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GESTIONNAIRES EN ACTION. Est-ce que les entreprises présentes dans les grands indices boursiers ont la vie plus facile que celles qui sont en Bourse mais qui ne sont pas incluses dans ces mêmes indices?
La réalité boursière d’aujourd’hui, avec les multiples fonds indiciels qui, comme leur nom l’indique, répliquent les rendements d’indices de référence, pourrait laisser croire que c’est le cas.
François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital, n’est toutefois pas de cet avis : «Ça a l'air plus facile, c'est vrai, mais je ne pense pas que ça l'est. Oui, à court terme, quand il y a des entrées dans les fonds indiciels, ça pousse tous les gros poids de l'indice à la hausse. Ça va toutefois dans les deux sens. Quand les investisseurs changent de cap et sont un peu plus pessimistes, ils vendent leurs titres et ça a l’effet inverse», dit-il.
Selon lui, il ne faut pas oublier une règle fondamentale de l’investissement à long terme dans les marchés boursiers : «la Bourse finit toujours par refléter la juste valeur des entreprises. Qu'elle soit grosse ou petite, qu'elle soit dans les indices ou pas. Il faut garder ce grand principe en tête. À long terme, ça reste la règle numéro un en investissement», affirme-t-il.
Le fait que la Bourse de Toronto compte plus de fonds négociés en Bourse (FNB) que d’entreprises n’y change rien. Même si de nombreux FNB sont indiciels et reposent sur une gestion dite passive, ce qui signifie que chaque dollar investi est grosso modo réparti également entre toutes les entreprises incluses dans l’indice que le fonds tente de répliquer.
«Je pense que l'idée de base derrière l’investissement passif peut être très sensée. Le problème n'est pas là. Le problème, c'est comment les investisseurs utilisent cette catégorie d’actifs. Et malheureusement, ils ont tendance à beaucoup négocier les fonds indiciels», raconte François Rochon.
Selon lui, la durée de détention moyenne du SPDR S&P 500 ETF Trust (SPY, 565,49$US), un FNB qui réplique l’indice boursier américain S&P 500, était de 17 jours en 2023.
Cela lui a rappelé une citation de John Bogle, célèbre investisseur décédé en 2019 à qui on attribue l’invention des fonds indiciels, qui a déjà déclaré que les FNB indiciels étaient l’équivalent de «donner des allumettes à des pyromanes».
«Ce qu'il voulait dire par là, c'est que la facilité avec laquelle on peut négocier des FNB fait que les investisseurs perdent tout le côté passif de ce type d’investissement en gérant le produit de manière très active», explique-t-il.
Selon François Rochon, il est possible de trouver de bonnes entreprises même en dehors des grands indices boursiers. Il soutient que c’est comme ouvrir des huîtres à la recherche de perles. Plus on cherche, plus on augmente les chances d’en trouver!
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. Est-ce que les entreprises présentes dans les grands indices boursiers ont la vie plus facile que celles qui sont en Bourse mais qui ne sont pas incluses dans ces mêmes indices?
La réalité boursière d’aujourd’hui, avec les multiples fonds indiciels qui, comme leur nom l’indique, répliquent les rendements d’indices de référence, pourrait laisser croire que c’est le cas.
François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital, n’est toutefois pas de cet avis : «Ça a l'air plus facile, c'est vrai, mais je ne pense pas que ça l'est. Oui, à court terme, quand il y a des entrées dans les fonds indiciels, ça pousse tous les gros poids de l'indice à la hausse. Ça va toutefois dans les deux sens. Quand les investisseurs changent de cap et sont un peu plus pessimistes, ils vendent leurs titres et ça a l’effet inverse», dit-il.
Selon lui, il ne faut pas oublier une règle fondamentale de l’investissement à long terme dans les marchés boursiers : «la Bourse finit toujours par refléter la juste valeur des entreprises. Qu'elle soit grosse ou petite, qu'elle soit dans les indices ou pas. Il faut garder ce grand principe en tête. À long terme, ça reste la règle numéro un en investissement», affirme-t-il.
Le fait que la Bourse de Toronto compte plus de fonds négociés en Bourse (FNB) que d’entreprises n’y change rien. Même si de nombreux FNB sont indiciels et reposent sur une gestion dite passive, ce qui signifie que chaque dollar investi est grosso modo réparti également entre toutes les entreprises incluses dans l’indice que le fonds tente de répliquer.
«Je pense que l'idée de base derrière l’investissement passif peut être très sensée. Le problème n'est pas là. Le problème, c'est comment les investisseurs utilisent cette catégorie d’actifs. Et malheureusement, ils ont tendance à beaucoup négocier les fonds indiciels», raconte François Rochon.
Selon lui, la durée de détention moyenne du SPDR S&P 500 ETF Trust (SPY, 565,49$US), un FNB qui réplique l’indice boursier américain S&P 500, était de 17 jours en 2023.
Cela lui a rappelé une citation de John Bogle, célèbre investisseur décédé en 2019 à qui on attribue l’invention des fonds indiciels, qui a déjà déclaré que les FNB indiciels étaient l’équivalent de «donner des allumettes à des pyromanes».
«Ce qu'il voulait dire par là, c'est que la facilité avec laquelle on peut négocier des FNB fait que les investisseurs perdent tout le côté passif de ce type d’investissement en gérant le produit de manière très active», explique-t-il.
Selon François Rochon, il est possible de trouver de bonnes entreprises même en dehors des grands indices boursiers. Il soutient que c’est comme ouvrir des huîtres à la recherche de perles. Plus on cherche, plus on augmente les chances d’en trouver!
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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