Fabien Vallos a grandi dans la ville de Troyes. Philosophe et historien de la cuisine, il raconte comment ses pires odeurs du monde, comme il les appelle, ont aussi sculpté son nez. Des étés ardéchois parfumés aux figuier, aux effluves urbaines du métro parisien, puis aux notes de chou pourri et de jasmin d'Arles, Fabien Vallos tisse une cartographie sensorielle sans détour. Spontané, son nez a un franc-parler qui ne vous laissera pas indifférent. Le goût pour la cuisine, il l'a hérité de sa grand-mère, dont les tartes aux abricots apaisaient les colères, et explique comment cet apprentissage silencieux la conduit à envisager le banquet comme une œuvre d'art. Accompagné de ses philosophes, il remet au goût du jour les banquets en ambigu du XVIIe siècle, qui permettaient l'interaction et la conversation, car il sait la puissance des odeurs pour réveiller la mémoire, la pensée et l'intensité du monde.
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