Les Semaines sociales de France organisent leur 97e édition du 24 au 26 novembre à Lyon sur le thème "Écologie, préparons-nous à un changement radical". L'occasion de s'interroger sur les liens entre radicalité et écologie. Face à un changement radical (qui lui, est certain), une action radicale est-elle nécessaire comme semble le dire le pape dans son exhortation apostolique Laudate Deum ? Les formes d’action radicales pour lesquelles optent un certain nombre de militants écologistes ne sont-elles pas le fruit d’une inaction que l’on pourrait juger elle aussi radicale ? Et le climatoscepticisme et la négation du travail des scientifiques, ne sont-ils pas aussi des expressions radicales auxquelles seul une autre radicalité peut répondre ? En même temps, ce qui est présenté comme radical fait peur à de nombreuses personnes. Dans le communiqué de presse des Semaines sociales de France on peut lire ceci : "En tenant compte de nos différences générationnelles ou politiques, et loin des recettes toutes faites, cette 97e session des Semaines sociales de France veut explorer les pistes possibles pour assurer la transition écologique.” Et on lit entre les lignes le souci de fédérer le plus grand nombre autour du bien commun. La radicalité peut-elle avoir sa place au cœur de cette démarche fédératrice ? 

Avec :

- Anne-Sophie de Quercize, vice-présidente des Semaines sociales de France

- Juliette Grange, philosophe 

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