Comme un enfant qui dit à son père « n'oublie pas que tu m'as fait une promesse ! », Dieu est exhorté à se souvenir de la sienne ! C'est une façon de montrer à quel point l'auteur de cette prière compte sur la promesse ! Ensuite, il dit ce qui le chagrine, obligé qu'il est de vivre au milieu de gens qui le méprisent et le lui font savoir. Répétée sous différentes formes tout au long de ce psaume, cette déclaration célèbre la Torah, donc l'ensemble de la révélation de Dieu. Ici, elle sous-tend toute la strophe qui a de quoi inspirer les moqueurs et tous ceux qui se laissent impressionner par l'idéologie libertaire de la société dans laquelle nous vivons. Pourtant, on ne cesse de voter de nouvelles lois et il n'est pas nécessaire d'avoir un permis de conduire pour savoir que la circulation serait impossible sans code de la route ! Et l'on se moque des croyants parce qu'ils se réclament de lois données par le Créateur pour que la société vive en paix ! Nous avons un immense espace de liberté, mais nous avons absolument besoin de connaître les limites au-delà desquelles on ne peut s'aventurer sans danger pour soi et pour les autres. Alors, voilà pourquoi aimer cette Loi et la méditer constamment. Il arrive malheureusement qu'on mette la loi des hommes au même niveau d'autorité que la Loi de Dieu, voire au-dessus. (...)