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GESTIONNAIRES EN ACTION. La Réserve fédérale américaine a choisi de garder son taux directeur entre 4,25% et 4,5% cette semaine pour de bonnes raisons, estime Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD.
«La Fed a choisi la prudence. Elle pourrait reprendre son cycle d'assouplissement monétaire prochainement, mais n'a pas fourni beaucoup d'informations à ce sujet. Puisque le consensus était qu'il n'y aurait pas de baisse de taux, Donald Trump avait déjà fait connaître son mécontentement avant la décision», rappelle-t-elle.
Julie Hurtubise précise que la Fed a malgré tout laissé entendre qu’elle pourrait abaisser son taux directeur à deux reprises d’ici la fin de 2025, mais a retiré une baisse prévue en 2026.
«Le message de la Fed était cohérent, l'inflation est toujours trop élevée, le marché de l'emploi est robuste et les risques liés aux tarifs et à la géopolitique persistent», dit-elle.
L’inconnue des conflits géopolitiques
Sur les marchés boursiers, le conflit entre Israël et l'Iran retient l’attention. Malgré tout, à ce jour, on n’a pas constaté d’effet de contagion sur les marchés boursiers nord-américains.
«Pour l'instant, la réaction a été de courte durée. C'est souvent le cas avec des tensions géopolitiques lorsqu'elles se retrouvent assez loin des marchés nord-américains. Par contre, on est un peu plus sensibles lorsqu’un conflit frappe cette région parce que ça entraîne souvent une hausse marquée des prix de l'énergie. D’une façon indirecte, on pourrait revoir des pressions inflationnistes liées à la hausse des prix du pétrole, ce qui pourrait entraîner aussi un ralentissement économique mondial», explique-t-elle.
Julie Hurtubise soutient que lorsque l’économie mondiale doit composer avec des conflits géopolitiques, les secteurs défensifs comme les pharmaceutiques, la consommation de base, les infrastructures et les services à la collectivité ont tendance à faire preuve de plus de résilience en Bourse.
À l’inverse, selon elle, les entreprises les plus à risque sont celles qui font beaucoup de commerce international et dont les chaînes d’approvisionnement traversent les zones de guerre.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. La Réserve fédérale américaine a choisi de garder son taux directeur entre 4,25% et 4,5% cette semaine pour de bonnes raisons, estime Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD.
«La Fed a choisi la prudence. Elle pourrait reprendre son cycle d'assouplissement monétaire prochainement, mais n'a pas fourni beaucoup d'informations à ce sujet. Puisque le consensus était qu'il n'y aurait pas de baisse de taux, Donald Trump avait déjà fait connaître son mécontentement avant la décision», rappelle-t-elle.
Julie Hurtubise précise que la Fed a malgré tout laissé entendre qu’elle pourrait abaisser son taux directeur à deux reprises d’ici la fin de 2025, mais a retiré une baisse prévue en 2026.
«Le message de la Fed était cohérent, l'inflation est toujours trop élevée, le marché de l'emploi est robuste et les risques liés aux tarifs et à la géopolitique persistent», dit-elle.
L’inconnue des conflits géopolitiques
Sur les marchés boursiers, le conflit entre Israël et l'Iran retient l’attention. Malgré tout, à ce jour, on n’a pas constaté d’effet de contagion sur les marchés boursiers nord-américains.
«Pour l'instant, la réaction a été de courte durée. C'est souvent le cas avec des tensions géopolitiques lorsqu'elles se retrouvent assez loin des marchés nord-américains. Par contre, on est un peu plus sensibles lorsqu’un conflit frappe cette région parce que ça entraîne souvent une hausse marquée des prix de l'énergie. D’une façon indirecte, on pourrait revoir des pressions inflationnistes liées à la hausse des prix du pétrole, ce qui pourrait entraîner aussi un ralentissement économique mondial», explique-t-elle.
Julie Hurtubise soutient que lorsque l’économie mondiale doit composer avec des conflits géopolitiques, les secteurs défensifs comme les pharmaceutiques, la consommation de base, les infrastructures et les services à la collectivité ont tendance à faire preuve de plus de résilience en Bourse.
À l’inverse, selon elle, les entreprises les plus à risque sont celles qui font beaucoup de commerce international et dont les chaînes d’approvisionnement traversent les zones de guerre.
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