Il est une heure du matin, je rentre d'accompagner ma nièce à un concert.

Ça parle (le podcast, pas le concert) de découvrir l'histoire en cours de route, d'atteindre des étapes clefs qui permettent de structurer la suite, de tenir des délais.

Ou comment utiliser notre connaissance de la mécanique de l'histoire comme socle méthodologique.

Aussi : la magie de l'inconscient, qui trouve le moyen d'inclure des métaphores hyper pertinentes sans que tu saches d'où elles sortent.

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Il reste quelques places pour le stage d'écriture de nouvelles du 16-17 Décembre

Pour construire une "carrière" (disons, un parcours) d'auteur, nous devons constamment faire des choix.

Pour éclairer ces choix, il n'est pas rare que nous comparions les résultats de notre pratique à celle des autres, ceux qui réussissent "mieux" que nous.

Mais nous oublions d'interroger leur contexte, leurs aspirations, les biais qui ont informé leurs propres décisions.

Nous oublions surtout de ramener notre conscience sur nos priorités. Pourquoi écrivons-nous en ce moment ? Pourquoi avons-nous choisi ce projet-ci plutôt que celui-là ? Sur quels aspects de notre pratique cherchons-nous à gagner en assurance, en compétence et en confiance ?

Cet épisode est une invitation à reprendre de la perspective non seulement sur l'évolution de la frontière de nos projets (cf épisode 57) mais aussi sur celle de nos aspirations professionnelles.

Dès que vous avez une pratique d'écriture régulière, la masse de textes que vous produisez devient envahissante.

Vous en avez de partout.

Entre les embryons d'idées, les v1 en cours d'écriture, les v1 à réécrire, les versions définitives, les textes envoyés, ceux qui sont en attentes de réponses, les textes publiés qu'il faut promouvoir et tout ce qu'il y a au milieu, vous pouvez avoir l'impression d'être submergé dans un océan de mots.

Construire un système d'organisation devient vite nécessaire.

Ce système, vous pouvez le baser sur des posts-its et des dos d'enveloppes ou mettre en place des interrelations complexes entre plusieurs bases de données dans un outil comme Notion.

Avant de choisir l'outil. Avant de mettre en place le moindre système, vous devez commencer par les bases : identifier ce que vous attendez de votre système.

À quoi doit-il vous servir ?

Comment vous aidera-t-il à construire une pratique créative pérenne ?

Le bon système est celui qui vous convient. Il vous ressemble. Il vous aide à atteindre les résultats qui sont importants pour vous et il évolue avec vous.

Un excellent système d'organisation va plus loin et devient même un rouage indispensable de votre processus créatif.

J'aborde toutes ces notions dans cet épisode qui sera complété dans quelques semaines par des tuto sur Notion.

Écrire, continuer à écrire, signifie que chaque projet nous apprend quelque chose de nouveau sur l'écriture que nous avons envie de pratiquer et sur l'auteur que nous voulons être.

Il arrive fréquemment, dans cette démarche vivante de l'écriture, que nous rejetions en bloc les textes que nous avons déjà produits -- parce qu'ils ne correspondent pas assez à l'image que l'on se construit. Ils sont le résultats de l'auteur que l'on était.

Le réflexe peut être de tout déchirer et de se lancer dans une constante recherche du prochain texte, celui qui nous ressemblera enfin.

C'est une recherche impossible puisque nous sommes constamment en train d'apprendre et d'affiner nos intentions... et que cette recherche se fait précisément en écrivant.

Mieux vaut accepter que l'on se transforme sans cesse.

Et que les textes que l'on a produits sont des traces laissées par cette transformation comme autant de mues abandonnées.

Plutôt que de les jeter, honorons-les.

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Je prépare mon prochain stage d'écriture de nouvelles (16 et 17 Décembre en visio !) alors je pense nouvelle, je dors nouvelle, je mange nouvelle.

Dans l'épisode d'aujourd'hui je parle de comment la nouvelle construit notre confiance dans notre capacité à aller au bout des projets.

Et comment elle nous équipe pour faire face aux états émotionnels qui accompagnent TOUS les projets d'écriture (et les projets créatifs en général).

C'est une dimension à laquelle on se prépare trop peu. On pense structure, personnages, genre, etc etc mais quid de ce que l'écriture nous fait vivre ?

Quid des doutes qui nous frappent à chaque étape du projet ?

Comment les apprivoiser ?

En écrivant, bien sûr, mais surtout en terminant assez de projets avec assez de curiosité pour réaliser que ces doutes n'ont rien d'aléatoire. Ils sont systématiques et ils sont dûs à des facteurs souvent extérieurs à notre compétence et au projet.

En apprenant à les reconnaître, on peut leur enlever de leur charge et éviter qu'ils ne nous fassent dérailler. La méthodologie créative, c'est aussi une méthodo qui inclut le cheminement émotionnel de l'auteur pendant qu'il écrit son texte.

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Pour bénéficier d'un accompagnement au plus proche tout au long de votre carrière, rejoignez le mastermind.

Pour participer au stage d'écriture de nouvelles et avoir une première expérience du travail avec moi, c'est ici.

Il arrive dans notre pratique que nos émotions nous empêchent de prendre des décisions rationnelles et durables.

Enfermés dans nos frictions, nous perdons la vision à long-terme et réagissons à chaud, de manière épidermique.

Notre vision se réduit. Notre cerveau passe en mode "survie" et préservation d'énergie.

Nous nous dispersons sans savoir pourquoi. Ces symptômes (irritabilité, dispersion, décisions prises dans l'urgence) peuvent nous encourager à regarder ce qui lutte en nous.

En nommant la friction, nous pouvons commencer à la résoudre.

C'est de ça que parle cet épisode. De ce moment où l'on émerge de l'autre côté du blocage.

Pour en savoir plus sur le mastermind, où vous pourrez partager les étapes de votre propre parcours d'auteur et sortir de votre caisse de résonance : https://anaelverdier.com/mastermind/

Et si on arrêtait de se limiter en se rangeant dans des catégories arbitraires qui ne disent rien de la réalité de l'écriture ?

Tous, nous alternons entre des moments où l'histoire s'écrit vue d'en haut (planification) et des moments où elle s'écrit de l'intérieur (écriture au fil de la plume).

Le projet mûrit en s'écrivant autant qu'en se planifiant et la véritable intelligence créative s'exprime dans notre capacité à passer d'un niveau de conception à l'autre, de manière fluide, à mesure de l'évolution des besoins et de la maturité de l'histoire.

C'est cette idée que cet épisode explore.

Pour plus d'informations sur le Mastermind, où nous vivons ces questionnements dans la réalité tangible et exaltante des projets d'écriture en train de s'écrire, visitez cette page.

Il arrive que de nouvelles idées séduisantes nous détournent de la simplicité du travail. Après tout, le travail régulier et répétitif de l'écriture peut nous paraître laborieux et inviter une forme de lassitude, une envie de stimulation.

D'autres fois, c'est justement le confort dans lequel la régularité du projet nous installe qui ouvre la porte à de nouvelles idées créatives -- il nous faut un certain confort pour être durablement créatif.

Dans les deux cas, si nous nous laissons séduire sans prendre de recul, nous pouvons mettre à mal l'équilibre délicat que nous avions réussi à créer entre notre vie et nos projets.

Après un hiatus de 6 mois, le podcast revient en force avec une réflexion sur les élans qui entraînent nos activités créatives, la nécessité de faire des pauses et la négociation constante à laquelle nos circonstances en perpétuelle évolution nous force.

Négocier avec notre énergie, notre disponibilité créative, mais aussi entre nos projets et nos envies.

C'est reparti pour 48 nouveaux épisodes pour finir cette 2e moitié de première saison de podcast.

Les premiers jets sont souvent de simples successions d'informations qui n'arrivent pas à entraîner l'attention du lecteur. On y apprend plein de choses mais aucune ne nous émeut ou alors l'émotion dépend trop de la sensibilité du lecteur.

Le travail de dramatisation consiste à mettre les information en action, et pas n'importe quel type d'action mais une action scénique, c'est-à-dire autour de laquelle on crée une tension propre à capter l'attention du lecteur.

Cette tension, c'est la première étape du travail qui transformera un premier jet informatif en un manuscrit captivant.

L'étape suivante, c'est de donner une raison au lecteur de se sentir impliqué dans la résolution de la tension. Non seulement il veut savoir comment l'action va se finir mais en plus cette fin lui tient à cœur, il se sent investi émotionnellement dans l'issue de la scène.

Cet épisode développe une approche méthodologique qui nous permet de passer de l'information à la scène dramatisée, pour le plus grand intérêt de l'histoire.

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