Si le confinement et ces histoires de COVID-19 on apporté une preuve irréfutable à une seule chose : c’est que même si l’on refuse de mettre l’écologie dans nos priorités, les menaces environnementales s’invitent à la partie et ne font aucune différenciation entre les peuples. Pour le dire différemment quand la nature s'énerve, elle ne fait pas de quartier.
Outre les menaces, le confinement et la situation actuelle de Casablanca nous auront fait prendre conscience de notre besoin de littoral et de nature pour notre santé mentale.
Par ailleurs, les avions cloués aux sols durant plusieurs mois nous auront, eux, prouvé qu’il est encore temps de revenir en arrière en ce qui concerne les gaz à effet de serre: beaucoup de preuve tangibles de concepts qui nous semblaient il y a quelques temps encore, éloignés.
Et si ce scénario de fin du monde est bien plus nul que le plus mauvais des nanars - moins spectaculaire et tellement ennuyeux - il faut aujourd’hui remettre l’écologie dans la variable. Nous n’avons pas d’autre planète, il n’y en a qu’une seule, elle peut se passer de nous allègrement, et les autres espèces ne s’en porteraient que mieux.
Évidemment, l’économie n’est jamais bien loin et dans un monde où l’on spécule sur la faim et la soif des gens, le scénario catastrophe n’est peut-être pas du côté de la pandémie.
Le Green c’est aussi un business, une “trend”, pour reprendre un deuxième anglicisme à la mode, qui vaut son pesant de cacahuètes.
Mais la question n’est pas là aujourd’hui. Dans ce numéro de Variations, nous essayons simplement d’amener le débat et quelques réponses à des tendances que l’on observe autour de nous, à une échelle réduite.
Des tendances aux airs de slogans ou de mantras qui pourraient se résumer comme suit : manger mieux, vivre mieux, consommer mieux. Refuser, réduire, réutiliser, recycler.
Cela passe par nos assiettes, nos façons de voyager et même parfois d’envisager nos routines sportives ou notre hygiène corporelle.
Au programme de ce numéro:
Il n’y a pas de planète B et celle-ci est entrain de souffrir. On fait le point sur la situation climatique actuelle dans le monde et sur les principaux défis écologiques.
Les randonnées pédestres, le trekking ou le canyoning… autant d’activités sportives touristiques et écologiques, à faible impact sur l’environnement. Allier sport, écologie et découvertes, on en parle avec Othmane Ibn Ghazala, fondateur d’une agence de voyage spécialisée dans l’écotourisme.
L’écotourisme justement est souvent associé au tourisme rural au Maroc. Le pays a beaucoup de potentiel - malheureusement très peu exploité. On en parle avec Abdelhakim Sabri, président du Réseau de développement touristique rural, à l’origine d’un Label Environnement dans la région de Souss Massa.
Le lifestyle Zéro Déchets prend de l’ampleur: refuser, réutiliser, réduire et recycler… mais surtout faire la guerre au plastique à usage unique. Interview de Kenza Sara Elaskem, de l’association Zero Zbel.
Égayer les toits de Casablanca avec des plantes vertes, aromatiques ou carrément des bacs de permaculture. C’est l’objectif de l’association Le toit en Vert. Avec Sabrina Hakim, nous parlons d’agriculture urbaine et de compost.
Et enfin, le retour au naturel touche aussi la cosmétique. De plus en plus de particuliers ou de petites marques proposent des cosmétiques solides pour éviter le plastique et des produits naturels et sains pour éviter les produits chimiques. Interview de Sanaa Lahlou qui a lancé sa marque de cosmétiques homemade sur internet.
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