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GESTIONNAIRES EN ACTION. On lit à gauche et à droite, depuis quelques mois, que les marchés boursiers sont entrés dans une bulle de l’intelligence artificielle.
Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, soutient qu’il est très difficile d’affirmer que c’est bel et bien le cas.
«Quand on regarde les performances des géants américains de la technologie, leur rentabilité ne provient pas actuellement de l'intelligence artificielle (IA). Chaque entreprise a des créneaux dans lesquels elle génère une rentabilité très élevée. Peut-être à l'exception de Nvidia (NVDA, 192,57$US) dont la performance est étroitement liée à l’IA», dit-il.
Il ajoute que les investissements massifs dans les centres de données ne signifient pas nécessairement que le secteur de l’IA est dans une bulle, à condition que leur capacité soit utilisée rapidement.
«Une chose est certaine, c'est qu’on parle de dizaines, voire de centaines de milliards de dollars en investissements. On peut se demander s’il y a un peu trop d'investissements dans le secteur en ce moment. De là à parler de bulle, quand on regarde les géants technologiques, j'ai des doutes», analyse-t-il.
Toutefois, le gestionnaire de portefeuille constate que des entreprises qui sont moins développées ou qui sont à un stade plus précoce de leur existence arrivent à obtenir des financements très importants. « Là, on peut avoir un doute sur la rentabilité future de ces entreprises, considérant peut-être l'incertitude quant à leur modèle d'affaires», dit-il.
Une comparaison qui n’est pas exagérée
Certains experts comparent aussi l'appétit actuel des investisseurs pour les titres d’IA avec celui qui a prévalu pour les titres d’Internet avant l’éclatement de la bulle techno en 2000.
Cette comparaison n’est pas exagérée. «Il y a un peu un parallèle qui peut être fait avec ce qui s'est passé en 1999-2000. Tous les investissements à l'époque qui avaient été faits dans la fibre optique pour l'arrivée de l'Internet, c'est un peu la même chose aujourd'hui avec les centres de données. On voit apparaître des signes depuis quelques temps», raconte Marc L’Écuyer.
Il cite entre autres les exemples de Nvidia et d’AMD (AMD, 232,89$US) qui financent les clients qui souhaitent acheter leurs produits. «On a vu ces choses-là en 1999 et en 2000, lorsque des sociétés comme Nortel finançaient leurs clients. Ça s'est mal terminé à l'époque. Est-ce que ça va être la même chose aujourd'hui? C'est difficile à dire. Mais disons qu'on peut être craintif par rapport à ce qui se passe actuellement», dit-il.
Il soutient que pour l’investisseur moyen, un fonds négocié en Bourse indiciel répliquant le rendement du S&P 500 offre une exposition suffisante à l’intelligence artificielle.
«En ce moment, les géants technologiques représentent un pourcentage très important de l'indice. Si le but, c'est d'être exposé à l’IA, oui, le S&P 500 est un bon véhicule. Cependant, ça vient aussi avec des risques. Il y a peu de gens qui remettent en question le fait que l'intelligence artificielle va complètement changer nos façons de travailler dans le futur. Cependant, on pensait la même chose en 1999-2000 avec l'arrivée de l'Internet», explique-t-il.
La montée en puissance d’Internet n’a pas empêché le Nasdaq de péricliter d’environ 80% entre son sommet de 2000 et le creux d’octobre 2002.
*Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.
Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
GESTIONNAIRES EN ACTION. On lit à gauche et à droite, depuis quelques mois, que les marchés boursiers sont entrés dans une bulle de l’intelligence artificielle.
Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, soutient qu’il est très difficile d’affirmer que c’est bel et bien le cas.
«Quand on regarde les performances des géants américains de la technologie, leur rentabilité ne provient pas actuellement de l'intelligence artificielle (IA). Chaque entreprise a des créneaux dans lesquels elle génère une rentabilité très élevée. Peut-être à l'exception de Nvidia (NVDA, 192,57$US) dont la performance est étroitement liée à l’IA», dit-il.
Il ajoute que les investissements massifs dans les centres de données ne signifient pas nécessairement que le secteur de l’IA est dans une bulle, à condition que leur capacité soit utilisée rapidement.
«Une chose est certaine, c'est qu’on parle de dizaines, voire de centaines de milliards de dollars en investissements. On peut se demander s’il y a un peu trop d'investissements dans le secteur en ce moment. De là à parler de bulle, quand on regarde les géants technologiques, j'ai des doutes», analyse-t-il.
Toutefois, le gestionnaire de portefeuille constate que des entreprises qui sont moins développées ou qui sont à un stade plus précoce de leur existence arrivent à obtenir des financements très importants. « Là, on peut avoir un doute sur la rentabilité future de ces entreprises, considérant peut-être l'incertitude quant à leur modèle d'affaires», dit-il.
Une comparaison qui n’est pas exagérée
Certains experts comparent aussi l'appétit actuel des investisseurs pour les titres d’IA avec celui qui a prévalu pour les titres d’Internet avant l’éclatement de la bulle techno en 2000.
Cette comparaison n’est pas exagérée. «Il y a un peu un parallèle qui peut être fait avec ce qui s'est passé en 1999-2000. Tous les investissements à l'époque qui avaient été faits dans la fibre optique pour l'arrivée de l'Internet, c'est un peu la même chose aujourd'hui avec les centres de données. On voit apparaître des signes depuis quelques temps», raconte Marc L’Écuyer.
Il cite entre autres les exemples de Nvidia et d’AMD (AMD, 232,89$US) qui financent les clients qui souhaitent acheter leurs produits. «On a vu ces choses-là en 1999 et en 2000, lorsque des sociétés comme Nortel finançaient leurs clients. Ça s'est mal terminé à l'époque. Est-ce que ça va être la même chose aujourd'hui? C'est difficile à dire. Mais disons qu'on peut être craintif par rapport à ce qui se passe actuellement», dit-il.
Il soutient que pour l’investisseur moyen, un fonds négocié en Bourse indiciel répliquant le rendement du S&P 500 offre une exposition suffisante à l’intelligence artificielle.
«En ce moment, les géants technologiques représentent un pourcentage très important de l'indice. Si le but, c'est d'être exposé à l’IA, oui, le S&P 500 est un bon véhicule. Cependant, ça vient aussi avec des risques. Il y a peu de gens qui remettent en question le fait que l'intelligence artificielle va complètement changer nos façons de travailler dans le futur. Cependant, on pensait la même chose en 1999-2000 avec l'arrivée de l'Internet», explique-t-il.
La montée en puissance d’Internet n’a pas empêché le Nasdaq de péricliter d’environ 80% entre son sommet de 2000 et le creux d’octobre 2002.
*Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.
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