La prêtrise lévitique est disqualifiée, car elle n’atteint pas le but, mais celle du Christ, comme celle de Melchisédek, sort du lot, parce que fondée par un serment divin (20-21, Ps 110.4). En s’engageant par serment, Dieu souligne l’importance de ses choix. En conclusion, la sacrificature précédente nous démontre que nous avons besoin, non pas de prêtres mortels, mais de Jésus, « le grand-prêtre qu’il nous fallait » (26). Ce grand prêtre est • Saint : sans faute, il est totalement consacré à Dieu et peut se tenir dans sa présence. • Innocent : son comportement moral vis-à-vis des autres hommes a été sans reproche possible. • Immaculé : non seulement Jésus était parfait intérieurement, mais il l’était également éthiquement ; toute son action a pleinement manifesté la justice et l’amour de Dieu. • Séparé des pécheurs : il était dans ce monde, de ce monde, mais hors du péché de ce monde. Cette séparation des pécheurs n’est pas un éloignement d’eux et de leur sort. Jésus est l’auteur de la purification, celui qui, par son action, annule notre condamnation. (...)