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GESTIONNAIRES EN ACTION. Dans le contexte de guerre commerciale qui a grimpé de plusieurs crans cette semaine, certains investisseurs pourraient vouloir protester à leur façon en vendant les titres de sociétés américaines qu’ils détiennent en portefeuille.
Marc L’Écuyer, gestionnaires de portefeuille à Cote 100, estime qu’il s’agit d’une mauvaise idée.
«On pense que ce serait une erreur d'agir de la sorte. Pourquoi? Parce qu'au niveau boursier, il n'y a rien qui se compare aux États-Unis. La quantité d'entreprises disponibles, on ne retrouve pas ça ailleurs», dit-il.
Selon lui, les investisseurs qui veulent bâtir un portefeuille avec des entreprises de qualité n’ont pas le choix de regarder du côté américain. «On croit que ce serait une erreur de se faire du tort pour protester contre les politiques américaines», explique-t-il.
Il concède que dans les cas où on peut trouver deux entreprises semblables dont l’une serait américaine, il serait possible de privilégier celle qui ne l’est pas. «Toutefois, je pense que ce serait une erreur de dire qu'on exclut les entreprises américaines. Oui, on est prêt à éviter certains produits américains, mais certains sont irremplaçables», juge-t-il, citant les exemples des sept magnifiques et des émetteurs de cartes de crédit Visa (V, 339,39$US) et MasterCard (MA, 530,55$US).
Il ajoute que le marché boursier américain est également bien diversifié.
La Bourse américaine chute au premier trimestre
En excluant les récentes chutes du début du mois d’avril, l’indice principal de la Bourse de New York, le S&P 500, a reculé de 4,8 % durant le premier trimestre, alors que le MSCI World excluant les États-Unis a progressé de 8,3%.
Marc L’Écuyer estime qu’il est toujours bon d’avoir une certaine diversification géographique dans les portefeuilles. «Cela étant dit, on pense qu’il est difficile de remplacer le marché américain. Aujourd'hui, si j'avais à privilégier le marché qui va le mieux performer pour un investisseur à long terme comme nous, disons sur les 10 prochaines années, je miserais sur le marché américain», dit-il.
Aux investisseurs qui sont inquiets de la guerre commerciale entre les États-Unis et une grande partie du reste du monde, il conseille de ne pas s'attarder aux événements qui se produisent quotidiennement.
«On veut continuer d’être présent. Ça sera peut-être juste de s'ajuster et de peut-être éviter les entreprises qui sont tributaires d'exportations aux États-Unis ou à l’international», dit-il.
Toutefois, il répète que les investisseurs ne devraient pas complètement changer leur portefeuille malgré les soubresauts des marchés boursiers.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. Dans le contexte de guerre commerciale qui a grimpé de plusieurs crans cette semaine, certains investisseurs pourraient vouloir protester à leur façon en vendant les titres de sociétés américaines qu’ils détiennent en portefeuille.
Marc L’Écuyer, gestionnaires de portefeuille à Cote 100, estime qu’il s’agit d’une mauvaise idée.
«On pense que ce serait une erreur d'agir de la sorte. Pourquoi? Parce qu'au niveau boursier, il n'y a rien qui se compare aux États-Unis. La quantité d'entreprises disponibles, on ne retrouve pas ça ailleurs», dit-il.
Selon lui, les investisseurs qui veulent bâtir un portefeuille avec des entreprises de qualité n’ont pas le choix de regarder du côté américain. «On croit que ce serait une erreur de se faire du tort pour protester contre les politiques américaines», explique-t-il.
Il concède que dans les cas où on peut trouver deux entreprises semblables dont l’une serait américaine, il serait possible de privilégier celle qui ne l’est pas. «Toutefois, je pense que ce serait une erreur de dire qu'on exclut les entreprises américaines. Oui, on est prêt à éviter certains produits américains, mais certains sont irremplaçables», juge-t-il, citant les exemples des sept magnifiques et des émetteurs de cartes de crédit Visa (V, 339,39$US) et MasterCard (MA, 530,55$US).
Il ajoute que le marché boursier américain est également bien diversifié.
La Bourse américaine chute au premier trimestre
En excluant les récentes chutes du début du mois d’avril, l’indice principal de la Bourse de New York, le S&P 500, a reculé de 4,8 % durant le premier trimestre, alors que le MSCI World excluant les États-Unis a progressé de 8,3%.
Marc L’Écuyer estime qu’il est toujours bon d’avoir une certaine diversification géographique dans les portefeuilles. «Cela étant dit, on pense qu’il est difficile de remplacer le marché américain. Aujourd'hui, si j'avais à privilégier le marché qui va le mieux performer pour un investisseur à long terme comme nous, disons sur les 10 prochaines années, je miserais sur le marché américain», dit-il.
Aux investisseurs qui sont inquiets de la guerre commerciale entre les États-Unis et une grande partie du reste du monde, il conseille de ne pas s'attarder aux événements qui se produisent quotidiennement.
«On veut continuer d’être présent. Ça sera peut-être juste de s'ajuster et de peut-être éviter les entreprises qui sont tributaires d'exportations aux États-Unis ou à l’international», dit-il.
Toutefois, il répète que les investisseurs ne devraient pas complètement changer leur portefeuille malgré les soubresauts des marchés boursiers.
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