La semaine dernière nous avons revu la Constitution, comme gardienne de l’Etat de droit, mais aussi comme norme suprême de l’ordonnancement juridique français. Or, à la fin de la chronique je soulevais un paradoxe très intéressant en affirmant que les Etats membres de l’Union européenne devaient appliquer le droit de l’Union européenne, que rien ne pouvait s’y opposer. Ainsi, si la Constitution française est le texte suprême et que rien ne doit pouvoir s’opposer au droit de l’Union, comment ces deux « types » de droit peuvent-ils être conciliés ? Et bien c’est ce que nous voyons aujourd’hui!