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GESTIONNAIRES EN ACTION. Il ne reste que trois réunions d’ici la fin de l’année qui pourraient permettre à la Banque du Canada et à la Réserve fédérale américaine de réduire leur taux directeur.
Les deux banques centrales ont choisi de garder les taux directeurs stables cette semaine et rien n’indique avec certitude que l’une d’elles cédera à la tentation de procéder à une baisse d’ici la fin de l’année.
«La robustesse de l’inflation reste l’élément central dans la décision de la Banque du Canada de garder son taux directeur à 2,75%. Même si l’inflation a reculé par rapport à son sommet, quand on regarde les chiffres excluant l’alimentation et l’énergie, ça reste plus élevé que la cible souhaitée», souligne Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital.
L’inflation excluant l’alimentation et l’énergie s’est chiffrée à 2,6% en juin au Canada.
«La croissance du coût des logements reste avec une demande qui est quand même élevée, ce qui complique un peu la tâche de ramener l'inflation à 2%. De l'autre côté de la médaille, la Banque du Canada veut quand même être prudente et a ouvert la porte à davantage de coupes si la croissance économique n'est pas au rendez-vous», précise-t-il.
L’incertitude liée aux tarifs pourrait aussi exercer une pression à la baisse sur la croissance économique et sur l’inflation. De ce côté, la banque du Canada dit jongler avec trois scénarios : un de maintien, un d’escalade et un de désescalade des droits de douane.
«La Banque du Canada n'a pas mis de probabilités sur ces scénarios. Mais nous, ce qu'on retire de tout ça, c'est vraiment que le message qu'elle essaie d’envoyer, c'est que la croissance potentielle de l’économie sera plus basse», explique Nicolas Vaugeois.
La Réserve fédérale américaine garde son taux entre 4,25% et 4,5%
Du côté américain, la Réserve fédérale ne semble pas non plus pressée de couper les taux.
«Le taux de chômage reste bas et l'économie se portent relativement bien, tandis que l'inflation reste un peu trop élevée à leur goût. Mais ce qui a changé dans leur communiqué, c'est lorsqu'ils ont mentionné que la croissance de l'économie s’était modérée», raconte le gestionnaire de portefeuille.
Au communiqué précédent, elle parlait encore d’expansion économique.
Deux gouverneurs, Michelle W. Bowman et Christopher J. Waller ont toutefois montré leur dissidence et auraient préféré une diminution d’un quart de point de pourcentage.
«C'est le débat qu'on pensait qu'il allait y avoir au sein de la Fed cette année, à savoir si elle allait mettre plus de poids dans ses analyses sur l’inflation liée aux tarifs ou aux perspectives de croissance économique», raconte Nicolas Vaugeois.
Selon lui, les deux dissidents donnent plus de poids à la croissance économique qu’à l’inflation pour établir la politique monétaire américaine.
Il s’attend à ce que la Réserve fédérale procède à un maximum d’une baisse d’ici la fin de l’année, probablement en décembre.
*Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. Il ne reste que trois réunions d’ici la fin de l’année qui pourraient permettre à la Banque du Canada et à la Réserve fédérale américaine de réduire leur taux directeur.
Les deux banques centrales ont choisi de garder les taux directeurs stables cette semaine et rien n’indique avec certitude que l’une d’elles cédera à la tentation de procéder à une baisse d’ici la fin de l’année.
«La robustesse de l’inflation reste l’élément central dans la décision de la Banque du Canada de garder son taux directeur à 2,75%. Même si l’inflation a reculé par rapport à son sommet, quand on regarde les chiffres excluant l’alimentation et l’énergie, ça reste plus élevé que la cible souhaitée», souligne Nicolas Vaugeois, gestionnaire de portefeuille à Fiera Capital.
L’inflation excluant l’alimentation et l’énergie s’est chiffrée à 2,6% en juin au Canada.
«La croissance du coût des logements reste avec une demande qui est quand même élevée, ce qui complique un peu la tâche de ramener l'inflation à 2%. De l'autre côté de la médaille, la Banque du Canada veut quand même être prudente et a ouvert la porte à davantage de coupes si la croissance économique n'est pas au rendez-vous», précise-t-il.
L’incertitude liée aux tarifs pourrait aussi exercer une pression à la baisse sur la croissance économique et sur l’inflation. De ce côté, la banque du Canada dit jongler avec trois scénarios : un de maintien, un d’escalade et un de désescalade des droits de douane.
«La Banque du Canada n'a pas mis de probabilités sur ces scénarios. Mais nous, ce qu'on retire de tout ça, c'est vraiment que le message qu'elle essaie d’envoyer, c'est que la croissance potentielle de l’économie sera plus basse», explique Nicolas Vaugeois.
La Réserve fédérale américaine garde son taux entre 4,25% et 4,5%
Du côté américain, la Réserve fédérale ne semble pas non plus pressée de couper les taux.
«Le taux de chômage reste bas et l'économie se portent relativement bien, tandis que l'inflation reste un peu trop élevée à leur goût. Mais ce qui a changé dans leur communiqué, c'est lorsqu'ils ont mentionné que la croissance de l'économie s’était modérée», raconte le gestionnaire de portefeuille.
Au communiqué précédent, elle parlait encore d’expansion économique.
Deux gouverneurs, Michelle W. Bowman et Christopher J. Waller ont toutefois montré leur dissidence et auraient préféré une diminution d’un quart de point de pourcentage.
«C'est le débat qu'on pensait qu'il allait y avoir au sein de la Fed cette année, à savoir si elle allait mettre plus de poids dans ses analyses sur l’inflation liée aux tarifs ou aux perspectives de croissance économique», raconte Nicolas Vaugeois.
Selon lui, les deux dissidents donnent plus de poids à la croissance économique qu’à l’inflation pour établir la politique monétaire américaine.
Il s’attend à ce que la Réserve fédérale procède à un maximum d’une baisse d’ici la fin de l’année, probablement en décembre.
*Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.
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