En Suisse romande vivent au moins deux personnes qui connaissent le mieux la mécanique intime de Tinder. Jessica Pidoux est une doctorante à lʹEPFL qui étudie lʹalgorithme de lʹapplication et a notamment révélé son biais sexiste. Paul-Olivier Dehaye, lui, est un mathématicien et activiste de la protection des données: il lutte pour que les magnats de la Silicon Valley ne se servent pas allégrement dans nos vies pour gagner la leur.

Elles sont à la recherche dʹune relation sérieuse, elles balaient dʹun doigt lâche les visages de leurs prétendants sur un écran. Est-il plus difficile pour une femme de faire le pas de Tinder? Le sexisme est-il plus flagrant encore lorsquʹil sʹexprime dans la réalité virtuelle? Rencontre avec deux utilisatrices qui y croient encore.

Lui venait de divorcer, il a téléchargé lʹapplication sans y penser plus que ça, il vivait dans la vallée de lʹArve et il avait défini un rayon dʹune cinquantaine de kilomètres autour de lui pour trouver lʹamour. Elle avait fait la même chose, depuis Lausanne. Ils se sont rencontrés dans un resto américain des Pâquis. Cʹétait le début de quelque chose.

Tant que les enfants de Suisse romande seront confinés à la maison, "Vacarme" devient "Brouhaha". Chaque jour: un thème, une histoire, un reportage et un.e invité.e qui répond à vos questions. Et le dimanche, nous vous proposons de redécouvrir deux épisodes de la semaine écoulée.

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