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đ Cette semaine on parle de la bigorexie avec Laetitia Fourcade, actrice, professeure de "Body Yoga", marathonienne et marraine de l'association Arts et Mouvements
đŹ Â«Â C'est comme si t'avais une pression perpĂ©tuelle autour de toi et le seul moment oĂč tu vas dans la nature et que tu t'Ă©coutes, toi, respirer, que t'es connectĂ© avec toi-mĂȘme, t'as plus la pression que la vie t'impose tous les jours, en fait. C'est toi, t'es sous tes projecteurs Ă toi, et t'as juste Ă t'Ă©couter, Ă te faire du bien. C'est un peu le dĂ©but de quelque chose, tu vois, pour moi le sport. Et aprĂšs tu recherches en fait cet Ă©tat de plaisir. Tu peux pas t'en passer quand t'as une angoisse, "Ah ben... qu'est-ce que je vais faire ? " »
ComĂ©dienne, influenceuse, ambassadrice de marques, professeure de yoga enchaĂźnant les formations, les runs, les trails, les dĂ©fis, abstinente dâalcool depuis de longs mois, elle est belle, souriante, positive, extra mince, marraine dâune association qui lutte contre les violences conjugales faites aux femmes (Arts et Mouvements)⊠On pourrait se demander si mon invitĂ©e nâest pas avant tout accro Ă la perfection. Au contrĂŽle. Rien ne laisse apparaĂźtre en effet les annĂ©es de fĂȘte, dâalcool, de rĂ©gime ou dâexcĂšs de nourritures. Laetitia contrĂŽle. Câest une crise, comme souvent, cette opportunitĂ© de changer, ou plutĂŽt de devenir soi, qui ouvre la brĂšche de son Ăąme. Le sport la sauve. Le yoga (qui vient du sanskrit Yug qui veut dire Union) rĂ©unifie son corps et sa tĂȘte. Mais trĂšs vite son emploi du temps est rythmĂ© par la sueur, les calories cramĂ©es, les endorphines sĂ©crĂ©tĂ©es, les compulsions et les obsessions activĂ©es. Et cette nouvelle addiction porte un nom : la bigorexie . Cette dĂ©pendance Ă la pratique sportive ou Ă l'effort est parfois appelĂ©e "sportoolism" ou anorexie athlĂ©tique. Elle peut aussi bien toucher les sportifs professionnels que les amateurs. Mais mon invitĂ©e a tendance Ă penser que le problĂšme se situe plus dans la vision que les autres ont de sa pratique plutĂŽt que dans sa pratique elle-mĂȘme. Parce quâelle se rĂ©vĂšle aussi dans le sport, se canalise, se rĂ©pare. Elle se soigne. De ses angoisses, de la consommation de toxiques et de la culpabilitĂ© qui va avec. Elle y met du sens, de la joie, et de lâaltruisme aussi. Comment le bien-ĂȘtre peut osciller entre bĂ©quille et danger ? Le sport est-il une fuite comme les autres, ou un moyen au contraire de se reconnecter Ă soi ?
đ Contre-addictions :Â @contreaddictionspodcast
đ Rose :Â @rosekeren
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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đ Cette semaine on parle de la bigorexie avec Laetitia Fourcade, actrice, professeure de "Body Yoga", marathonienne et marraine de l'association Arts et Mouvements
đŹ Â«Â C'est comme si t'avais une pression perpĂ©tuelle autour de toi et le seul moment oĂč tu vas dans la nature et que tu t'Ă©coutes, toi, respirer, que t'es connectĂ© avec toi-mĂȘme, t'as plus la pression que la vie t'impose tous les jours, en fait. C'est toi, t'es sous tes projecteurs Ă toi, et t'as juste Ă t'Ă©couter, Ă te faire du bien. C'est un peu le dĂ©but de quelque chose, tu vois, pour moi le sport. Et aprĂšs tu recherches en fait cet Ă©tat de plaisir. Tu peux pas t'en passer quand t'as une angoisse, "Ah ben... qu'est-ce que je vais faire ? " »
ComĂ©dienne, influenceuse, ambassadrice de marques, professeure de yoga enchaĂźnant les formations, les runs, les trails, les dĂ©fis, abstinente dâalcool depuis de longs mois, elle est belle, souriante, positive, extra mince, marraine dâune association qui lutte contre les violences conjugales faites aux femmes (Arts et Mouvements)⊠On pourrait se demander si mon invitĂ©e nâest pas avant tout accro Ă la perfection. Au contrĂŽle. Rien ne laisse apparaĂźtre en effet les annĂ©es de fĂȘte, dâalcool, de rĂ©gime ou dâexcĂšs de nourritures. Laetitia contrĂŽle. Câest une crise, comme souvent, cette opportunitĂ© de changer, ou plutĂŽt de devenir soi, qui ouvre la brĂšche de son Ăąme. Le sport la sauve. Le yoga (qui vient du sanskrit Yug qui veut dire Union) rĂ©unifie son corps et sa tĂȘte. Mais trĂšs vite son emploi du temps est rythmĂ© par la sueur, les calories cramĂ©es, les endorphines sĂ©crĂ©tĂ©es, les compulsions et les obsessions activĂ©es. Et cette nouvelle addiction porte un nom : la bigorexie . Cette dĂ©pendance Ă la pratique sportive ou Ă l'effort est parfois appelĂ©e "sportoolism" ou anorexie athlĂ©tique. Elle peut aussi bien toucher les sportifs professionnels que les amateurs. Mais mon invitĂ©e a tendance Ă penser que le problĂšme se situe plus dans la vision que les autres ont de sa pratique plutĂŽt que dans sa pratique elle-mĂȘme. Parce quâelle se rĂ©vĂšle aussi dans le sport, se canalise, se rĂ©pare. Elle se soigne. De ses angoisses, de la consommation de toxiques et de la culpabilitĂ© qui va avec. Elle y met du sens, de la joie, et de lâaltruisme aussi. Comment le bien-ĂȘtre peut osciller entre bĂ©quille et danger ? Le sport est-il une fuite comme les autres, ou un moyen au contraire de se reconnecter Ă soi ?
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