En direct du Salon International de l'Agriculture, quatre agriculteurs témoignent de leur quotidien et réfléchissent ensemble à l'avenir de leur métier. Avec : 

Mathieu Yon, maraîcher bio, à Dieulefit dans la Drôme sur une petite exploitation d’un hectare. Avant de devenir paysan, il a étudié la philosophie. Il est mu par la conviction que tous les agriculteurs-agricultrices, tous les paysans-paysannes ont beaucoup en commun et qu’il est capital de cultiver ou de retrouver l’unité du monde agricole. 

Jérémy Canivet, 23 ans, s'installe sur une exploitation laitière en agriculture conventionnelle à Moncy dans le Calvados. Sans lui, cette exploitation serait allée en agrandir une autre faute de repreneur. Il vit une transition sur cinq ans avec celui qui lui transmet l’exploitation. Il a 65 vaches laitières et 95 hectares de céréales. Il ne vient pas d’une famille d’agriculteurs et réalise là un rêve d’enfant.

Vincent Courtier, éleveur de vaches à viande en Haute-Marne. Avec son associé, il élève 140 charolaises. Il vend sa viande, sous le label "bleu blanc cœur", pour partie en vente directe, mais aussi dans la grande distribution. Ce label promeut une alimentation des animaux saine et riche et respectueuse de l’environnement. Ce n’est pas du bio. 

Ghislain Mascaux, céréalier dans le Nord, entre Douai et Cambrai, il a une exploitation de 160 hectares, où il produit en agriculture régénérative du blé tendre d’hiver, mais aussi du sucre, de l’huile, des fraises et des haricots verts.

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