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GESTIONNAIRE EN ACTION. Les marchés boursiers sont au début de la période des résultats financiers trimestriels pour les trois premiers mois de 2025, mais déjà, Julie Hurtubise, conseillère en placement principal à Gestion de patrimoine TD, recommande de porter une attention particulière aux prévisions des équipes de direction.
«Si je me base sur les résultats en soi, les analyses du groupe financier américain Factset estiment qu'il y aura une augmentation d’à peu près de 7,2% des bénéfices pour les entreprises du S&P 500, ce qui marquerait le septième trimestre consécutif de croissance annuelle», dit-elle.
Elle précise que les marchés s’attendent à ce que les actions de petite capitalisation n'affichent aucune croissance des bénéfices, tandis que les entreprises de moyenne et grande capitalisation devraient enregistrer une croissance de plus de 5%, malgré les récentes données économiques plus faibles et les craintes liées à une politique économique plus restrictive.
«Jusqu'à présent, les résultats sont satisfaisants, mieux que ce que plusieurs analystes anticipaient. Je crois que le mot d'ordre vraiment pour cette saison des résultats, c’est les prévisions. C'est difficile pour les analystes d'avoir une conviction quelconque, car les entreprises ne savent même pas comment se positionner elles-mêmes face aux incertitudes causées par le gouvernement américain», explique-t-elle, ajoutant que ces facteurs se reflèteront sur les résultats du second trimestre.
Julie Hurtubise affirme que les analystes ont toujours été plus friands des conférences téléphoniques des équipes de direction qui accompagnent la diffusion des résultats trimestriels que des résultats eux-mêmes. Ces conférences sont, à son avis, encore plus importantes en ce moment.
«Les investisseurs doivent vraiment obtenir des informations supplémentaires. Donc, les conférences téléphoniques apportent des nuances et permettent aux investisseurs d'avoir un meilleur aperçu des prévisions. Présentement, lors de certains appels, les compagnies précisent les licenciements à venir comme Intel (INTC, 21,49$US) et Amazon (AMZN, 186,54$US), les réductions des dépenses et une pause des investissements futurs. Ces informations sont cruciales», affirme-t-elle.
Julie Hurtubise soutient que certains dirigeants ont aussi l’occasion d’exprimer leurs craintes envers le gouvernement américain, par exemple ceux de General Motors (GM, 46,88$US), qui ne déménagera pas des usines aux États-Unis si une entente peut être encore conclue dans l’industrie.
Un autre problème qu’on peut constater, selon elle, est que les dirigeants ne savent pas comment intégrer les tarifs douaniers dans leurs modèles prédictifs, ce qui apporte aussi beaucoup d’incertitude.
Délaisser les États-Unis pour le Canada?
«Si les gens souhaitent sortir du marché américain, soit par conviction ou par crainte de cette administration-là, je conseille les marchés internationaux et canadiens. Non seulement le marché canadien est moins cher, mais il offre aussi un taux de dividendes plus intéressant que le S&P 500. Donc le S&P/TSX est à 3,2% versus le S&P 500 à 1,4%. Quand les marchés sont en dents de scie, les dividendes nous paient pour être patients», dit-elle.
La conseillère souligne aussi que 40% des revenus des entreprises qui font partie du S&P 500 proviennent de l’international, incluant 7% de la Chine.
«Les ventes sont en baisse, puisque les consommateurs bannissent présentement des produits américains. Alors, tout ça, ce sont de bonnes raisons pour peut-être réduire une exposition au marché américain», croit-elle.
La clé, selon elle, est de miser sur une diversification sectorielle, mais aussi géographique.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRE EN ACTION. Les marchés boursiers sont au début de la période des résultats financiers trimestriels pour les trois premiers mois de 2025, mais déjà, Julie Hurtubise, conseillère en placement principal à Gestion de patrimoine TD, recommande de porter une attention particulière aux prévisions des équipes de direction.
«Si je me base sur les résultats en soi, les analyses du groupe financier américain Factset estiment qu'il y aura une augmentation d’à peu près de 7,2% des bénéfices pour les entreprises du S&P 500, ce qui marquerait le septième trimestre consécutif de croissance annuelle», dit-elle.
Elle précise que les marchés s’attendent à ce que les actions de petite capitalisation n'affichent aucune croissance des bénéfices, tandis que les entreprises de moyenne et grande capitalisation devraient enregistrer une croissance de plus de 5%, malgré les récentes données économiques plus faibles et les craintes liées à une politique économique plus restrictive.
«Jusqu'à présent, les résultats sont satisfaisants, mieux que ce que plusieurs analystes anticipaient. Je crois que le mot d'ordre vraiment pour cette saison des résultats, c’est les prévisions. C'est difficile pour les analystes d'avoir une conviction quelconque, car les entreprises ne savent même pas comment se positionner elles-mêmes face aux incertitudes causées par le gouvernement américain», explique-t-elle, ajoutant que ces facteurs se reflèteront sur les résultats du second trimestre.
Julie Hurtubise affirme que les analystes ont toujours été plus friands des conférences téléphoniques des équipes de direction qui accompagnent la diffusion des résultats trimestriels que des résultats eux-mêmes. Ces conférences sont, à son avis, encore plus importantes en ce moment.
«Les investisseurs doivent vraiment obtenir des informations supplémentaires. Donc, les conférences téléphoniques apportent des nuances et permettent aux investisseurs d'avoir un meilleur aperçu des prévisions. Présentement, lors de certains appels, les compagnies précisent les licenciements à venir comme Intel (INTC, 21,49$US) et Amazon (AMZN, 186,54$US), les réductions des dépenses et une pause des investissements futurs. Ces informations sont cruciales», affirme-t-elle.
Julie Hurtubise soutient que certains dirigeants ont aussi l’occasion d’exprimer leurs craintes envers le gouvernement américain, par exemple ceux de General Motors (GM, 46,88$US), qui ne déménagera pas des usines aux États-Unis si une entente peut être encore conclue dans l’industrie.
Un autre problème qu’on peut constater, selon elle, est que les dirigeants ne savent pas comment intégrer les tarifs douaniers dans leurs modèles prédictifs, ce qui apporte aussi beaucoup d’incertitude.
Délaisser les États-Unis pour le Canada?
«Si les gens souhaitent sortir du marché américain, soit par conviction ou par crainte de cette administration-là, je conseille les marchés internationaux et canadiens. Non seulement le marché canadien est moins cher, mais il offre aussi un taux de dividendes plus intéressant que le S&P 500. Donc le S&P/TSX est à 3,2% versus le S&P 500 à 1,4%. Quand les marchés sont en dents de scie, les dividendes nous paient pour être patients», dit-elle.
La conseillère souligne aussi que 40% des revenus des entreprises qui font partie du S&P 500 proviennent de l’international, incluant 7% de la Chine.
«Les ventes sont en baisse, puisque les consommateurs bannissent présentement des produits américains. Alors, tout ça, ce sont de bonnes raisons pour peut-être réduire une exposition au marché américain», croit-elle.
La clé, selon elle, est de miser sur une diversification sectorielle, mais aussi géographique.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
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