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GESTIONNAIRES EN ACTION. Toute l’incertitude entourant la guerre commerciale rend la tâche difficile aux investisseurs qui souhaitent mettre en place une stratégie d’investissement à long terme.
Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, estime malgré tout que chaque période d’instabilité crée des occasions à saisir.
«En ce moment, l'instabilité vient d'une combinaison de facteurs. On a présentement la persistance des taux d'intérêt élevés, les tensions géopolitiques comme en Chine, en Ukraine et au Moyen-Orient. On a aussi l'incertitude qui est provoquée par les tarifs douaniers imposés par la Maison-Blanche. Sans oublier l'évolution rapide des technologies. Tout ça, ça vient augmenter la volatilité des marchés et ça complique les décisions des investisseurs», estime-t-il.
Surtout que le dollar américain, qui sert normalement de valeur refuge lors des périodes de forte volatilité en Bourse, n’a pas joué son rôle cette année.
«On voit la devise américaine qui est plombée par les investisseurs étrangers, qui transfèrent leurs avoirs hors des États-Unis, ce qui crée une pression sur la devise. Il ne suffit plus maintenant de juste regarder les bilans des entreprises. Il faut aussi anticiper le contexte mondial qui va affecter la perception du risque et le comportement des marchés», explique Luc Girard.
Il existe toujours, selon lui, des occasions d’investissement aux États-Unis, mais il faut être plus sélectif.
Les investisseurs devraient selon lui se demander si l’ère du S&P 500 roi et maître des marchés boursiers mondiaux tire à sa fin. «On pourrait être en train d'assister à la naissance d'une nouvelle thématique géographique», juge-t-il.
Selon lui, un portefeuille résilient en 2025 en est un qui peut encaisser les coups sans tout perdre, mais qui a une souplesse pour saisir des occasions. «Ça veut dire qu'il faut penser à la gestion des risques et faire de la diversification géographique et sectorielle», dit-il.
Banques centrales et inflation
On a vu cette semaine la Banque du Canada rester sur les lignes de côté et garder son taux directeur à 2,75 %. On a aussi vu le président de la Réserve fédérale américaine, Jérôme Powell, qui a prévenu que la guerre commerciale allait soutenir l'inflation.
Dans ce contexte, il recommande aux investisseurs d’éviter le piège de vouloir toujours tout anticiper, ce qui est complètement irréaliste.
«Si vous basez vos décisions sur la peur, vous allez toujours vendre au pire moment. Si vous faites preuve d’un enthousiasme exagéré, vous allez payer trop cher pour vos achats. Le meilleur conseil, c'est d'avoir une stratégie qui est claire, qui est adaptée à vos objectifs et aussi à votre tolérance aux risques», croit-il.
Surtout, il faut être capable de garder le cap quand le bruit ambiant devient trop fort.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. Toute l’incertitude entourant la guerre commerciale rend la tâche difficile aux investisseurs qui souhaitent mettre en place une stratégie d’investissement à long terme.
Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, estime malgré tout que chaque période d’instabilité crée des occasions à saisir.
«En ce moment, l'instabilité vient d'une combinaison de facteurs. On a présentement la persistance des taux d'intérêt élevés, les tensions géopolitiques comme en Chine, en Ukraine et au Moyen-Orient. On a aussi l'incertitude qui est provoquée par les tarifs douaniers imposés par la Maison-Blanche. Sans oublier l'évolution rapide des technologies. Tout ça, ça vient augmenter la volatilité des marchés et ça complique les décisions des investisseurs», estime-t-il.
Surtout que le dollar américain, qui sert normalement de valeur refuge lors des périodes de forte volatilité en Bourse, n’a pas joué son rôle cette année.
«On voit la devise américaine qui est plombée par les investisseurs étrangers, qui transfèrent leurs avoirs hors des États-Unis, ce qui crée une pression sur la devise. Il ne suffit plus maintenant de juste regarder les bilans des entreprises. Il faut aussi anticiper le contexte mondial qui va affecter la perception du risque et le comportement des marchés», explique Luc Girard.
Il existe toujours, selon lui, des occasions d’investissement aux États-Unis, mais il faut être plus sélectif.
Les investisseurs devraient selon lui se demander si l’ère du S&P 500 roi et maître des marchés boursiers mondiaux tire à sa fin. «On pourrait être en train d'assister à la naissance d'une nouvelle thématique géographique», juge-t-il.
Selon lui, un portefeuille résilient en 2025 en est un qui peut encaisser les coups sans tout perdre, mais qui a une souplesse pour saisir des occasions. «Ça veut dire qu'il faut penser à la gestion des risques et faire de la diversification géographique et sectorielle», dit-il.
Banques centrales et inflation
On a vu cette semaine la Banque du Canada rester sur les lignes de côté et garder son taux directeur à 2,75 %. On a aussi vu le président de la Réserve fédérale américaine, Jérôme Powell, qui a prévenu que la guerre commerciale allait soutenir l'inflation.
Dans ce contexte, il recommande aux investisseurs d’éviter le piège de vouloir toujours tout anticiper, ce qui est complètement irréaliste.
«Si vous basez vos décisions sur la peur, vous allez toujours vendre au pire moment. Si vous faites preuve d’un enthousiasme exagéré, vous allez payer trop cher pour vos achats. Le meilleur conseil, c'est d'avoir une stratégie qui est claire, qui est adaptée à vos objectifs et aussi à votre tolérance aux risques», croit-il.
Surtout, il faut être capable de garder le cap quand le bruit ambiant devient trop fort.
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