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GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 7 mai, la Réserve fédérale américaine n’a pas touché à son taux directeur, estimant qu’il valait mieux le garder dans une fourchette de 4,25% à 4,5%.
«Le message clé du communiqué de la Fed, c'est vraiment qu'elle a mentionné que le risque principal était de voir le taux de chômage se détériorer et de voir le taux d’inflation augmenter», explique Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital.
Selon lui, la Fed a ainsi ouvert la porte à une réduction du taux directeur si jamais le marché de l’emploi devait se détériorer davantage.
Il précise qu’avant le 7 mai, les marchés anticipaient que le taux directeur de la banque centrale américaine allait être abaissé de trois à quatre reprises (d’un quart de point de pourcentage à chaque fois) d’ici la fin de l’année. «Aujourd’hui, on prévoit que la Fed ne bougera pas en juin et on anticipe deux baisses de taux d’ici la fin de l’année», dit-il.
Les dirigeants de la Fed ont aussi admis qu’ils ignoraient ce qui attendait l’économie américaine à court terme en raison de la guerre commerciale et de l’imprévisibilité du gouvernement de Donald Trump, ce qui n’envoie pas un bon message.
«C'est sûr qu'une guerre commerciale et des tarifs douaniers, il n'y a rien de bon là-dedans pour la croissance économique. Ce qui est difficile pour une banque centrale, c'est que quand on a une administration qui augmente ou diminue les tarifs douaniers de manière aléatoire, c'est dur pour eux de mettre ça dans leurs modèles», concède Nicolas Vaugeois.
Il précise que l’avenir dira si les investisseurs internationaux voudront investir davantage à l’extérieur des États-Unis ou s’ils voudront y rester aussi présents.
Pas de crise immobilière en vue
En attendant que la Fed prenne la décision de baisser son taux directeur, les taux d’intérêt restent élevés aux États-Unis, ce qui fait craindre pour une crise immobilière à travers le pays. Pour le moment, Nicolas Vaugeois ne voit pas de signal d’alarme de ce côté.
«Pour qu’il y ait une crise immobilière, il va falloir que le taux de chômage augmente et que de nombreux ménages se retrouvent dans l’incapacité de payer leurs versements hypothécaires. Ce n'est pas un scénario, selon nous, qui est dans les plus grandes probabilités», raconte-t-il.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le 7 mai, la Réserve fédérale américaine n’a pas touché à son taux directeur, estimant qu’il valait mieux le garder dans une fourchette de 4,25% à 4,5%.
«Le message clé du communiqué de la Fed, c'est vraiment qu'elle a mentionné que le risque principal était de voir le taux de chômage se détériorer et de voir le taux d’inflation augmenter», explique Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital.
Selon lui, la Fed a ainsi ouvert la porte à une réduction du taux directeur si jamais le marché de l’emploi devait se détériorer davantage.
Il précise qu’avant le 7 mai, les marchés anticipaient que le taux directeur de la banque centrale américaine allait être abaissé de trois à quatre reprises (d’un quart de point de pourcentage à chaque fois) d’ici la fin de l’année. «Aujourd’hui, on prévoit que la Fed ne bougera pas en juin et on anticipe deux baisses de taux d’ici la fin de l’année», dit-il.
Les dirigeants de la Fed ont aussi admis qu’ils ignoraient ce qui attendait l’économie américaine à court terme en raison de la guerre commerciale et de l’imprévisibilité du gouvernement de Donald Trump, ce qui n’envoie pas un bon message.
«C'est sûr qu'une guerre commerciale et des tarifs douaniers, il n'y a rien de bon là-dedans pour la croissance économique. Ce qui est difficile pour une banque centrale, c'est que quand on a une administration qui augmente ou diminue les tarifs douaniers de manière aléatoire, c'est dur pour eux de mettre ça dans leurs modèles», concède Nicolas Vaugeois.
Il précise que l’avenir dira si les investisseurs internationaux voudront investir davantage à l’extérieur des États-Unis ou s’ils voudront y rester aussi présents.
Pas de crise immobilière en vue
En attendant que la Fed prenne la décision de baisser son taux directeur, les taux d’intérêt restent élevés aux États-Unis, ce qui fait craindre pour une crise immobilière à travers le pays. Pour le moment, Nicolas Vaugeois ne voit pas de signal d’alarme de ce côté.
«Pour qu’il y ait une crise immobilière, il va falloir que le taux de chômage augmente et que de nombreux ménages se retrouvent dans l’incapacité de payer leurs versements hypothécaires. Ce n'est pas un scénario, selon nous, qui est dans les plus grandes probabilités», raconte-t-il.
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