Paul aborde ici deux sujets brûlants : l’attitude du chrétien face aux autorités et la manière de vivre entre frères aux sensibilités différentes. Il invite à la loyauté civique — non pas par peur, mais par conscience : toute autorité, même imparfaite, sert le bien commun. Mais surtout, il rappelle que la seule dette permise est celle de l’amour mutuel, accomplissement de toute la Loi. Face aux divergences d’opinion, Paul exhorte à la bienveillance : accueillir le faible, ne pas mépriser le fort, et bâtir la paix. Le Royaume de Dieu n’est pas affaire de règles, mais de justice, de paix et de joie dans l’Esprit.

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