L’intelligence interpersonnelle au travail, c’est savoir mieux comprendre l’autre. Nous avons 3 moyens d’accès à l’autre (et à nous-mêmes) : la tête, le cœur et les tripes. La tête, c’est notre cerveau et donc notre raison. C’est lorsque nous exprimons un raisonnement logique. Les tripes, ce sont nos convictions profondes. Ce qui nous anime au plus profond de nous.
Et nous avons aussi le cœur. Le cœur, ce sont nos émotions. Ce mode de fonctionnement va plus vite que le cerveau, car il est beaucoup plus spontané. En effet, les émotions nous permettent de réagir face à une situation sans avoir à y réfléchir pendant longtemps. Elles vont plus vite.
Je peux avoir peur, parce que je ressens un danger. La colère me gagne, car mes valeurs sont bafouées ou que je ne me sens pas respecté. Je peux être triste, car il me manque quelque chose. Enfin, la joie m’envahit lorsqu’un de mes besoins est satisfait. Comprendre ces émotions, c’est donc comprendre ce que nous vivons lorsqu’elles sont présentes. Mais c’est aussi comprendre ce que vit l’autre. C’est tout l’enjeu de l’intelligence émotionnelle.
Ainsi, pour faire preuve d’intelligence interpersonnelle au travail lorsque nous échangeons avec nos équipes, le meilleur moyen de bien les comprendre est de lire leurs émotions. Tout l’enjeu, pour renforcer de bonnes relations au travail, va être de rapidement voir et comprendre l’émotion que vit l’autre.
Mais, être face à de la tristesse, de la colère ou de la peur peut nous mettre mal à l’aise. Voici un article qui nous aidera à avoir une bonne attitude face aux émotions des autres et ainsi utiliser l’intelligence interpersonnelle au travail. Ainsi, nous pourrons être plus efficaces.
1 - La peur : peur de quoi ?
Pour pouvoir utiliser l’intelligence interpersonnelle au travail, nous devons comprendre que la peur nous indique un danger. Elle peut nous pousser à fuir, à ne plus bouger ou à combattre. Mais, cette peur peut nous empêcher de réagir correctement face à un problème.
Si une personne de notre équipe nous explique qu’elle a peur, nous devons discuter avec elle pour l’aider. La première chose à faire est de lui demander : « De quoi as-tu peur ? » Une fois que nous savons de quoi elle a peur, il nous sera plus facile de la rassurer. Une fois que la personne sera rassurée, elle se sentira mieux et pourra affronter le problème qui lui faisait peur sans fuir ou sans bouger, mais bien de manière plus efficace.
Souvent, par manque de confiance, nous pouvons ne pas nous sentir capables de surmonter un problème professionnel. Nous bloquons et la situation ne change pas. Souvent, j’ai pu bloquer sur des tâches dont je pensais qu’elles me prendraient beaucoup trop de temps. J’avais peur de ne pas pouvoir faire le reste si je réalisais cette tâche.
J’ai identifié cette peur. Pour me rassurer, j’ai réfléchi au temps réellement nécessaire pour faire cette tâche. Je l’ai planifiée et faite en temps et en heure. Lorsque je restais bloqué dans la peur sans l’identifier, je n’avançais pas. Le jour où j’ai concrètement identifié ma peur, j’ai eu les moyens d’agir dessus pour avancer.
Peur = « De quoi as-tu peur ? » = Rassurer = Possibilité d’agir sur le problème
2 - La colère : se faire respecter
Un de nos employés débarque dans notre bureau. Il est remonté comme une pendule ! Son collègue lui a encore mal parlé. Il n’en peut plus et il souhaite que nous intervenions. Tout de suite, nous comprenons qu’il est en colère. Ses valeurs, ainsi que lui-même, n’ont pas été respectées.
Gérer la colère pour faire preuve d’intelligence interpersonnelle au travail
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