air de campagne avec Aurélie Herbemont du 07 juillet 2022

La Première ministre prépare son discours de politique générale depuis dix jours. Pas question mettre le feu à l'hémicycle d'entrée de jeu pour Elisabeth Borne, qui a établi un vrai "discours de la méthode".

Un air de campagne, votre rendez-vous politique avec Aurélie Herbemont

Ecoutez Un air de campagne avec Aurélie Herbemont du 05 juillet 2022

Un air de campagne, votre rendez-vous politique avec Aurélie Herbemont

Ecoutez Un air de campagne avec Aurélie Herbemont du 04 juillet 2022

La Première ministre a fini ses consultations des groupes d'opposition. Elisabeth Borne doit remettre sa copie au chef de l'Etat. Ils se voient aujourd'hui pour faire le bilan des entretiens. Sans surprise, personne ne veut rejoindre la majorité. "Mais personne ne veut bloquer le pays" se rassure Matignon. Le Président et sa Première ministre vont devoir trancher désormais : solliciter ou pas un vote de confiance après le discours de politique générale mercredi ? Ils vont aussi se pencher sur le remaniement. L'Elysée planche sur un scénario : un nouveau gouvernement annoncé lundi matin, des passations de pouvoir l'après midi et un conseil des ministres lundi soir histoire d'attaquer la semaine sur les chapeaux de roue. Il n'y aura pas de conseil d'ici la fin de cette semaine, il n'y en a pas eu la semaine dernière, ça commence à faire. Ce calendrier bien sûr peut bouger si la composition du nouveau gouvernement est complexe...

Elisabeth Borne devait achever ses consultations de l'opposition hier mais le rendez-vous avec Mathilde Panot a été décalé à ce soir. De quoi repousser encore la décision de la Première ministre sur un éventuel vote de confiance à l'Assemblée. Ca va aussi décaler un peu la suite de sa mission : proposer un nouveau gouvernement à Emmanuel Macron. Avec dans l'équation : le sort de Damien Abad. La justice a ouvert une enquête pour tentative de viol. Le ministre conteste les accusations et entend "rapidement démontrer son innocence". Mais la majorité est embarrassée : "il faut qu'il parte" tranche un cadre macroniste. "Couper des têtes sans condamnation reviendrait à abroger la présomption d'innocence" réplique une ministre, qui a un espoir : que Damien Abad démissionne pour se défendre. Ca n'en prend pas le chemin car "il a lâché son parti pour devenir ministre" rappelle un conseiller. Ce sera donc à Emmanuel Macron et Elisabeth Borne de décider, ou pas, de le renommer

Le vote pour la commission des finances a lieu demain et ça bataille sévère entre le RN et les insoumis. Le candidat du RN, plus gros groupe d'opposition, Jean-Philippe Tanguy, contre Eric Coquerel, candidat unique de la Nupes. La coalition de gauche a un avantage numérique, alors le RN fait des appels du pied aux députés LR. Dans Le Figaro, Marine Le Pen explique que leurs électeurs "ne leur pardonneront pas" s'ils laissent gagner "le plus islamo gauchiste, anti-police et racialiste de LFI". Mais LR a sa candidate, Véronique Louwagie. Pour l'écrasante majorité de LR, voter RN c'est une ligne rouge infranchissable. "Si quelqu'un fait ça je lui rentre dedans" menace un député. LR n'a d'ailleurs pas dit son dernier mot et espère encore pouvoir faire gagner sa candidate. LR s'active aussi auprès des macronistes : "si vous ne voulez pas de LFI, votez pour nous". Mais la majorité compte laisser l'opposition se débrouiller

Un air de campagne, votre rendez-vous politique avec Aurélie Herbemont

Ecoutez Un air de campagne avec Aurélie Herbemont du 28 juin 2022

Elisabeth Borne consulte les groupes parlementaires pour constituer un "gouvernement d'action". Elle démarre aujourd'hui avec les responsables de la majorité, demain ce sera au tour des oppositions. Avec une différence majeure par rapport aux premiers échanges de jeudi et vendredi : elle est confortée à Matignon. Elisabeth Borne va prendre la température sur trois points des LR jusqu'aux communistes : que diriez-vous d'un accord de gouvernement ? Etes-vous prêts à voter la confiance ? Pourriez-vous voter le budget ? Difficile à ce stade d'imaginer plus que des accords ponctuels sur certains textes. "Il faut être deux pour danser le tango, riposte un conseiller de l'exécutif, nous on n'arrête pas de tendre la main". Pour l'instant pas grand monde dans l'opposition n'a l'air d'avoir envie de rejoindre la piste de danse